J'aurais aimé te dire

une relation fils /mère.
une Relation toxique, une emprise.

Une plume très agréable en forme de lettres/ ou de journal intime.
Poétique, une très belle surprise.

Ça monte crescendo.
Merci pour la découverte.
une autrice de talent à suivre.
jvais noter ces autres oeuvres

C'est un roman à plusieurs voix, entre journal intime et récit épistolaire trois destinées se dévoilent. Au centre, il y a Sophie dont la vie bascule à la mort de ses parents, il y a aussi Martin, le fils de Sophie, un garçon intelligent et sensible et il y a Madeleine, la voisine, qui va lier des liens plus étroits avec le duo mère-fils. le lecteur navigue entre différentes époques, différents points de vue jusqu'au dénouement où tous les horizons se rejoignent. Les références temporelles sont bien choisies et nous renvoient rapidement d'une époque à une autre. Il est question d'amour filial, de rencontres, du plaisir de partager et de se souvenir.
Un roman bien construit mais qui m'a malheureusement tenue à distance. Je n'ai pas été touchée comme je pensais l'être. Ce roman n'en reste pas moins une lecture agréable qui nous rappelle que le temps passe vite et qu'il est important de savoir en apprécier chaque minute.

« J'aurais aimé te dire », Blandine Bergeret.

A Dijon, Sophie, dix-huit ans, voit sa vie brusquement bouleversée.
Vingt ans plus tard, la maladie fait son apparition.
L'occasion pour Sophie d'écrire à son fils, Martin, et de lui narrer leur vie. À deux, et à trois avec la voix de Madeleine, leur voisine et grand-mère de substitution, Sophie évoque dans ses lettres la mémoire des années après-guerre. Des anecdotes, des questionnements, des joies, des désillusions. Deux femmes, deux générations, deux écoles de vie, Martin au centre et un drame qui s'immisce au présent.
C'est le 2ème roman de Blandine Bergeret que je lis.
Les sujets diffèrent mais la plume reste la même : délicate, touchante, poignante, remplie d'émotions. Un vrai concentré d'amour et une fin déroutante.

Après "Elle voudrait des étoiles...", Blandine Bergeret nous parle de nouveau de maternité dans "J'aurais aimé te dire". Dans ce livre, on explore le côté fusionnel de Sophie et de son fils Martin, et l'amour transgénérationnel qu'ils entretiennent avec Madeleine, leur voisine et amie. Sophie fait défiler avec tendresse les souvenirs de sa vie depuis Martin, dans une série de lettres qu'elle lui adresse.
Si j'ai parfois été surprise par le style télégraphique de certains passages, j'ai trouvé ce livre d'une grande douceur. C'est une histoire de femmes et de mères que nous raconte Blandine Bergeret, et elle nous montre si bien que chaque femme se nourrit de sa propre histoire pour devenir mère. L'histoire de Madeleine, à la fois rigide, intransigeante et aimante, qui ne comprend pas ses manques et finit toujours par se victimiser, illustre brillamment l'écart qui peut parfois exister entre les générations.
Cette histoire m'a beaucoup touchée, les derniers chapitres m'ont noué la gorge. Un beau moment de lecture.

Sophie , 18 ans vit un drame dont elle se relève grâce à son fils Martin et à sa voisine Madeleine qui les prend sous son aile protectrice. 20 ans plus tard un autre drame se profile sous la forme de la maladie...
Sophie décide alors de raconter par écrit les belles années qu'ils viennent de vivre.
Belle histoire, belle plume j'ai bien aimé malgré un début un peu difficile mais on devient vite accro.

Deuxième roman de Blandine et 2eme réussite ! un roman à 3 voix plein d'émotions et de sensibilité.
Sophie a 18 ans quand elle perd ses parents, elle part à la dérive mais a très rapidement un enfant. elle remonte la pente grâce à une voisine âgée qui devient sa grand mère adoptive malgré ses positions bien tranchées. Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille et bientôt, Sophie fera face à un nouveau défi.

Une histoire peut-être difficile à raconter, jamais prévisible, une belle écriture et des personnages bien construits. Un roman qui se lit d'une traite. Je lirai du même auteur "Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux"

Paquita 75019
J'ai trouvé que le style péchait par trop de simpliciité  et qu'il gagnerait à être plus soutenu, plus riche

Je n'ai pas compris le choix des 3 polices de caractère différentes car le lecteur voit bien que la narratrice n'est pas la même. Mais j'imagine que l'autrice avait certainement une raison

Le récit
J'ai beaucoup aimé la construction, cette alternance de 3 chapitres entre journal intime et récit épistolaire ; Sophie, la maladie et Madeleine. Je trouve que cela donne du rythme et du souffle à l'histoire

Concernant la maladie, j'ai tout de suite pensé à la tumeur au cerveau mais je croyais qu'il s'agissant de Sophie jusqu'à ce que je comprenne qu'il s'agissait de Martin. J'ai trouvé que cette découverte a été amenée subtilement.

L'histoire de Martin est très poignante mais je n'ai pas été autant émue que j'aurais dû l'être par cette histoire tragique même si vous la décrivez de manière très sensible, très subtile, sans pathos
Je souhaite préciser que mon vécu actuel explique peut-être cette distance ou ce détachement

Le suspense est bien maintenu : quelle est cette maladie ? Qui frappe-t-elle ? Martin va-t-il s'en sortir ? Pourquoi Sophie est-elle restée enfant unique ?

Les personnages
Sophie : malgré un drame qui la frappe très tôt et un parcours tourmenté et sordide, sa personnalité, aux contours flous, manque d'épaisseur et de densité
Mère fusionnelle aux angoisses peut-être excessives. Dans quelle mesure ne pressentait-elle pas la fin tragique et prématurée de son fils ?

J'ai été touchée le fait que cette mère rédige un roman familial destiné à Martin et qu'il ne lira jamais. Mais ne l'écrit-elle pas aussi pour elle-même ?

Madeleine : le personnage le plus riche, le plus complexe et le plus intéressant
La mère et la grand-mère de substitution bien qu'elle ne semble pas, à mes yeux, pétrie d'un amour maternel excessif. Considère que Sophie est en revanche une mère trop angoissée , trop fusionnelle avec Martin dont elle semble minimiser, les premiers temps, la maladie

Une vielle dame digne, bienveillante et secourable mais qui révèle intrusive et impérieuse. Elle porte souvent sur Sophie des jugements, animés par une morale conservatrice pour ne pas dire réactionnaire et un écart générationnel, pas toujours complaisants

Elle a tendance à s'immiscer dans la vie de Sophie, s'approprier Sophie ainsi que Martin : « Nous allons avoir une fille » «Mon Titi », le baptême « à son grand soulagement » (malgré le manque d'éducation religieuse de Sophie), le choix des parrain-marraine (dont elle) etc..

Relate elle aussi une partie de son roman familial ce qui nous donne un aperçu de la vie d'une famille nombreuse et pauvre durant l'Occupation

Martin ne s'exprime jamais et nous le découvrons grâce aux relations de Sophie et Madeleine. J'aurais pu en être frustrée, bien au contraire, j'ai trouvé ce parti pris intéressant

La maladie : L'atmosphère à l'hôpital, l'évolution de la maladie, la douleur et le courage de Sophie sont très bien décrits, avec un bon équilibre entre force et douleur maternelles

Votre roman a beaucoup d'échos en moi : l'alcoolisme qui a frappé dans un passé déjà lointain une partie de ma famille, le prénom Martin, l'hospitalisation de Martin
Mais ce n'est pas pour ces raisons de « proximité » que j'ai été parfois touchée. Je me suis détachée de mon histoire personnelle pour entrer réellement dans votre roman


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Un roman qui donne à entendre avec une grande justesse de ton deux voix, deux histoires qui se croisent et deux regards sur la vie. Quand Sophie devient brutalement orpheline de père et de mère, à dix-huit ans, Madeleine, sa voisine, déjà âgée, la voit sombrer et décide de voler à son secours. Elle devient l'amie sincère, la mère et la grand-mère de substitution d'une jeune femme qui peine à trouver ses marques. Rien de mièvre dans ce récit qui évoque de manière poignante des épreuves douloureuses et qui célèbre, sans jamais peser, les vertus de l'amitié et de l'entraide intergénérationnelle.

Deuxième roman lu et validé! Encore une belle démonstration d'écriture qui m'a touchée, amusée, intriguée et aussi bouleversée!
Le coeur d'une maman tourmentée, les choses de la vie heureuse ou malheureuse...ce livre est rempli d'Amour et de réalisme.
Merci pour ce moment !