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4,1

sur 226 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Suiza est une jeune femme qui débarque un jour dans le décor d'un village espagnol, traitant avec elle une lourde charge de souffrance passée. Jugée idiote, ses origines françaises créant un écran d'incompréhension réciproque avec le cafetier qui l'héberge, et ne se limite pas à lui fournir vivre et couvert : l'exploitation d'une jolie femme sous-entend des services en nature qui déclencherait la hargne des réseaux sociaux féministe (à juste titre).

Le jour où le narrateur croise son regard, les jeux sont faits. C'est une déflagration soudaine, une passion animale, instinctive, totale, qui s'exprime dans une grande violence que vient contrebalancer la force de cet amour. Eros règne en maître, alors que Thanatos rode. Histoire d'amour et de mort, intemporelle, universelle.

C'est superbement écrit, avec une plume dense, réaliste et imprégnée de la passion qui unit les deux personnages. On aime aussi la clairvoyance des femmes qui interviennent avec délicatesse, comme des directeurs de conscience, écoutées et respectées.

C'est le contraste entre la violence exprimée et dite, et la subtilité des messages délivrés qui fait de ce roman un écrit hors norme. S'il existe des indices permettant d'identifier l'auteur sur le plan du genre, c'est ici impossible.

Sans la révéler, j'ai détesté la fin.
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A la fin de chacune de mes lectures , je vais souvent " me promener " parmi les critiques et confronter mon ressenti à celui des amies et amis babeliotes . Pour " Suiza " , l'objectif de l'auteure est sûrement atteint car il me semble que la plupart d'entre nous reconnaissent en elle une "sacrée plume " , mais sortent aussi bien bouleversés de cet amour entre Suiza et Tomas . Suiza , elle sort de nulle part et se " retrouve là " , en Galice , exploitée des plus méprisables façons par le patron d'un bar . C'est là que Tomas la repère, s'en empare , il n'y a pas vraiment d'autres mots , pour assouvir ses instincts les plus primaires . Un objet ? La brutalité de Tomas et les propos rapportés semblent le laisser supposer . A noter du reste que ce comportement , porté par des mots crus , violents , a de quoi heurter , perturber , révolter., ce qui ressort du reste de plusieurs critiques ....Peu de personnages mais des personnages forts , la " garde rapprochée " et tutélaire d'un Tomas au passé et à l'avenir " gorgés " de désespoir.
Alors , oui , Bénédicte Belpois a écrit un roman fort , très fort , dérangeant, perturbant . Un roman que j'ai dévoré, happé par une histoire d'amour loin de la " bluette " , une histoire d'amour éloignée des conventions , une histoire d'amour dont d'aucuns diront qu'elle n'en est pas une ....Ce que j'ai aimé dans ce livre , c'est sa puissance qui nous met " KO " de la première à la dernière page . Je rejoindrai donc le " peloton" des satisfaits , si je puis dire , tout en comprenant parfaitement les réticents et réticentes dont les arguments sont incontestablement pertinents .Connaissant bien les attentes de mon épouse, je ne suis pas certain de lui recommander cette lecture , vous voyez . Une femme pour écrire un tel texte ? Ben oui , elle l'a fait , et , à mon avis , très bien fait .Mais ....ce n'est là que mon humble avis .
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Un roman dont l'écriture, vive, crue et charnelle m'a happée dès le départ. Récit à 2 voix, ce texte narre la rencontre improbable d’un espagnol, veuf, macho, malade et d’une jeune femme suisse à la naïveté et sensualité exultante. Les corps sont donc le langage de ce roman âpre, dur, terrien (et d'une grande maîtrise pour un premier ouvrage). Une vraie belle réussite !
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Son arrivée au village fait sensation. Sa peau diaphane et ses boucles couleur feu contrastent avec les chevelures de jais et le teint d'olive que l'on croise en Galice. Sortie d'on ne sait où et recueillie par le tenancier du bar où tous se retrouvent pour un verre de vin sitôt que l'occasion se présente, on la baptise Suiza – la rumeur dit qu'elle viendrait des terres helvètes. Elle a certes le gîte et le couvert, mais Alvaro, son « sauveur », lui témoigne un cruel manque de respect. Lorsque Tomás la voit pour la première fois, c'est tout son monde qui s'arrête de tourner. Un coup de foudre ravageur. La jeune femme sera sienne, quoi qu'il lui en coûte. Fou d'un désir qui frôle la folie, il l'enlève au cafetier aux yeux de tous pour l'installer chez lui. Si leurs premiers contacts sont violents et le dialogue difficile (elle ne parle pas un mot d'espagnol), c'est un amour bien réel qui naît entre eux au fil des jours. Tomás et Suiza s'apprivoisent comme deux animaux qui ne sont pas de la même espèce, chacun apprend de l'autre en l'observant, elle interprétant les intonations d'une langue incomprise, lui déchiffrant ses silences. L'inverse, parfois.

Pour le paysan rustre, aujourd'hui veuf et dans la quarantaine, c'est un nouveau quotidien qui se dessine sous les attentions de la douce étrangère. C'en est fini de ne penser qu'aux champs à labourer et de vivre dans la crasse. Suiza n'est pas une lumière, mais c'est une vraie femme d'intérieur, soucieuse de lui rendre la vie plus amène. Si Tomás en a bavé, Suiza n'a pas un passé des plus rose, et elle semble parfois dépassée par la souffrance qui la ronge. S'installe alors un besoin réciproque et le Galicien, riche bougon solitaire, dépose les armes devant sa belle : de ses débuts très charnels, leur relation se fait complice et tendre. Secondé par le vieux Román qu'il aime comme un père, Tomás se donne le temps de jouer les amoureux. Mais il est des vies où rien ne se passe comme on l'attend…

Il y a, dans ce superbe roman, la familiarité des milieux ruraux qu'on ne trouve nulle part ailleurs. La promiscuité dont ne sauraient se passer les petites communautés où l'on se met le poing sur la gueule pour se réconcilier l'heure d'après au zinc de la grand-place, trinquant avec les habitués. Il y a aussi l'écriture impeccable, à la fois délicate et brute, ces deux voix qui se croisent – Suiza prend quelquefois la place du narrateur, avec une telle candeur qu'on a le sentiment de découvrir le monde par ses yeux – et suscitent une foule d'émotions. Les personnages secondaires sont parfaits, la vieille Agustina, pour ne citer qu'elle, ne rougirait pas dans un roman de John Fante. Mais il y aurait à dire sur chacun. Il y aurait beaucoup à dire de ce roman, un premier roman qui plus est, sans un défaut à relever. Je suis admirative de l'auteur, qui a su mêler fraîcheur et tragique avec autant d'habileté, et me conduire à cette fin que pas un instant je n'aurais imaginée. Alors simplement, Bénédicte Belpois, merci. Pour ces mots justes, et beaux. Pour cette peinture sociale, ces gens que j'ai quittés à grand-peine. Pour cette intensité, ce décor. Merci pour cet étrange voyage.
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«  La souffrance te fait ce que tu es, comme un arbuste de la Sierra, poussé de travers à cause du vent trop fort.
Mais en ton coeur tu es droit , tout le monde le sait . Tu as trouvé cette Suiza , elle aussi est une figue de Barbarie pleine d'épines au coeur sucré et doux.
Vos deux faiblesses mises ensemble, ça fait quelque chose de solide, une petite paire d'inséparables . Quand tu mélanges deux malheurs , ça monte en crème de bonheur. »

Extrait de ce livre incandescent, déflagrant, à la beauté sulfureuse, merveilleusement écrit, rare, très rare pour un premier roman.

Je suis sortie bouleversée , remuée par une tonne d'émotions ,mais effrayée par la fin de ce bijou littéraire.
Un choc !
La rencontre d'êtres meurtris par la vie, lui, un espagnol Tomas, agriculteur de quarante ans ,«  Une bête sauvage doublée d'une brute épaisse » c'est lui qui le dit ,rencontre une jeune femme , qui arrive de Suisse , au coeur d'un village de Galice, elle, «  Son innocence , son visage , ses cheveux blonds , son coeur » vont le rendre fou d'amour.
«  J'étais comme un danger ,un prédateur . J'avais envie de la mordre , là où les veines battent et de ne lâcher son cou que lorsqu'elle aurait fini de se débattre . »

C'est l'histoire d'une passion animale , une déflagration soudaine , instinctive , brutale qui s'exprime dans une grande violence, alliant la naïveté confondante et la sensualité exaltante , magnétique de Suiza au désir animal de Tomas qui regrette et se reproche de ne pas avoir assez aimé sa première femme Rosetta , morte jeune d'un cancer .

L'écriture est charnelle, vive, crue, âpre, puissante, ardente.

Elle happe dés les premières lignes .
Progressivement la tendresse et la douceur , la compréhension réciproques vont l'emporter sur le violent désir charnel, la déflagration, instinctive, totale !
Un ouvrage terrien, dur , puissant, une épopée d'amour et de mort tel un opéra funèbre , tragique , qui prend aux tripes , définitivement.
Une histoire intemporelle, et universelle !
Ouvrage coup de poing!
Merci à un ami littéraire qui se reconnaîtra .








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Une réussite, mais quelle réussite pour ce premier roman de Benedicte Delpois. du début dramatique a un final tellement inattendu, cette histoire ne peut laisser indifférent et insensible.

En Espagne, un paysan nommé Tomas, très peu loquace, plutôt riche, solitaire, vit sa vie entre ses terres, son cheptel et le bar du village. Jusqu'au jour, où, son regard croise la nouvelle serveuse du bar, une jeune femme attirante, venue de Suisse, ne parlant pas espagnol, qui ne le laisse pas indifférent. Dès le premier regard, leurs destins est liés, ils se possèdent a leurs façons.

Ce récit est écrit comme un écrin, un journal intime, une confession entrecoupé de la voie de Suiza comme un ressenti avec une innocence et une beauté incroyable. Une historie forte, dès les premières lignes, dès les prémices de la maladie.

La plume de Benedicte Belpois est aussi forte que son récit, une écriture qui respire la vrai vie, l'espérance, l'espoir, la sensualité, la bestialité, avec en fond sonore un air de guitare qui appelle à l'amour.

Suiza, la belle Suiza, est d'une beauté bouleversante du point de vue de son physique comme de son innocence, de sa naïveté, de sa simplicité. Un regard émerveillé sur un monde en berne. Cette fille capte l'attention tout au long du roman, avec des rêves tellement simple : voir la mer, peintre et se sentir aimer.

Benedicte Belpois est une conteuse hors pair, un narration riche, maitrisé, humoristique comme dramatique, rythmé telle un air de Carmen dans une Espagne ensoleillée. Je suis complètement conquis par ce premier roman !
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Ce roman ne peut laisser indifférent tant il bouscule ce à quoi on pourrait s'attacher.
D'abord, il y a l'écrit d'une immense qualité - une plume magnifique, ciselée, percutante, des mots posés au bon endroit, parfaits, offrant une musique littéraire captivante. L'auteure imprime la chaleur et la langueur de la Galice, rend le village et ses limites, son étroitesse et sa lourdeur. Les personnages sont perlés. Tomás, Ramón et Suiza, des écorchés, des malmenés pour lesquels le coeur se serre, bourrelé d'empathie et d'émotions. Ils sont si vifs et attachants. Sans artifice.
A chaque phrase, l'ambiance se crée, étouffante et pesante, et très vite, on s'imagine à boire un verre de rioja dans le bistrot d'Alvaro ou à suivre les labours. On se voit même à l'hôpital aux côtés de Tomás dont on voudrait tenir la main.
Le roman se dévore tel un coup de coeur sans vouloir perdre la moindre ligne.
Ensuite, il y a le MAIS.
Mais le récit me heurte. Je dois être méchamment imprégnée par ma profession.
Tomás est un homme rude, mal élevé et tourmenté. Je l'ai aimé et … détesté face à Suiza, jeune femme à la sensualité débordante, belle, fraîche et naïve. Simple. Brave. Sotte. Dénuée d'un consentement éclairé ou d'un vrai discernement. La « pimpin » du village. On la prend. Elle accepte. Pardon … accepte-t-elle ?
Tomás la veut, Tomás ne pense qu'à cela, Tomás la baise. Il prend ce petit bout de femme échappée d'un foyer suisse, réduite à un corps. L'amour éclot après le sexe. Tomás la choie, la gâte, l'aime. Mais, difficile d'oublier la première fois dans le champ, le sexe dans la forêt … difficile de faire abstraction de la domination, de la brutalité et de l'exploitation. Difficile d'être touchée par cette histoire dite d'amour. Les sentiments bloquent, la morale s'interpose. le droit. La protection.
Mais, ce « mais » que j'interpose m'interroge. N'est-ce pas là le génie d'un auteur de provoquer ainsi  et susciter tant d'émotions ?
Alors ?
Alors, ce roman est un roman à lire ABSOLUMENT et Bénédicte Belpois, une romancière à suivre.


Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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BOUM ! Coup de coeur immense. Je vous recommande ce premier roman de Bénédicte Belpois.

Violence, beauté, amour, pureté, vous vous en souviendrez longtemps.

Tomàs est un paysan veuf, alcoolique, sale et cynique. Pour couronner le tout, il apprend au début du roman qu'il est très malade, ses jours semblent comptés. Jusqu'au jour où il rencontre Suiza, la nouvelle serveuse de son bar préféré. C'est animal, c'est bestial, il la prend, il la vole et l'emporte chez lui. C'est un kidnapping consentant, car Suiza est heureuse d'être chez Tomàs. Il voulait la posséder mais c'est elle qui le possède.

Orpheline, elle s'est enfuie de son foyer suisse (d'où son surnom) pour aller voir la mer. Elle s'est perdue en chemin, puisqu'elle est arrivée ici, en pleine terre galicienne. À prime abord, elle est un peu simplette, elle ne parle pas la langue, elle observe les gens longuement, avec un air un peu niais. Mais elle est surtout débordante de sensualité. Sa chair blanche, ses seins lourds et son air ingénu provoquent chez les hommes des envies irréfrénables. Sa pureté angélique et sa générosité innée vont changer Tomàs. C'est la femme qu'il n'a jamais eue, elle lui redonne goût à la vie, et au travail. Suiza fait tout pour rester chez ce nouveau maître fou amoureux, elle fait de sa maison sale un nid douillet, s'adapte aux horaires de l'homme et à ses principes, jusqu'à devenir une vraie femme, avec des envies, des idées : voir la mer, se mettre à la peinture. Tomàs au travail lève le pied, pour passer le plus de temps possible avec elle, la gâter, à outrance, jamais il ne pourra s'en séparer.

Comme c'est étrange, cet amour flamboyant malgré la maladie, la barrière de la langue et de la culture. Comme c'est beau aussi. Comme c'est éphémère.

Ne passez pas à côté de ce livre. Merci aux Editions Gallimard pour cette belle découverte.
Lien : https://agathethebook.com/20..
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Il s'est fait tout p'tit devant une poupée
qui ne disait pas un mot.
Elle venait de Suisse? Alors, on l'a appelée Suiza.
Elle fuyait le désamour, le mépris familial,
et sans doute, pire que ça encore.
Ses peurs l'avaient torpillée, rendue presque idiote.
Son teint de porcelaine, sa rousseur, sa taille d'enfant
sa façon de se mouvoir... subjuguent Tomás au tréfonds .
On est au fin fond de la Galice, chez les rudes.
Il bosse, picole, va aux putes et fume comme un fou.
Et puis, ses poumons prennent feu....

La rencontre de ces deux là est un réel enchantement
L'écriture est crue, fraiche, âpre, vivante, belle, touchante ..
Elle vous attrape au coeur et aux tripes
Un régal absolu !
St Jacques, m'avait laissée agacée
par le gnangnan de l'histoire,
malgré son écriture remarquable.
Là, bonheur !
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Non Bénédicte Belpois qui publie son premier roman chez Gallimard ( excusez du peu !) n'a sans doute pas piqué le petit ami de sa mère pour assouvir son désir de connaître l'âââmour ! Sans doute non plus qu'elle n'a ( heureusement ) pas connu l'inceste tous les soirs avec sa terrible grand-mère. On peut penser qu'elle n'a pas eu un père avec de nombreux amants, que son frère a évité la boisson, les drogues dures et la couverture de son corps de scarifications avant de tuer ses camarades de classe. On peut donc imaginer que Bénédicte Belpois a connu une vie plus heureuse, plus simple ...et pourtant, elle a écrit un roman où, bizarrement, rien ne sonne autobiographique. Se rend-elle compte qu'elle va surprendre le lecteur en nous offrant une oeuvre entièrement romanesque dont le narrateur principal exerce la profession d'agriculteur dans le nord-ouest de l'Espagne, quarantenaire, veuf depuis des années et atteint d'une grave maladie ? Les méchants lecteurs diront que ça va les changer de tous ces bourgeois parisiens en mal de gratitudes, d'amour, de bienveillance dont le moindre petit bobo au coeur, au sexe voire au genou, fait office de sujet.
Ce qui risque de changer celle, celui qui n'aura pas peur de suivre les pas de cet homme rustre et annonciateur d'une histoire pas des plus marrantes, c'est la formidable impression, dès les premières pages, de plonger dans l'univers d'un vrai auteur. Tout de suite, on entre dans cette ambiance rustique où l'on rencontre des personnages tout de suite évidents, dont on sent que derrière les apparences la complexité ne demande qu'a surgir. On aime aussi cette façon très habile de nous déstabiliser quant au personnage féminin, qui dès le début se fait plus que harceler, quasiment violer par le héros, bousculant tous nos principes féministes qu'une couche récente de "MeToo" a rendu fort sensible. Et ce face à face d'un mâle alpha d'un contrée paumée avec une quasi demeurée mais qui écarte facilement les jambes même dans la violence, va courir sur plus de 250 pages sans jamais faiblir, tant dans l'intensité romanesque d'une histoire talentueusement irriguée par un style et un sens du détail qui fait mouche, que par l'intérêt et l'empathie qui grandit chez le lecteur. Une histoire d'amour grandira sous nos yeux qu'une plume habile rend tout à fait plausible malgré des éléments qui aurait pu la rendre un poil too much. Bénédicte Belpois évite tous les écueils et nous conduit sans faillir jusqu'à un dénouement bouleversant.
Le plaisir que l'on prend à lire ce récit aussi âpre que sensible, vient que nous rencontrons une auteure, une vraie, pour qui écrire, n'est pas qu'un défouloir de divan mais le plaisir d'inventer une histoire, de créer des personnages, de les confronter à la vraie vie sans l'once d'un maniérisme quelconque, ni de cette supposée bienveillance, qui noie une bonne partie de la production littéraire dans le frelaté. "Suiza" est une très belle surprise, un très bon premier roman, la première pierre d'une oeuvre que l'on espère longue et tout aussi inspirée !
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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