Marsupilami, tome 21 : Red monster

Si vous avez gardé votre âme de jeunesse et votre fraîcheur d'esprit, vous ne pourrez qu'être séduits par ce petit bijou de la collection « Marsupilami », qu'il vous faudra derechef proposer à vos enfants, neveux et nièces ou petits voisins...

Dans sa quête de la flore et la faune sauvage palombienne, le fameux Omer Houston qui a conquis l'amitié de la famille Marsupilami, ce qui n'est pas rien, est la victime rêvée et consentante des petits qui rivalisent de facéties. Lorsqu'il vient à croiser un des membres de la tribu des Chahutas qui lui raconte qu'un Red Monster s'attaque à la forêt, son sang ne fait qu'un tour et avec le soutien de toute la tribu, il se lance à la recherche de cette chose dont il ignore l'aspect pour essayer de la neutraliser. Or ses petits amis jaunes et noirs veulent l'accompagner à son insu, bien mauvaise idée en vérité...
À partir d'un scénario tout en simplicité, Batem & Colman, les auteurs qui ont repris le personnage créé par Franquin il y a quasiment 70 ans, nous proposent une belle histoire qui s'apparenterait à une fable si le sujet n'était pas si grave et d'actualité. La déforestation sauvage de l'Amazonie pour des profits exorbitants au détriment de ses habitants et de la planète. Loin de la BD gnangnan qu'elle pourrait représenter, c'est une véritable “leçon de choses” comme on disait dans mon enfance (maintenant SVT), avec un vocabulaire adapté et de solides connaissances scientifiques. Les jeunes lecteurs y apprendront de nombreuses informations et sortiront de cette lecture à la fois réjouis et sans doute davantage sensibilisés à la protection de la nature. Leurs parents ne seront pas en reste, eux qui “capteront” les calembours très fins des noms des personnages, et des gags incontournables propres à l'essence même du Marsupilami et de l'esprit de Franquin.
Un album frais et attendrissant quel que soit l'âge de ses lecteurs.

Un petit récit agréable sur un ton très écolo.
J'aime les albums où les indiens apparaissent avec leur vocabulaire qui met un peu de gaieté dans notre quotidien de confinés. Dans celui-ci, ils sont assez présents, du coup cela fait mieux passer un scénario quand même un peu léger.