Quelle claque ! Les illustrations sont naïves et très prenante. Comment ne pas fondre devant cette "géante" amoureuse de son "petit" homme ? Les étapes du parcours amoureux contrarié sont décrits à merveille dans cette BD. Aucun texte pour laisser de la puissance aux illustrations. Qui d'ailleurs parlent d'elles-mêmes.
A voir et à revoir, surtout dans les périodes troubles où par amour (ou manque d'amour) on peut sombrer dans la folie.
Bonne lecture :)
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Voila une BD extrêmement belle, qui se propose de nous montrer de manière imagée la vie d'une femme dont la petite vie bien rangée bascule, suite à une rupture amoureuse.
Le dessin, absolument magnifique, nous mène dans l'univers du conte et de l'allégorie. L'héroïne se découvre elle-même, presque malgré elle, à travers ses monstres, à travers sa beauté, tout à la fois effrayante et terriblement attachante.
Cette BD sans texte s'appuie beaucoup sur l'imaginaire, suggère beaucoup, et pourtant tout ce qui nous est donné à voir ou à deviner a quelque chose de vraiment concret, d'intime et de vrai. Ce n'est pas la moindre des prouesses de ce livre féminin à plus d'un sens, qu'il faut lire et partager.
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On tourne les pages de cet album comme pour combler un appétit sans faim. On en ressort mal aise et c’est probablement pour cette raison qu’on y replonge immédiatement.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Un conte fantastique, érotique, problématique, exotique, magnifique : un ovni en « -ique ». Il y a parfois des albums qu’il est juste impossible de résumer : Azolla fait partie de ceux-ci.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Karine Bernadou happe son lecteur par sa petite musique lancinante jouée par une femme dominatrice en quête de lumière, son trait expressif, sa bichromie rouge et bleu à l’érotisme suave.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Beauté et monstruosité : Karine Bernadou
Depuis son premier album publié en 2007, Karine Bernadou met fréquemment en scène des personnages féminins qui se débattent avec leurs difficultés à rentrer dans un espace assigné : une maison, un corps, une sexualité, pas toujours aussi lisses et proprets qu'attendu. En découlent tantôt une drôlerie incongrue, dans ses albums comiques, tantôt une monstruosité impressionnante, dans sa veine plus poétique. Cette part de bizarre, est-elle là dans ses livres pour être exorcisée et purgée ? Ou au contraire, pour apprendre à l'apprivoiser ? Karine répondra aux questions sur son oeuvre après un temps de dessin en live et en public.
Animé par Annaïg Plassard dans le cadre du festival Quai des Bulles.
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