Sa femme

Un récit qui me laisse perplexe ! J'ai apprécié la façon dont Emmanuelle Bernheim dresse le portrait de Claire, en nous plaçant en position de voyeur ou tout au moins de spectateur, sans vraiment de dialogues et avec très peu de descriptions. Rien qu'avec de petits détails, quai insignifiants, le lecteur arrive à cerner Claire et s'attache à elle. de ce point de vue c'est très réussi. La plume est belle, simple et minimaliste sans être plate. Malheureusement l'histoire, elle, est plate. Certes il y a une chute, mais une telle histoire mérite-t-elle plus d'une quinzaine de pages. Ou alors, il faudrait en parallèle qu'il y ait le récit avec un point de vue centré sur Thomas. Je reste un peu sur ma faim, c'est ou trop long ou trop court. Malgré l'écriture élégante je pense que j'oublierai très vite ce roman.

C'est court mais puissant. La rencontre d'une femme et d'un homme, tout simplement mais j'ai trouvé dans cette écriture une fine analyse de l'homme, à travers le personnage de Thomas, ses dits et ses non-dits et de la femme, Claire, qui imagine la vie de Thomas et souffre , évidemment...

Petite découverte d'un soir, parfait pour passer la soirée quand on a oublié son livre au bureau.
Je découvre ici un auteur que je ne connaissais pas du tout, et je suis ravie de cette rencontre. L'écriture est fluide, simple et presque poétique. le style m'a tenu en haleine du début à la fin.
L'histoire est toute simple, une jeune femme docteur vit sa vie de médecin débutant avec la régularité des consultations et sans grande surprise. On vole son sac, coup de tonnerre dans un ciel bleu. Un homme vient le lui rapporter et tout démarre. Tout est vu et vécu à travers son regard et ses propres pensées, aucun élément étranger n'est accepté ou même proposé.
La fin est surprenante, même si en y réfléchissant, on aurait pu ou du s'y attendre.

L'auteur nous offre une histoire très surprenante : la relation que Claire à vis à vis de Thomas est très spéciale. le lecteur rentre presque dans le rôle de voyeur, ce qui déplaira surement à quelques uns. Cette impression est renforcé par le vocabulaire simple, la rapidité des actions et la facilité avec laquelle on lit ce livre. C'est surtout ça, qui est dérangeant : on est dans un rôle de voyeur et c'est tellement bien écrit qu'on apprécie.

Cependant, Claire reste un personnage très attachant : beaucoup de femmes pourront se reconnaître en elle. Seuls ses sentiments, plus que passionnés, marquent une limite entre la plupart des lecteurs et l'histoire.

Emmanuèle Bernheim à un style d'écriture bien à elle : a la fois dérangeant et agréable. Dans Sa Femme, les actions s'enchaînent à une allure folle : on a plus le temps de réfléchir, ce qui s'accorde très bien avec la passion De Claire. Cela étant dit, cela n'est pas forcément toujours très agréable : on a vite l'impression de subir le livre.

Sa Femme à reçu le Prix Médicis de 1993, et cela est compréhensible par bien des aspects. Emmanuèle Bernheim saura vous entrainer dans son monde : il serait dommage de ne pas en prendre le risque.
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Un style d'écriture très froid et peu empathique qui ne m'a pas embarqué du tout, mais je comprends qu'il puisse plaire à beaucoup, au vu des différents prix gagnés par l'autrice. Il en faut pour tous les goûts, même si j'aurais préféré que ce roman soit pour le mien également ;)

Première rencontre avec cet auteur avec ce bref récit d'une histoire d'amour entre un médecin femme et un chef de chantier... de la rencontre au démarrage de la vie commune avec un mensonge au départ qui sera révélé... je n'ai pas grand chose à en dire, l'écriture est simple et efficace, en peu de mots tout est dit. Pour autant, je reste presque dubitative comme une idée de « tout ça pour ça ? »