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Citations sur La liberté, pour quoi faire ? (33)

Il faut se hâter de sauver l'homme, parce que demain il ne sera plus susceptible de l'être, pour la raison u'il ne voudra plus être sauvé. Car si cette civilisation est folle, elle fait aussi des fous.
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Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.
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La menace qui pèse sur le monde est celle d'une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu'importe ! de l'homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l'existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d'un mammouth sur les bords du Lac Léman. Ne croyez pas qu'en parlant ainsi je fasse seulement allusion au communisme. Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l'hitlérisme, que le monde moderne n'en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes.
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L'optimisme est un ersatz de l'espérance, dont la propagande officielle se réserve le monopole. Il approuve tout, il subit tout, il croit tout, c'est par excellence la vertu du contribuable. Lorsque le fisc l'a dépouillé même de sa chemise, le contribuable optimiste s'abonne à une revue nudiste et déclare qu'il se promène ainsi par hygiène, qu'il ne s'est jamais mieux porté.
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Un homme raisonnable, en effet, ne saurait aujourd'hui se faire beaucoup d'illusions touchant le pouvoir dont il dispose sur les consciences, car il y a une technique du mensonge, et la vérité ne dispose d'aucune technique.
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La civilisation des machines ne saurait se concevoir sans un matériel humain toujours disponible. Le problème de la justice sociale est intimement lié à celui de la constitution d'un matériel humain ; c'est pourquoi les démocraties, comme les dictateurs, s'y intéressent tant. Un matériel humain doit être convenablement entretenu ainsi que n'importe quel matériel, mais la liberté, loin de favoriser son rendement, ne ferait que le diminuer en quantité comme en qualité.
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L'humanité a été victime jusqu'à ce jour de beaucoup d'expériences, mais ces expériences étaient jadis des expériences empiriques, elles étaient faites au petit bonheur, elles se contredisaient souvent les unes les autres. C'est pour la première fois qu'elle entre dans un laboratoire admirablement outillé, pourvu de toutes les ressources de la technique et dont elle peut sortir mutilée à jamais.
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Le premier signe de corruption, dans une société encore vivante, c'est que la fin y justifie les moyens. Mais la preuve que la nôtre n'est plus vivante, c'est que les moyens sont devenus la fin. Ils n'ont ainsi besoin d'aucune justification.
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La civilisation ne doit pas être, à présent, seulement défendue. Il lui faut créer sans cesse, car la barbarie, elle, ne cesse de détruire, et elle n'est jamais plus menaçante que lorsqu'elle fait semblant de construire à son tour.
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Il ne s'agit pas de détruire les machines, mais de faire face à un risque immense qui est l'asservissement de l'humanité, non pas précisément aux machines, ainsi que voudraiente le faire dire les imbéciles, comme si nous nous attendions à être menés un jour aux champs par un petit robot à roulettes, comme des oies - et encore, après tout, quo sait ?... Non pas l'asservissement aux machines, mais l'asservissement à la collectivité propriétaire des machines.
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