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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La mère de Maxime, Muriel, vient de décéder. Maxime décide de l'incinérer mais il ne sait que faire des cendres de sa mère. On lui a bien dit, interdiction de garder les cendres chez vous ou de les disperser bon gré bon vent. Pas de camping sauvage pour Muriel ou ce qu'il en reste. Ce sera donc juste un tour au marché, bien au frais dans le sac à provisions de son fils. Muriel aimait tant le marché.

On suit les péripéties de Maxime dans son processus de deuil, un long passage, ma foie assez sympathique où l'entrepreneur des pompes funèbres s'acharne à faire écouter les Doors pendant que la mère brûle, alors que Maxime n'aspirait qu'à un peu de silence et de recueillement, on découvre les pensées de Muriel qui même morte, n'a pas sa langue dans sa poche.

Un tout petit roman avec un joli titre « La part des anges » mais dont je suis passée à côté, faute à une trame qui ne m'a guère passionnée, des personnages qui ne m'ont pas semblé attachants et un humour qui ne m'a pas fait rire. Bref, les anges, quand on en a autour de soi vous suffisent pleinement à défaut d'un roman angélique où les anges sont bien cachés.
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Un petit roman agréable pour détente. La mère d'un homme décède. Pas drôle ? Mais si quand il s'agit de trouver quoi faire des cendres déposées dans l'urne ? Comme son plus grand plaisir, ces dernières années, était d'aller faire le marché, c'est ce que son fils va faire mettant Muriel sous les carottes, foie gras, fromage, etc. Une histoire d'amour se profile à l'horizon avec l'infirmière. Et sa mère qu'en pense-t-elle ? On le sait grâce à des paragraphes en italique. de l'humour noir.
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Comment aborder le deuil de façon drôle et légère. Laurent Bénégui , ne part pas dans le mélo et nous livre même une note optimiste.

Maxime vient de perdre sa mère, Muriel. Entre les diverses démarches pour organiser la sépulture et sa fuite d'une relation amoureuse qui arrive à sa fin, Maxime est un peu perdu. En allant dans le sud de la France pour rejoindre une dernière fois Muriel, il ne s'attendait pas à ce que sa vie prenne un nouveau sens.

– Avez-vous apporté un CD, Monsieur ?
Maxime reste un instant sans réagir, puis il comprit en interceptant le regard du type, en direction d'une enceinte montée sur trépied.
– Ah non, je ne savais, je n'y ai pas pensé…
– Dans ce cas, nous avons sélectionné un choix, ce sont les morceaux les plus fréquemment demandés par les familles.
Maxime hocha la tête et se saisit de la brochure, découvrant avec étonnement le hit-parade de la mort, en tête duquel trônaient Hallelujah dans la version de Jeff Buckley, What a Wonderful World, de Louis Armstrong, Puisque tu pars, de Jean-Jacques Goldman, et The End, des Doors.
– Nous avons également de la musique classique.
– Je préférerais qu'on ne mette rien, tenta Maxime.
– Oh si, c'est mieux, monsieur, insista l'homme en noir, en décrivant du regard l'alignement des blancs déserts.
Après la condition ou difficulté de devenir père avec son précédent roman Naissance d'un père, l'auteur aborde cette fois celle d'un fils qui fait un dernier voyage vers sa mère décédée. Mère qui est malgré tout un personnage à part entière puisqu'elle donne son avis sur untel ou telle chose comme un spectre bienveillant. Elle n'a pas la langue dans sa poche et je dois vous avouer que son humour égaie beaucoup ce roman.

Maxime est un personnage attachant qui se laisse porter par les événements. Et la jeune infirmière est tout aussi sympathique. A eux deux, vous avez la sensibilité, le coeur du livre.

Un roman qui aurait pu être sinistre , mais ce n'est pas la patte de l'auteur qui aborde toujours ses romans avec humour, ici l'humour est d'un noir ébène.

Un roman qui se lit tout seul et vous fait passer un agréable moment.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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La balade de Maxime en compagnie des cendres de sa défunte mère, ainsi que le rapprochement avec l'infirmière qui l'a soignée avaient de quoi séduire. Pourtant, le soufflé proposé par la quatrième de couverture tombe assez vite à plat : l'ensemble reste d'une facture très convenue, tant dans l'enchaînement des péripéties que dans le style (malgré, notamment, une volonté de proposer une narration originale, incluant les pensées de feue maman Muriel), et, sans subir de gros dommages collatéraux, le lecteur n'est pas loin de s'ennuyer ferme à de nombreuses reprises.

Pour peu qu'on ne prête pas trop attention à la prévisibilité des situations et aux qualités littéraires de l'ensemble (ou bien qu'on aspire à reprendre son souffle entre un Régis Jauffret et un Orion Scohy – et sans pour autant passer par un LévyMussoBussiDicker fatal), on pourra néanmoins passer un agréable moment de lecture. Ouf !
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Saint Jean de Luz, Muriel, une journaliste de 60 ans vient de rendre son dernier soupir à l'hôpital, succombant à une maladie en stade terminal, contre laquelle elle luttait depuis un an.

A Paris, Maxime, son fils, chercheur, apprend la nouvelle. Sonné par le décès de sa mère, il contacte les pompes funèbres locales pour organiser les obsèques qu'il programme pour le lendemain.

Il s'y rend seul, malgré la proposition de sa maîtresse qui souhaitait l'accompagner dans ce dur moment. Sur place, il se rend au crématorium à bord du corbillard, avec pour seul compagnon, le maître de cérémonie.

Deux heures plus tard, il récupère l'urne funéraire de Muriel et ne sachant qu'en faire, la glisse dans son panier, l'emmenant pour la dernière fois, faire son marché…

La couverture résume parfaitement la teneur de ce roman. On va suivre, le temps d'une journée, Maxime, qui se rend au pays basque pour l'enterrement de sa mère. Fils unique, n'ayant jamais connu son père, il affronte seul cette situation et doit prendre toutes les décisions attenantes, lui posant un certain nombre d'interrogations sur ce que sa mère aurait voulu.

Tout au long du récit, on suit donc tous ses faits et gestes du moment où il apprend le décès de sa mère à la fin de la journée de funérailles, avec en parallèle, les interventions de Muriel depuis l'au-delà, qui nous raconte sa vie, son fils et son ressenti par rapport aux décisions de Maxime au fil de la journée.

Je m'attendais à un roman déjanté mais il n'en est rien. Il y a bien des moments cocasses avec la directrice des pompes funèbres notamment mais Laurent Bénégui nous raconte surtout une histoire toute simple encensant la vie.

Ecrire sur le deuil n'est pas chose aisée sans tomber dans le pathos. L'auteur relève le défi en nous faisant d'un côté l'éloge d'une mère trop tôt disparue et de l'autre, il nous relate une histoire d'amour naissante, à la fois légère et facétieuse.

L'amour tient en effet une place importante dans ce récit mais aussi les plaisirs de la table. Avec Maxime, on sillonne le marché de cette petite ville basque, fleurant bon le foie gras, la charcuterie, le fromage et le piment locaux, on en a plus d'une fois l'eau à la bouche.

La part des anges est un roman singulier mettant en scène un héros qui l'est tout autant, avec un rapport décomplexé par rapport aux cendres de sa mère. Une ode à la vie agréable à lire et que je vous recommande si le sujet vous intéresse.
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Un roman assez différent des autres ( SMS , le jour où j'ai voté Chirac ) mais agréable à lire .
Maxime se rend au pays basque pour les funérailles de Muriel , sa mère . Il est dans un état second en assistant à la crémation et se rend compte qu'il ne sait absolument pas que faire de cette urne qui contient les cendres de cette mère qu'il n'a pas vraiment connue car , photographe , elle a beaucoup bourlingué à travers le monde .
Comme il a l'intention de se rendre au marché , il finit par mettre l'urne dans le panier à provisions et il entasse légumes , fruits , fromage , foie gras par dessus les cendres .C'est alors qu'il croise Maylis , l'infirmière de sa mère , jeune femme qui s'est attachée à sa cliente . Elle l 'accompagne au marché mais comment lui expliquer ce que contient le panier ?
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