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EAN : 978B08PQ4YTRP
308 pages
Julliard (21/01/2021)
3.96/5   61 notes
Résumé :
De son grand-père enterré à Cuba et de son père né là-bas, Laurent Bénégui ignorait presque tout. Jusqu’à ce que le destin s’en mêle et le conduise à enquêter. Il se souvient alors de Raúl Castro tirant à la kalachnikov sur des noix de coco dans la propriété familiale pour l’amuser ou de cette jeune Russe rencontrée au bord de la piscine d’un palace cubain à la fin des années soixante.

De révélations en coïncidences, entre Paris et La Havane, l’auteu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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« Les livres servent d'écrin aux vies, ils les tiennent à l'écart de l'amnésie, de la violence et de la désorganisation du monde. Voilà pourquoi il est nécessaire qu'ils n'en fassent qu'à leur tête. »
C'est avec cette si juste conclusion que Laurent Bénégui termine son extraordinaire quête familiale, du Béarn à Cuba, en passant par les champs de bataille de la Première guerre mondiale.
D'emblée, je suis impressionné par l'arbre généalogique inséré avant que ne débute le livre. J'y suis revenu souvent à cause du nombre élevé d'enfants, de petits-enfants et d'arrière-petits-enfants, souvent gêné par ces prénoms qui reviennent souvent : Léopold, Jean, René, Robert…
La couverture du livre édité chez Julliard est ornée d'une superbe photo montrant Léopold et Madeleine avec leurs cinq enfants. le sixième, René, est encore dans le ventre de sa mère et Léopold, le père de Laurent Bénégui, est assis sur les genoux de son père.
Auteur déjà apprécié dans La part des anges, Laurent Bénégui sait que son grand-père, Léopold, celui de la photo avec une belle moustache, a émigré en Oriente, à Cuba, au début du XXe siècle. L'auteur lui-même, à 8 ans, est allé là-bas, avec ses parents, pour voir son oncle Jean, sa tante Louisette et leurs enfants.
Cette même famille a débarqué en France en 1977, avec deux valises, ayant tout abandonné. Léopold, son père, un des six enfants du Léopold parti à Cuba en août 1920, avec Nicole, sa femme, ont accueilli ceux qui avaient tout laissé là-bas puis, soudainement, les deux frères, Jean et Léopold, se sont fâchés. Pour une histoire d'argent ?
Cela paraît un peu compliqué mais l'auteur décrit tout cela très bien et, je me répète, l'arbre généalogique est un précieux auxiliaire. Trouver la cause de la fâcherie motive Laurent Bénégui mais sa quête familiale va bien au-delà. Elle implique le contexte social et politique de ce qui a été l'environnement d'une nombreuse famille au cours d'un siècle pris dans le tourbillon de la révolution castriste.
En fait, avant Léopold, un autre Bénégui, Jean-Baptiste, son demi-frère, s'était installé près de Guantánamo, en Oriente, et avait réussi à monter une exploitation agricole florissante. C'est avec cette branche de la famille Bénégui que l'auteur devra prendre contact pour renouer le dialogue car Jean-Jospeph, petit-fils de Jean-Baptiste, marié à Magdelín, vit toujours à Guantánamo. C'est cette dernière qui sera décisive pour permettre à Laurent Bénégui - accompagné par Stéphane-France, son épouse, plus Lilou et Ilona, leurs deux filles - de retrouver, dans la sierra, le site abandonné de la finca Santo Domingo.
Là, Jean et Louisette avaient repris et développé la production de café, prenant le relais du régisseur installé après la mort de Léopold, le grand-père de l'auteur.
C'est un message reçu via Facebook, de la part d'une certaine Sandra, pas de la famille, ni membre de son cercle d'amis, que la quête familiale envisagée par Laurent Bénégui prend une tournure s'achevant avec beaucoup d'émotion dans un cimetière de Guantánamo. Sandra avait trouvé par hasard un triangle de métal, dans un chemin, à Bezannes, près de Reims. Sur cette pièce triangulaire, est gravé Léopold Bénégui, le grand-père de l'auteur, gazé en mai 1918, parti à Cuba deux ans plus tard et décédé le 17 septembre 1931.
Tout cela donne un livre passionnant, très instructif, plein de rebondissements. Il m'a permis de confronter ma vision de Cuba, en mars 2020, avec les observations de l'auteur. Moi aussi, j'ai constaté les conséquences du blocus étasunien sur la vie quotidienne des Cubains et c'est une honte qui n'est pas assez dénoncée.
On peut apprécier ou non le type de société mis en place par la Révolution castriste car elle a ses avantages et ses inconvénients mais les Cubains aiment leur pays, dégagent une joie de vivre toute simple et j'espère vraiment pouvoir retourner là-bas pour finir ma découverte de l'île, interrompue brutalement par la pandémie. Il nous restait à explorer l'Oriente, justement, cet Oriente que détaille si bien Laurent Bénégui dans Retour à Cuba. Tout un symbole pour moi !
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Dans un salon du livre à Besançon, Laurent Bénégui discute avec son collègue écrivain Jean-Luc Marty. Il lui parle de son lien familial avec Cuba, de son grand-père originaire du Béarn qui a émigré là-bas, à l'est, en Oriente, au début du XXe siècle, y a fait fortune, y est mort et enterré, de son père né là-bas, de sa mère qui ne manquait jamais une occasion de rappeler qu'ils seraient riches si la révolution cubaine ne leur avait pas confisqué leurs biens. Il se rappelle également être allé rendre visite en 1967 à son oncle et sa tante, coincés là-bas et n'ayant pu revenir qu'en 1977.
Son ami s'étonne qu'il n'ait pas déjà utilisé cette matière d'autant lui dit-il qu'il n'y a pas une histoire, mais trois, la première, celle de ton grand-père, la deuxième, celle de la révolution castriste et la troisième, la tienne.
L'idée fait son chemin, il en discute avec son éditeur comme il a coutume de le faire lorsqu'un roman commence à le démanger et celui-ci le pousse à écrire et lui prépare un contrat. Il hésite cependant encore un peu, quand voilà qu'il reçoit un message via Facebook d'une certaine Sandra qui a trouvé, près de Reims, en fouillant le sol une plaque en métal au nom de Leopold Bénégui. Il s'avère qu'elle a appartenu à son grand-père qui avait été gazé pendant la guerre de 14-18, cause de son décès précoce à Cuba.
Tout concourrait pour qu'il n'ait plus aucun moyen de renoncer à écrire ce livre.
En écrivant cette épopée familiale, Laurent Bénégui nous donne à lire un roman historique et un roman politique riche en aventures et en suspense. En effet, un mystère demeure dans cette famille, du moins pour lui. Quand son oncle, sa tante et leurs deux enfants ont pu, enfin, rentrer, ayant dû abandonner à Cuba tout ce qui avait de la valeur, ses parents les ont accueillis à bras ouverts, leur offrant l'hospitalité durant plus d'un an. Et pourtant, ils finirent par se déchirer pour des raisons obscures et son père, jusqu'à sa mort n'adressa plus jamais la parole à son frère. Quel avait été le motif d'une brouille aussi tenace ? L'auteur va donc mener son enquête et tenter de trouver la réponse. Pour cela, il va renouer certains liens familiaux, et nous emmener dans sa famille. L'arbre généalogique auquel le livre est dédié, inséré en début d'ouvrage sera d'une grande utilité, de même que la photo de couverture datant de 1931, présentant sa famille paternelle au grand complet.
Ce récit autobiographique, vivant, coloré m'a embarquée illico, captivée et tenue en haleine jusqu'au bout. Il m'a permis de vivre aux côtés de ces aventuriers du milieu du vingtième siècle qui, pleins de courage et servis par une nature luxuriante, n'hésitent pas à donner toutes leurs forces pour défricher et mettre en valeur ces terres vierges de la sierra et planter des caféiers, avec beaucoup de zèle et d'audace. L'auteur recrée merveilleusement la vie sur la finca et ses plantations de café avec toutes les perceptions sensorielles de l'éclosion des fleurs de café qui exhalent un parfum suave d'orange et de jasmin mélangés, aux petites cerises vertes qui vont mûrir lentement, se parant progressivement d'un rouge profond jusqu'à la récolte faite notamment par des ouvriers haïtiens.
Mais dès 1957, le mouvement révolutionnaire se met en place et les rebelles armés vivant dans la montagne n'hésitent pas à réquisitionner des vivres. À l'été 1958, les attaques organisées de rebelles se multiplient. La révolution triomphe officiellement le 1er janvier 1959. Les lendemains seront difficiles avec l'expropriation des propriétaires d'exploitations théoriquement au profit de ses travailleurs qui va impacter cette famille, et Laurent Bénégui les décrit toujours très bien laissant parler ses cousins et cousines. Il ne pouvait cependant pas terminer son livre ainsi et se dit qu'il se doit « de transmettre une expérience de chair et de mouvement » et décide donc de retourner à Cuba avec sa femme et ses filles. Ils atterrissent à l'aéroport José-Martì de la Havane et ont pour but d'aller en Oriente et peut-être retrouver la trace de la famille et la tombe du grand-père Léopold...
Cette fresque historique est un enchantement tant elle est racontée de façon vivante. Comme il est intéressant de découvrir cette période historique par le ressenti de gens qui l'ont vécue. Ces presque trois cents pages ont été pour moi un vrai coup de coeur.
J'ai eu la chance, il y a un an tout juste d'aller à Cuba et de visiter la moitié Ouest et le centre de l'île jusqu'à Santa Clara. En visitant le train blindé que Che Guevara et ses compagnons firent dérailler, j'ai appris que je me devais de rentrer, les frontières allant être fermées, satané virus !
Grâce à ce bouquin qui m'a déjà fait remarquablement voyager dans cette Sierra Maestra, j'ai pu anticiper la partie de l'île qu'il me reste à visiter et que j'ai encore plus hâte de découvrir depuis cette lecture.
Je remercie chaleureusement Lecteurs.com et les éditions Julliard pour m'avoir permis ce magnifique voyage historique.

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Nous sommes à la fin des années soixante, Laurent à huit ans lorsqu'il apprend qu'il a un grand-père enterré à Cuba. Durant trois années il passera les vacances d'été près de Guantanamo, une région sauvage et inconnue à l'époque. Dans l'immense plantation familiale il rencontrera même Raul, un ami de son oncle, qui lui cueillera des noix de cocos à la Kalachnikov.

Raul, ce joyeux luron n'étant autre que le frère du président Fidel et accessoirement ministre des armées.

Malheureusement pour Laurent Bénégui, lorsque les « cubains » viendront se réfugier en France, après la nationalisation de leur plantation par le régime castriste, tous ces formidables souvenirs seront brutalement rayés de l'histoire familiale par un désaccord entre son père et son oncle. Les deux hommes ne se parleront plus jusqu'à leur mort.

Mais lorsqu'une internaute lui envoie, par la poste, un triangle de métal qu'elle vient de déterrer dans un champ de l'Est de la France et qui porte le nom et le prénom de son grand-père, cette histoire, l'histoire de Léopold Bénégui, le romancier sait maintenant qu'il doit la raconter.

Un voyage dans le vingtième siècle en suivant les branches d'un arbre généalogique. D'un village du Béarn, aux tranchées de la Marne, d'une plantation de café à Cuba à un petit pavillon de banlieue en Seine et Marne, la famille Bénégui a pas mal bourlingué.
Patiemment , délicatement, Laurent l'écrivain - et aussi cinéaste, on se souvient de son très sympathique Au petit Margery en 1995- va dénouer les fils d'une brouille familiale survenue dans son enfance.

Récit autobiographique mais aussi roman d'aventure et essai géopolitique sur la guerre froide, «Retour à Cuba» est aussi drôle et passionnant que Tintin et les Picaros et avec un final presque aussi « angoissant » que "Sorcerers" le film de William Friedkin.

Le très beau voyage de ce début d'année.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il suffit de peu de chose.
Un morceau de métal enfoui dans la terre pendant un siècle, un nom gravé, une anecdote.
Parce qu'un jour dans un salon...
Lors d'une banale conversation avec un collègue écrivain.
Parce que le lecteur se faisait désirer...
Mais peut-être qu'au fond de lui, à son insu, murissait déjà l'idée de ce roman.
Il y a des familles.
Il y a des histoires de famille.
Laurent Bénégui, s'est souvenu.
Il s'est souvenu d'un grand-père.
Il s'est souvenu d'un pays.
Retour à Cuba, c'est un roman, mais pas que.
Où est la part inventée ? où se trouve la réalité ?
Il y a sa mémoire, ce dont il croit se souvenir et puis il y a les autres.
Ceux qu'il avait perdu de vue, avec qui il renoue dans l'espoir de retrouver ses racines.
Il y a aujourd'hui, ces "survivants" qui racontent.
Il y a hier, ce passé qu'on a voulu oublier.
Il y a les secrets de famille.
Il y a le retour à Cuba.
Avec sa femme et ses filles, sur les traces, sans doute effacées, qu'ont laissés les siens.
Bénégui raconte.
Et dans son histoire familiale, il y a aussi la grande histoire de cette île.
Ce qu'elle était quand Léopold a débarqué juste après la Première Guerre mondiale.
La révolution et ce qu'elle est devenue ensuite.
La vie de la famille Bénégiu (le véritable patronyme) et la vie des Cubains.
J'ai aimé ce voyage que m'a proposé l'auteur.
Le voyage dans la mémoire collective et le voyage dans le temps.
J'ai enregistré les images et écouté les témoignages, comme si j'y étais, là, assis sur une chaise à ses côtés. J'ai posé mes valises, en même temps que lui, sur le sol cubain. J'ai pris la route cahoteuse à la recherche des vestiges de son passé familial. Je me suis imprégné des ambiances retracées.
J'ai aimé cette saga et peut-être qu'un jour j'aurais le plaisir de vous revoir, Mr Bénégui, et d'évoquer, avec vous, cette lecture qui m'a passionné.
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Dans l'ascendance de l'auteur, plusieurs personnes ont vécu à Cuba, y sont nées ou y sont mortes, comme son père et son grand-père. Laurent n' a jamais attaché grande importance à l'histoire de sa famille, jusqu'au jour où , par le plus grand des hasards, on lui envoie un morceau de métal gravé par son grand-père, sans doute dans les tranchées de la grande guerre. Et c'est le déclic qui l'incite à enquêter sur son passé, à en faire un roman : n'est-il pas romancier ?
Il retrouve en France quelques cousines qui ont connu Cuba, arrive à les interroger, à les enregistrer, à les filmer. A partir de là, son roman se divise en deux parties. D'une part, il décrit les démarches faites pour établir ces contacts, les astuces utilisées pour faire parler ces témoins , puis il oublie la caméra pour nous plonger dans la vie mouvementée de ses ancêtres. J'ai pris bien du plaisir à visiter ce pays haut en couleurs, mais une fois lancé, j'ai souvent dû freiner car l'auteur repassait à la création de son roman. de la frustration à chaque fois !
Il n'empêche, Laurent Bénégui raconte bien l'histoire de Cuba, depuis le début du siècle et la vie insouciante des planteurs de café jusqu'à la nationalisation de leurs biens par le régime de Fidel Castro et la fuite des « Franceses »
A la page 220, l'auteur avertit qu'il écrira la suite de son roman sur place, car il ne peut plus résister à l'envie de retourner dans les Caraïbes. Il retrouvera l'endroit où il passa une partie de son enfance, et l'émotion sera forte malgré la déception de redécouvrir un pays délabré. Je n'ai pas apprécié cette dernière partie, constituée surtout par le récit de mille et une péripéties tragico-comiques. Manifestement, il ne s'attendait pas à tomber sur des commerces inexistants ou fermés, sur de rares hôtels vides, sur des routes à peine carrossables, à craindre la panne d'essence, à devoir faire la file pour dénicher quelque nourriture. Tout cela en entraînant avec lui ses deux filles adolescentes et son épouse, cette dernière étrangement absente du roman, qui semble accepter sans dire un mot les risques que prend son mari pour aller au bout de son rêve. A l'opposé de plusieurs femmes de son arbre généalogique, qui eurent un rôle actif dans la saga Bénégui.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Le bâtard le plus célèbre de Cuba, c’était Fidel lui-même.
- Comment ça ?
- Son père, Don Ángel Castro, était un riche planteur de Birán, pas très loin de chez nous… Il préférait sa cuisinière créole à sa femme, et lui a fait plusieurs gosses, dont Fidel et Raúl. Sauf que le père a mis des années à les reconnaître. Tradition catholique, interdiction du divorce, peur de perdre la moitié de sa fortune en cas de séparation, etc. Du coup, Fidel a porté le nom de sa mère, Ruz, jusqu’à ses dix-sept ans.
(page 168)
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Les laboureurs le savent, les pierres et les objets enfouis remontent à la surface. En fait, c’est la terre qui s’enfonce autour d’eux sous l’effet de la pluie, de l’incessant labeur des lombrics et de la succession des périodes de gel . Il n’en va pas autrement des souvenirs, qui ressurgissent à la suite de répétitives décantations.
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Mes investigations ne m’avaient pas permis de déterminer s’il avait débarqué à Cuba pour fuir l’individu qu’il était devenu au fond des tranchées ou si, depuis toujours, il rêvait d’une vie meilleure. Toutefois, à l’heure où les peuples traversant la Méditerranée inquiétaient nos sociétés, nous devions nous souvenir que nombre de nos ancêtres avaient été les premiers à fuir la misère et les guerres, à chercher le salut sur une autre rive.
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Montant en direction d’un col, nous découvrîmes, virage après virage, l’immense vallée étendue à l’ouest, camaïeu de forêts et d’essences tropicales qui semblaient avoir absorbé toute trace humaine. Nous contemplâmes ce paysage inchangé que les nôtres avaient parcouru avant nous, et je fus envahi d’un inaltérable sentiment d’allégresse et de liberté qui n’allait plus me quitter de la journée.
(page 267)
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Sur les murs voisinaient, pêle-mêle, un poster du Che, une photo jaunie de Fidel Castro, un cadre à ampoules clignotantes avec une image de la vierge Marie et une multitude de vignettes colorées et naïves d’orishas, les principales divinités de la santería.
(page 224)
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Videos de Laurent Bénégui (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Bénégui
Vanessa Springora et Laurent Bénégui présentent "Retour à Cuba"
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