J'imagine que le roman que je viens de fermer est d'inspiration autobiographique. Si ce n'est pas le cas, il aurait pu l'être. Une famille d'origine algérienne s'est installée dans un lotissement calme en Vendée, à Fontayne, qui tient son nom d'une source. Après avoir été harki lors de la guerre d'Algérie, le père a choisi la liberté en vendant des merguez dans un camion ambulant pour divers événements. Les enfants font passer le temps en inventant divers jeux dehors. Une certaine langueur se dégage de cette lecture. Des moments simples, des instants de vie, comme des instantanés, qui nous plongent dans l'ambiance des années 80 : amours de jeunesse, fermeture des industries françaises, émissions télévisées, racisme, ennui... Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce livre. Il s'agit plutôt d'une ambiance qui redonne le goût d'une époque passée. Ce n'est pas désagréable mais ça ne m'a pas captivé. Quelques descriptions du futur de la narratrice parsèment le livre comme pour montrer ce qu'il adviendra de tout ce dont on est témoin dans ce texte. Je me suis un peu ennuyée, et j'ai donc mis du temps à lire ce récit pourtant court. Un roman pour les nostalgiques et les amateurs des années 80. Il m'a manqué un fil conducteur et je ne crois pas que je retiendrai grand chose de ce texte, pourtant très bien écrit.
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