Les bad boys de Woodbury, tome 1 : Désir incontrôlable

Je ne dirais pas que c'est un coup de coeur parce-que Miller m'a bcp agacée avec son déni, même si, oui, c'est compréhensible vu l'éducation religieuse et ne voulant pas décevoir son père.
Mais entre le déni et cette façon qu'il a de pardonner, bah... C'est un saint.
Church par bien des moments me semblait être le plus âgé des deux, comme il accepte les peurs et doutes de Miller, cette façon qu'il a que tout sois fait en son temps m'a beaucoup plu, comme se rendre compte qu'il ne voulait pas que Miller soit le genre de mec "soumis" comme l'était sa maman avec son conn@rd de père.

Bref
J'ai beaucoup aimée cette romance de Friends To Lovers, un slow burn très bien mené par la plume de l'auteur.e . La trame en parallèle est intrigante, on se pose beaucoup questions sur les amis de Church ( surtout Ghost), le gang de la Mama Russe et ses garçons ou j'avoue j'ai bien ris quelques fois avec ses "gamins".

Spicy juste ce qu'il faut pour moi et la première fois entre ces deux hommes était épique !

L'ombre de son père et de son éducation religieuse plane encore sur lui, et Miller peine à faire face à ses envies, au point de refuser de se l'avouer à lui-même. C'est un personnage un peu agaçant à cause de ce côté obtus mais c'est aussi une personne toujours prête à aider son prochain, à s'oublier pour faire face aux responsabilités qu'il endosse volontairement.
Church porte le fardeau d'une erreur de jeunesse lourde de conséquences, il lutte pour se réinsérer et vaincre sa tendance à la violence. Son incapacité à voir ses qualités, héritée de son enfance difficile, et la piètre opinion qu'il a de lui-même font parfois de lui son propre ennemi.
Deux personnages très attachants.
Malgré le côté parfois caricatural des frères russes, c'est un premier tome qui donne vraiment envie de connaître les suivants. Peut-être une histoire sur Ghost ou Tobias.

J'ai adoré ce premier tome. Les thèmes (second chance et friends to lovers) sont des thèmes que j'affectionne et je les ai trouvés si bien traités. Church est un personnage écorché, qui se repend de ses mauvaises actions et a du mal à voir ce qu'il y a de beau et de bon en lui. Il s'accroche pourtant à la vie et au bonheur avec tant de férocité ! Miller quant à lui ploie sous les responsabilités et s'oublie depuis tant d'années, sous la culpabilité, la honte et le déni. J'ai pris toutes ses émotions en pleine poire et l'auteur m'a baladé dans tous les sens durant tout le roman. Hâte de lire la suite !