Les petites reines

Une grosse déception que ce roman qui a pourtant été primé et a reçu de nombreux avis positifs... mais pour moi, ça n'a pas fonctionné!
Les personnages ne sont pas crédibles et du coup l'histoire ne me touche pas et m'a ennuyée! J'aime les histoires humoristiques décalées cependant ici on est dans le réalisme avec beaucoup d'humour, ce n'est pas la même chose. le style de l'auteur rivalise de bons mots à chaque phrase et pour moi c'est trop. Je n'ai pas pu croire un seul instant à cette gamine de 15 ans qui parle ainsi à sa mère et son beau père...
J'ai toutefois fini la lecture jusqu'à la dernière page pour en conclure: tout ça pour ça?

Bref je n'en garderai pas de souvenir. Sur le même thème, j'ai lu récemment "la liste" de Siobhan Vivian qui a une toute autre valeur: un roman fort, porteur, bien plus réussi.

Les romans 'bonbons acidulés', c'est bon... ou ça fait grincer des dents.
Les mélanges de genres, j'ai du mal, ça demande paradoxalement beaucoup de subtilité - sucre, graisse, poivre, sel, sable... par pincées, pas par louches.
Ici, on avance avec des gros sabots - des gros pneus, puisqu'il s'agit d'un road-trip à bicyclette.

L'auteur entend dénoncer avec humour les dégâts :
- du regard pas cool sur les "gens différents" (étrangers, handicapés, gros, moches...)
- du harcèlement moral
- des réseaux sociaux
- du diktat de la beauté et de la minceur
- et même de la guerre
- et puis aussi des hommes qui abandonnent une femme enceinte.
C'est louable mais ça fait beaucoup. Surtout que Mireille, notre narratrice de quinze ans et demi, va pulvériser tout ça avec brio, générosité, un sacré coup de pédale, beaucoup de panache et un solide sens de l'autodérision, etc.

J'ai trouvé l'ensemble lourd et long, malgré quelques traits drôles et bien vus. Le 'tout le monde il est beau, il est gentil'* de la fin, déjà pressenti dans la dernière ligne droite du périple, m'a achevée...

Ce roman a été élu « meilleur livre jeunesse 2015 » par le magazine Lire. Quels étaient les autres en lice ? Qui vote ? Cette revue est-elle indépendante ? (non, bien sûr que non, elle est pleine de pubs)...

* même un ministre, un président ? allons, allons ! le livre est paru un 1e avril, mais quand même...

PS : la majorité des autres lecteurs sont beaucoup plus enthousiastes (4.24/5 de moyenne sur Babelio)

Le livre est facile a lire, réservé a un public plutôt féminin et non a moi personnage de type masculin qui n est pu lire que les 20 premieres pages

Mireille, Hakima et Astrid, 3 jeunes adolescentes viennent d'être élues « boudins de l'année » sur facebook. Mais Mireille est bien décidée à ne pas se laisser abattre et entraîne les deux autres nominées ainsi que le frère aîné de l'une d'elle, Kader, qui a perdu ses jambes lors de la guerre en « Galéristan », dans une folle équipée à vélo direction l'Élysée.
Récit d'un road trip original, ce roman traite avec humour de pas mal de sujets qui devraient parler aux lecteurs ados : le harcèlement via les réseaux sociaux, le culte de la beauté, la quête du père, l'amitié, la popularité, les idées reçues...
Pour ma part, je suis passée complètement à côté et n'ai pas réussi à m'emballer pour cette histoire, ni à accrocher au style de l'auteur.
Peut-être aussi parce que je l'ai lu juste après Rose sous les bombes d'Elisabeth Wein, et que ce roman m'a paru bien superficiel en comparaison... Lu à un autre moment, il aurait peut-être eu plus d'impact, la rencontre avec un livre étant aussi une histoire de circonstances...

J'ai été déçue de cette lecture qui m'avait été conseillée par le bulletin électronique de Babelio. Je n'avais peut être pas compris qu'il s'agissait d'un roman jeunesse. Je vais en tenir donc compte maintenant dans ma critique.
J'ai trouvé l'histoire très peu vraisemblable : des gamines de moins de 16 ans dont une vraiment plus jeune partent sillonner la France avec pour seule surveillance un grand frère handicapé ?? vraiment ?
Les répliques et la façon de penser de Mireille (personnage principal) ne colle pas non plus avec son âge.
Le roman est le couteau suisse des bons sentiments bien corrects, par exemple : les campagnards sont un peu racistes (forcément) et même la recette des boudins est végétarienne.
L'auteure sauve son histoire avec l'humour qui se veut décaler de Mireille.
La fin m'a laissé sur ma faim. le plus dommage c'est que le thème du roman (moquerie à l'école) est un sujet qui mérite d'être traité, et d'autant plus dans la littérature jeunesse.

Et bien voilà, je ne vais pas me faire des amis, mais moi je n'ai pas aimé ce roman pourtant encensé presque partout et recommandé par beaucoup. Je suis pourtant bon public et je ne suis pas de ceux qui cherchent absolument à prendre le contre pied de la mode. Peu importe qu'un livre marche ou ne marche pas, je suis mes goûts et mes émotions. Ce roman, donc, je ne l'ai pas aimé, n'en déplaise à certains. On m'avait vanté cette nouvelle auteure comme une plume hors pair, une écrivain géniale et j'ai vraiment été déçu. Quand je pense que ce livre a été élu meilleur livre jeunesse en 2015 et bien je me demande ce qu'a fait le jury pendant cette année car il y avait bien d'autres titres plus percutants et plus efficaces à mon avis. Encore une fois, tout est histoire de goût.

Je n'ai d'abord pas aimé l'histoire, oui, tout simplement. Ces trois boudins qui décident de "monter" à Paris pour "gate crasher" la garden party de l'Elysée (euh ça veut dire quoi en français ?) ne m'ont pas du tout attiré. Je ne me suis absolument pas identifié à ces filles grosses, moches et parfois complètement idiotes. Pourquoi grossir le trait à ce point (Désolé pour le jeu de mots) ? Elles pourraient être grosses mais pourquoi idiotes ? Elles sont censées nous attendrir, nous convaincre dans leur cause, on est censé les aimer, les protéger ces pauvres boudins critiquées pour leur physique ingrat mais moi, je dois être vraiment méchant, je n'ai pas du tout été touché par ces filles. Mais pas du tout. Mireille est insupportable, vulgaire comme c'est pas possible. On est pas loin d'être touché, il y aurait pu avoir de l'émotion pour cette fille rejetée par son père mais le style et l'assurance déplacée de Mireille m'ont d'emblée éloignés d'elle. Quant aux deux autres, je n'ai rien ressenti pour elles. Khader, lui, est un peu plus intéressant mais en même temps il manque de profondeur. Pour moi tout cela est assez superficiel, on a là des ados de base dont les traits ont été exagérés pour en faire des tonnes (désolé).

Autre problème dans cette histoire : la fin. Je ne dévoilerai rien, assurez vous, mais moi franchement j'ai été épaté par cette fin aussi minable et mièvre. Pendant tout le roman on a des ados remontés et vindicatifs et à la fin, c'est le néant. Je ne m'attendais pas du tout à cela. L'histoire avec Khader est vraiment d'une facilité déconcertante. Pour Mireille c'est encore plus criant de mièvrerie (la scène où elle apprend dans la queue pour entrer à l'Elysée des choses sur son père est particulièrement ridicule afin de nous retourner et de nous préparer à la fin). Désolé pour le jeu de mots encore, mais je suis vraiment resté sur ma faim. Tout ça pour ça...

Encore un problème pour moi dans ce livre : le style. Et j'ai été d'autant plus déçu qu'on m'avait vendu cette auteure comme une grande auteure. Je lis énormément de littérature jeunesse et je peux vous dire que le style de ce roman n'a rien d'intéressant. Il est d'une grande pauvreté (ce n'est pas la mise en page qui rattrape le tout), très simpliste et surtout très vulgaire !! Je l'ai déjà dit dans certaines critiques précédentes mais ce que je déteste par dessus tout c'est quand un auteur jeunesse utilise la vulgarité pour "attirer" les jeunes. Mais bon sang, un ado peut très bien apprécier un roman travaillé, riche, propre et sans vulgarité !!!!!!!! Tous ces gros mots dans la bouche de Mireille et des autres, que c'est pénible !! Et puis la vulgarité dessert même l'histoire et j'ai un exemple précis en tête : au camping, la gérante est obligée de montrer son mot de passe à tout le monde. La scène aurait pu être cocasse et très drôle car nos mots de passe ont parfois ce côté un peu ridicule et gênant quand ils sont révélés au public. Ici tout l'humour de la scène est gâché par le choix de l'auteur qui a utilisé "monmarienaunedetrentecentimètres". Non seulement c'est hyper vulgaire et puis tellement peu réaliste (pas la taille du kiki mais le choix d'un tel mot de passe) que j'ai trouvé ça vraiment nul et pas drôle. Dans un livre pour ados je ne vois pas où est l'humour. Et ne me traitez pas de prude car j'ai défendu un livre très osé et très sensuel pour ados dans une précédente critique (Les Intrigantes). Dans le cas précis de cette scène je trouve que la vulgarité a desservi l'humour potentiel de la situation.

Enfin toute cette bienveillance consensuelle, il faut arrêter de se moquer du physique des gens, il faut défendre les handicapés, j'ai un peu de mal, honnêtement. En soi je partage ces valeurs ne me faites pas dire ce que je ne pense pas mais je trouve que ces histoires moralisantes vont parfois à l'encontre de la motivation initiale, bien qu'elle soit louable. Dans cette histoire je me suis rapidement ennuyé, c'est malheureux mais c'est aussi lié à cette thématique moralisatrice.

Ah oui, rajout de dernière minute mais il y a un autre truc qui m'a profondément agacé c'est le côté province/Paris. C'est pas vrai que ça existe encore ces clichés... Je ne suis pas parisien, j'habite à Albi mais franchement cette description de Paris c'est tellement triste. Réduire Paris à ses odeurs et ses crottes de chiens... Et cette Province où on mange des fromages et des bons plats bien de chez nous autour d'un bon vin... Clichés, clichés...

Bref, vous l'aurez compris, pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce roman (à mon avis) et j'ai été vraiment déçu par cette Clémentine Beauvais qu'on m'avait tant vanté. J'ai décidé d'enchaîner avec son second roman, pour voir si je me suis trompé sur son sort. Voyez, je ne suis pas rancunier !

"Les petites Reines" est un livre comique qui fait référence au poids de trois filles qui ont toutes d'autres points communs. du coup elles se rendent à Paris. Je trouve que c'est un bon livre mais un peu plat pendant leur voyage. A la fin du livre la narratrice n'est pas assez forte pour aller jusqu'au bout de son projet.Et vous qu'en pensez-vous ? Je recommande tout de même ce roman pour passer d'agréables moments de détente et de lecture.

Un lycéen organise sur facebook depuis quelques années un concours de boudins d à savoir le palmarès des trois filles les plus moches de son lycée. Si Astrid est mortifiée d'être boudin d'or détrônant Mireille qui chute en bronze, cette dernière d'une nature très positive, va faire prendre à l'évènement une tournure inattendue grâce à plusieurs concours de circonstances. Les trois boudins prennent la route de Paris à vélo accompagnées du frère de Hakima, la boudin d'argent, ancien militaire, blessé et handicapé. Les divers sujets abordés sont tout à fait intéressants mais le récit lui-même qui se veut drôle est totalement invraisemblable.

Lu en Juin 2018
Histoire agréable à lire, quelques passages rigolos.
Livre narré par un personnage qui est le Boudin d'Argent. Elle nous dévoile ses pensées et remarques très représentatives d'une adolescente.
Trois jeunes filles se lancent un défi sportif : un long chemin en vélo. Une journaliste suit leurs parcours, puis beaucoup de facebook et de tweets. Elles sont aidées dans leur parcours.

Les petites reines est un livre qui raconte l'histoire d'une fille qui habite dans un village au sud-est de la France, elle a été élue "Boudin de bronze" par les élèves de son lycée via un concours facebook. Son père est un philosophe connu mais qui n'est pas au courant qu'il a eu une fille avec son ancienne femme. Dans ce livre, la fille veut rencontrer son père, mais il habite à Paris, le livre raconte son voyage à travers la France, avec deux de ses nouvelles copines, qui ont comme elle ont été élues "Boudin", et aussi le livre raconte le pouvoir des réseaux sociaux pour défendre des causes. Personnellement je n'ai pas trop aimé ce livre car je l'ai trouvé trop prévisible et certaines blagues pas drôles et aussi long à lire.