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3,9

sur 1414 notes
" Comme des images " m'avait percuté, "Brexit romance" m'a envouté , comme ce " Songe à la douceur, les romans de Clémentine Beauvais n'en finissent plus de me séduire, de me charmer, de m'amuser. Parce que son écriture est inventive ( TRES !) , parce que son écriture est rafraichissante, originale et brillante et ne ressemble à aucune autre plume jeunesse.
Librement inspiré d'un roman d' Alexandre Pouchkine, "Eugène Onéguine" : sur cela , je ne me prononcerai pas, ne connaissant pas l'oeuvre de ce grand écrivain, je ne pourrais pas comparer.

Lorsque Tatiana rencontre Eugène pour la première fois , elle a 14 ans, lui 17. Romantique, elle tombe amoureuse , blasé , il la repousse : elle n'est qu'une gamine [/ "ils finiront par s'ennuyer"]. Une gamine avec laquelle il est plus ou moins forcé de discuter quand son meilleur ami Lensky, rend visite à Olga sa petite amie , la grande soeur de Tatiana. Puis survient un drame et leurs chemins se séparent jusqu'à ce que 10 ans plus tard, ils se croisent dans le métro, et là, la gamine est devenue papillon et Eugène est subjugué.
Histoire d'amour à sens unique , puis histoire d'amour en devenir , puis … Clémentine Beauvais vous attendra , là où vous ne l'attendrez pas … Cette auteur aura le dernier mot !
De rimes, en calligrammes , de passages ultra contemporains en vers , de textes inversés en présentations originales, laissez cette auteure vous surprendre .
Ce livre déversera sur vous , son énergie bouillonnante, un romantisme moderne, une fulgurance, , du réalisme et une bonne dose de féminisme .
Clémentine Beauvais signe ici, un roman complétement différent des autres (son imagination m'épate) , éblouissant et parfaitement maitrisé.
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Tout a été dit , mais quand même!

Encore un livre que l'on m'a prêté
: une histoire d'amour superbe , très agréable à lire, à l'écriture éblouissante et inventive, rafraîchissante, théâtralisée, en vers libres, d'une rare originalité , qui revisite librement l'oeuvre d'Alexandre Pouchkine : « Eugène Onéguine » ....
Une couverture accrocheuse rose bonbon ....

Une jeune femme Tatiana rencontre fortuitement Eugène, dont elle était tombée amoureuse à l'âge de 14 ans et lui, trois ans de plus...

Nous lecteurs émus, rions, troublés par la justesse des sentiments , la délicatesse, les émotions , les troubles du coeur et du désir....

Romanesque à souhait , éblouissant , passionnant, universel , fulgurant, ce texte maîtrisé , dit avec humour et légèreté une épopée sentimentale d'à peu près 300 pages où sensiblerie et drôlerie se côtoient avec bonheur pour nous enchanter ...
Remarquable et audacieuse adaptation d'un classique !
«  un amour
plein, frais et rond comme une pomme verte,
un amour
qui tient exactement dans tes deux mains ouvertes :
l'amour que vécurent Eugène et Tatiana
ces deux jours - ci .... »
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Parce qu'à 17 ans, il lui a dit qu'ils s'ennuieraient ensemble, Eugène a rejeté l'amour de Tatiana. Ils venaient de passer l'été dans le jardin de Tatiana, toute jeune adolescente de 15 ans. Jeune fille studieuse et persuadée que les livres nous racontent la vraie vie, elle voyait en Eugène le prince charmant. Mais la vie n'est pas un conte et leurs chemins se sont séparés. 10 ans plus tard, ils se retrouvent tous les deux par hasard dans le métro et se rejoue alors leur amour adolescent...
Quel magnifique roman !!! Quel coup de coeur immense !!! Merci Clémentine de nous offrir ce cadeau, ce livre original, déroutant, envoûtant, poétique, romantique... Les adjectifs ne faiblissent pas pour décrire les émotions que m'ont procuré cette lecture. C'est une histoire, une écriture qui restera longtemps, très longtemps en moi... Encore un immense merci !!! C'est avec ce genre de coup de coeur que je me dis que la littérature est pour moi un vrai trésor...
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J'ai plutôt mal débuté ma découverte de Clémentine Beauvais puisque le premier livre que j'ai lu de l'auteure était " Comme des images " et j'ai clairement détesté. Voici donc le second livre que je lis d'elle. Livre, que j'ai nettement plus apprécié, mais qui n'a pas eu l'effet escompté.

J'ai un peu la pression car, jusqu'à présent toutes les critiques de cette oeuvre sont dithyrambiques. Je vais donc être la première à faire une critique avec du négatif dedans. Ail ail ail ça va chauffer pour mes fesses! ;-) lol.
Je m'attendais à me dire "Waouh!" avec ce livre, mais ce n'est pas le cas.

Tout d'abord, l'écriture.
Elle est incontestablement très originale, c'est du jamais vu. Surtout pour de la littérature jeunesse.
En revanche, je ne comprends pas le parti pris de l'auteure. le pourquoi elle a fait ce choix d'écriture? Est ce que c'était juste histoire de se dire "je peux le faire"? Et bien oui elle l'a fait, mais alors pourquoi je ne comprends pas! Quand ça a un intérêt pour l'histoire je le conçois tout à fait et c'est même génial, mais là je ne vois pas l'intérêt. Peut être est-ce dû au fait que je ne connais pas les 2 oeuvres " Eugène Onéguine " dont s'est inspirée librement l'auteure? À savoir le roman d'Alexandre Pouchkine et l'Opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Inculte que je suis! Mais ça m'étonnerai que les ados connaissent aussi... sans vouloir dénigrer leurs connaissances bien sûr.
Voici donc mon interrogation et mon scepticisme quant au choix d'écriture de l'auteure. Cette fameuse écriture en vers. Heureusement que les passages qui riment sont peu nombreux, car je me suis perdue à chaque fois. Les rimes ayant pris le dessus sur le sens des phrases. J'ai du relire ces passages.
Il n'y a pas que les rimes qui m'ont perdues d'ailleurs. L'auteure écrit à elle, il, je et tu : c'est à s'y perdre par moments!
J'ai lu ce livre en 3 fois. J'ai eu du mal à me mettre dedans, il m'a fallu au moins les 50 premières pages. Et les 2 fois où j'ai repris ma lecture j'ai eu du mal à me replonger dans l'histoire alors, qu'en l'ayant quitté la fois précédente j'étais bien en immersion. Il m'a fallu un temps d'adaptation à chaque fois. Je n'étais pas à l'aise avec la présentation et disons le clairement ça me gonflait d'aller toujours à la ligne chercher la suite de la phrase. Mais bon, je dois admettre que passé ce temps d'adaptation, ensuite ma lecture devenait vraiment addictive. (Bizarrement...!)
Je suis donc mitigée sur l'écriture et la présentation de ce livre, car j'admets très volontiers le côté original (que je salue malgré tout) mais d'un autre côté cela m'a parasité. J'aurai préféré plus de simplicité. Trop conventionnel me diriez-vous? C'est pas faux, mais la simplicité a du bon des fois.

Les personnages et l'histoire.
J'ai beaucoup aimé Tatiana et Eugène. Ils sont vraiment très attachants et émouvants. C'est vraiment une belle romance douce et poétique. J'ai été très émue par moment mais j'ai aussi souri. Surtout quand l'auteure nous offre les pensées d'Eugène. J'ai adoré être dans sa tête! On a droit aux pensées de Tatiana également, mais celles d'Eugène sont vraiment drôles! Souvent en lien avec le sexe (c'est un homme, pardon Messieurs! ;-) ) et donc souvent cocasse. Une belle histoire simple mais en même temps originale car nous suivons la rencontre de Tatiana et Eugène, à leur adolescence, mais aussi en parallèle dix ans plus tard. Et j'ai trouvé ce concept très sympa.

C'est donc un avis un peu mitigé que je vous livre, j'ai été touchée mais aussi déçue. D'ailleurs à la fin j'ai été un peu frustrée et je me suis dit : "tout ça pour ça!? Agrrrr!". Mais après coup, et malgré tout, ça reste vraiment une jolie romance. J'ai apprécié le fond mais pas la forme.
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Clémentine Beauvais nous livre dans Songe à la douceur sa version d'Eugène Onéguine reprenant l'histoire de ce fameux dandy russe du roman en vers de Pouchkine et l'opéra de Tchaïkovski.

Cela donne un roman à l'écriture poétique très particulier et fort inattendu !
Un véritable exercice de style du début jusqu'à la fin qui donne l'impression que les mots dansent sans cesse, s'interpellent, se défient les uns les autres...
Chacun entre dans la danse à sa manière.

Il y a ceux qui se jettent sur la page de façon provocante.
Il y a ceux qui se lovent tendrement au détour d'une page.
Il y a ceux qui veulent la page pour eux tous seuls.
Il y a ceux qui font une entrée timide et qu'on remarque à peine.
Il y a ceux qui s'amusent, qui se chahutent, qui ne tiennent pas en place.
Il y a ceux qui sont punis et se trouvent relégués en bout de ligne, loin des autres.

Une écriture surprenante qui pourrait paraître au premier abord un peu désuète mais qui se révèle résolument moderne !

Et l'histoire dans tout ça ?
C'est une histoire d' amour ! ou devrais-je dire plutôt d'amours ??
Des adolescents qui s'aiment
et qui se perdent de vue,
qui se retrouvent adultes
et qui s'aiment à nouveau.
Mais n'allez pas croire que ce soit une banale histoire d'amour.

De toutes les façons, les histoires d'amour ne sont jamais banales !
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Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas, heureusement ! J'avais prévu de lire ce roman de Clémentine Beauvais depuis un moment déjà mais vous savez ce que c'est, une bibliothèque qui se remplit sans cesse, des lectures qui s'intercalent, des tentations de plus en plus nombreuses… Bref, j'ai enfin ouvert Songe à la douceur et je n'ai pas regretté une seule seconde. Quel roman délicieux ! J'ai tout aimé de ce texte. Tout d'abord, l'utilisation des vers libres qui apportent incontestablement un petit plus au texte : on est entre le roman et la poésie, et les envolées lyriques des personnages ne viennent jamais entraver la compréhension du texte ; au contraire, tout paraît naturel et, une fois les premières pages passées, on oublie qu'on est en train de lire un texte différent des autres. Ensuite, les deux protagonistes, Tatiana et Eugène : ils sont aussi attachants l'un que l'autre, ils s'enflamment, doutent, se questionnent, vont de l'avant, font marche arrière, c'est un plaisir de suivre leurs pensées par l'intermédiaire d'un narrateur omniscient qui n'hésite pas à intervenir dans son propre récit. Enfin, cette alchimie merveilleuse entre profondeur et légèreté, poésie et humour : la plume de Clémentine Beauvais donne à cette histoire qui pourrait paraître banale une force extraordinaire. À lire, vraiment !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Encore un roman d'amour ? Oui mais celui-là est surprenant.
Il est écrit en vers.
OK … Bien.
La mise en page suit la teneur du texte.
Super … Agréable.
Les flash-back permettent de rentrer en douceur et de surprendre le lecteur.
Ah oui vraiment !
Une double histoire d'amour, en fait c'est même plus que ça.
Eh bé !
Olga et Lenski c'est le grand amour. Eugène c'est le meilleur pote de Lenski. Tatiana c'est la frangine d'Olga. Vous y êtes. Bon. Ils ont dans les dix-sept ans sauf Tatiana qui en a 14. Un jour Lenski demande à Eugène de l'accompagner chez Olga. Pendant que les deux amoureux s'éclipsent, Tatiana et Eugène se retrouve à faire la conversation. Tatiana du genre renfermé trouve Eugène très à son goût mais lui à un problème avec son âge. Ils se retrouveront une dizaine d'années plus tard et là c'est Eugène qui n'en peut plus.
Une histoire à tiroir ou lorsque vous pensez en comprendre le déroulement, une autre vient s'y greffer. C'est très agréable à lire, en fait j'ai eu l'impression d'un bon bol d'air frais.
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Un roman théâtralisé très original qui nous propose une réinterprétation d'un classique.

Un homme et une femme se croisent dix ans après leur première rencontre qui avait déjà fait battre leur coeur mais qui avait été aussi marqué par un épouvantable drame.

Ils se retrouvent de façon improbable dans le métro d'une grande ville où chacun tente de se dessiner une trajectoire individuelle. Les traces et les liens qui les unissent vont les amener à se revoir.

Elle souhaite comprendre le passé alors qu'il cherche à saisir une nouvelle chance. le fil de vraies retrouvailles reste tenue car les rôles se sont inversés et le temps continue son chemin…

Un roman à deux voix même si celle de Tatiana est plus continue. le lecteur observe et écoute deux individus qui se tournent autour, à la manière d'un marivaudage, avec des objectifs un peu différents.

Eugène est obnubilé par l'attraction qu'exerce aujourd'hui sur lui la jeune femme qu'il a hier violemment repoussé alors que Tatiana ressent la nécessité de revenir sur ce passé inaccompli tout en souhaitant garder le cap qu'elle s'est choisie en étudiant l'oeuvre de Caillebotte.

Le narrateur est aussi présent pour commenter les pas de danse amoureux que mènent les personnages. A la manière d'un choeur antique il amplifie les dialogues et échanges et apporte une dimension de questionnement.


Un roman où les mots jouent sur la page afin de nous faire ressentir les déplacements des personnages et leurs émotions. Un opéra du langage qui donne à voir et à sentir.

C'est à la fois moderne et désuet, romantique et physique, mais dans tout les cas entraînant et vivifiant.

A tenter absolument !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Mouais… désolée de ramener ma voix discordante dans ce concert de louanges, mais malgré toute ma bonne volonté (relâcher les codes littéraires c'est bien, reconnaître la littérature jeunesse c'est bien, l'amour c'est bien, revisiter un classique c'est bien) je n'ai franchement pas été convaincue. Et ne comprends pas du tout ce que ce livre fait dans la sélection d'un prix littéraire local (choisi par un libraire donc, dans le cadre d'un prix à destination d'un public adulte) qui l'a amené dans mes mains.

Bien sûr, il y a des points positifs, et pas seulement la forme très aérée avec parfois une phrase par page façon Safran Foer – Krauss qui fait que ça se lit très vite ! A commencer par l'envie de découvrir l'original de Pouchkine. La transposition moderne d'un roman classique est un exercice super casse-gueule, et dans le genre, l'auteure s'en sort bien. Dans le genre…

Parce qu'on reste quand même dans le registre de la littérature young adult : Les personnages sont touchants, mais façon Gavalda, mode émotion superficielle.
Il y a quelques jolis mots, les vers de mirliton c'est mignon. Mais quand je lis : « à l'apogée du duo des fleurs, Eugène se souvint des enseignements de Patrick Bruel : on peut pas mettre dix ans sur table comme on étale ses lettres au scrabble. O vérité cruelle ! » euh.. comment vous dire ? J'ai pas trouvé la rime. Je vieuconise, car je suis juste pas dans la cible.
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Ce livre me laisse une impression décalée. Je ne veux pas dire « mitigée » – ce qui voudrait dire, en réalité, que je n'ai pas aimé – ; ce n'est pas non plus un coup de foudre. Non, en fait, après avoir refermé ce livre je suis partagé entre différents sentiments.

D'abord, et c'est quand même l'essentiel, c'est un livre très agréable à lire. La forme, partiellement en vers, ne manquait pas de me faire un petit peu peur, mais c'est extrêmement bien fait, donnant un résultat très fluide. Je suis un peu moins fan des interventions de la narratrice, qui, dans les moments de transition, nous prend par la main comme si nous n'étions pas capables de comprendre seul pourquoi on fait un flash-back ici, une digression là… mais ça passe encore bien.

Sur le fond de l'histoire, je suis, là encore, entre deux eaux. L'histoire est à la fois très simple, et en même temps elle montre bien comment il est facile de ne pas se comprendre entre deux êtres. Ce n'est pas révolutionnaire, mais ce livre nous rappelle comment chacun de nous est pris dans des « jeux de rôle » sociaux, comment nous essayons en permanence de jongler avec des conventions, des normes, des habitudes qui sont autant de carcans… et qui risquent, en faussant les messages, de nous emmener dans le mur. Pourtant, en même temps – et sans vous révéler la fin, ce serait spoiler -, j'attendais une autre conclusion…

Et, finalement, ce que je trouve le plus intéressant, dans cette histoire et dans la façon de la raconter, c'est qu'elle souligne, pour moi, toute la complexité de ce sentiment sur lequel nous jouons une grosse part de notre vie : l'amour. Pourquoi ? Parce que, pour nous raconter cette histoire, en fait, Clémentine Beauvais nous raconte la version de chacun des protagonistes. Et qu'elles sont différentes, parfois même divergentes. Autrement dit, ce qui semble être une même histoire partagée est en fait la tentative de faire tenir ensemble deux histoires vécues individuellement… Et c'est bien toute la difficulté de l'affaire, non ?

Pour le dire autrement, il y a en général une forte tension entre deux personnes qui s'aiment : si on passe tout le temps à se regarder, on ne regarde plus devant soi, et on risque fort de se prendre les pieds dans le tapis. Mais si les deux regardent devant eux – certains affirment haut et fort que, pour réussir en amour, il faut savoir regarder dans la même direction -, ils ne se voient plus, et peuvent du coup s'éloigner. Je ne sais pas si je suis compréhensible…

En tout cas, c'est un peu ainsi que j'ai lu ce livre. Lors de la première rencontre, Tatiana regarde Eugène, qui regarde devant lui – avec lassitude -. Lors de la seconde rencontre, Tatiana regarde devant elle, vers cette vie qu'elle est en train de se construire, pendant qu'Eugène regarde Tatiana… Et du coup, personne – pas même la narratrice – ne peut nous dire s'ils parviendront réellement et durablement à regarder ensemble dans une même direction…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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