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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela fait plus de trois semaines que je lis ce livre et il m'a paru interminable. J'ai souvent eu envie de le laisser de côté mais il y a un je-ne-sais- quoi qui m'a retenu.
La couverture du livre est très mielleuse : on voit un couple tendrement enlacé sous un décor idyllique et on imagine déjà une histoire à l'eau de rose. Mais détrompez-vous ! C'est une histoire qui parle essentiellement de la Seconde guerre mondiale, notamment l'occupation de la Grèce par l'Italie. L'auteur nous présente également l'histoire de ce pays depuis les années 1940 jusqu'à la guerre civile qui l'a déchiré. Je ne connaissais pas cette partie de l'histoire et j'ai appris quelques éléments intéressants.
Mais le centre de l'histoire se trouve dans l'île de Céphalonie : les villageois vont devoir subir les envahisseurs allemands et italiens. Certaines familles auront à héberger des officiers italiens : c'est dans ce contexte que Pélagia et Antonio se rencontrent. J'ai trouvé le capitaine Corelli totalement charmant, drôle et c'était difficile de ne pas l'apprécier même si il a envahi le pays. Quant à Pélagia, ses traits de caractère ont été extrêmement bien travaillés par l'auteur et je me suis attachée à elle, à sa famille, à ses voisins, à Psipsina, à sa petite vie quotidienne, aux superstitions et aux traditions du village.
Le style d'écriture est vraiment magnifique, clair et limpide. C'est à la fois un roman historique, un roman d'amour, des destins qui vont se séparer par la force des choses, des atrocités de guerre horribles …mais l'auteur a encombré le récit de beaucoup trop de détails. Peut-être que j'étais impatiente de connaître ce qui arriverait à Antonio et Pélagia mais il y avait souvent des chapitres sans grande consistance. La fin m'a énormément déçue car il se base sur un malentendu que je n'arrive pas à admettre. Je ne peux pas en dire plus sinon je dévoilerai toute l'histoire mais les raisons invoquées par le protagoniste ne m'ont absolument pas convaincue...
C'est un ouvrage difficile à juger mais malgré ses nombreuses qualités, je ne peux pas mettre une note supérieure.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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A travers l'histoire de Pélagia, la fille du médecin de Lixouri, ville de l'île de Céphalonie en Grèce, c'est l'histoire de l'île (et de la Grèce) qui nous est racontée, pendant et après la deuxième guerre mondiale. Occupation italienne, occupation allemande, guerre civile, tremblement de terre, les malheurs se succèdent. Au milieu de tout cela, malgré les difficultés, les héros tentent de survivre en restant fidèles à leurs convictions.

Dans son style La mandoline du capitaine Corelli fait assez penser à Des oiseaux sans ailes, du même auteur et que j'avais beaucoup aimé: grande fresque sur fond d'histoire pas forcément très connue (en tout cas pas par moi), nombreux personnages, narration multiple laissant à l'occasion la parole à des personnages historiques. Mais là je suis plus réservée (déçue, peut-être, à la hauteur de mes attentes). J'ai trouvé certains personnages caricaturaux ou stéréotypés. Les soldats italiens sont de joyeux drilles amateurs de musique, de bon vin et de belles filles. Il n'y a qu'un seul fasciste en Italie, c'est Mussolini. Les soldats allemands, par contre, sont beaucoup plus rigides. Tous de bons nazis, ils ne plaisantent pas avec la supériorité de la race aryenne et les Grecs n'en font pas partie. Quant au communiste, c'est l'homme au couteau entre les dents. le résultat c'est que si j'ai lu tout le début facilement, à la fin j'ai commencé à trouver ça fastidieux.

Restent des personnages attachants et sympathiques, un réel talent d'écriture et une histoire d'amour charmante et romantique qui m'a arraché une ou deux larmes. Ca m'a aussi donné une idée de l'histoire de la Grèce à cette époque. Un sujet à explorer plus à fond.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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La vie était paisible, presque bénie par les dieux, sur l'île grecque de Céphalonie. Mais ça c'était avant ! En 1939 les italiens débarquent sur l'île pour l'occuper. Contre toutes attentes, ils sont plutôt gentils, serviables, il est apparemment difficile pour les habitants de les détester. Malheureusement cette presque tranquillité est de courte durée car les allemands prennent la relèvent et sont beaucoup moins joviaux. Ils sont indifférents et sans pitié. Quand la guerre se termine, c'est la débâcle, nombre d'italiens et de grecques meurent dans une tuerie sans nom.

Depuis le début de la guerre, les grecques revendiquent leur territoire et s'organisent en groupuscules communistes, qui va prendre le pouvoir dans un pays qui peine à se relever. Quelques années plus tard le sort s'acharne, un tremblement de terre ravage l'île mais fédère les habitants qui s'entraident. Au coeur des tournants de l'Histoire, on trouve aussi une belle histoire d'amour interdit entre la belle et jeune Pélagia et ce fameux capitaine Corelli.

Ce roman est un pavé, et je déteste ça ! Mais il m'a transportée, la lecture a été assez fluide et rapide même si certains passages ne m'ont pas parue nécessaires. Je l'avoue le sort de la Grèce pendant la deuxième guerre mondiale m'était inconnue et j'ai beaucoup appris sur le sujet. Les personnages principaux sont forts, indépendants et ne se laissent surtout pas faire. Pélagia et son père ne lâchent rien de leurs idéaux, ils sont tous les deux libres et rien n'y personne ne changera cela, à moins que la nature ne s'y mette...

Un chapitre en particulier m'a beaucoup fait rire, la brochure sur Mussolini (chap. 35, p. 354). L'humour de l'auteur est percutant, teinté d'ironie ce portrait de Mussolini est grinçant. C'est aussi un aspect important de ce roman, l'humeur dans ces moments graves et importants de l'Histoire permet aux lecteurs de respirer.
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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