AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 114 notes
5
8 avis
4
15 avis
3
13 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un Cthulhu sans le côté sinistre et possédé. L'interprétation du mythe est drôle et originale. Avoir lu du Lovecraft aide à goûter le contrepied.
Commenter  J’apprécie          00
Comment résumer l'histoire ? Commençons par Ingrid. Ni belle ni moche, la trentaine, pas de métier fixe, pas de mec fixe non plus, le dernier en date était un genre de sataniste déjanté qui opérait des séances de magie zarbi pendant qu'elle dormait et lui racontait des trucs de plus en plus étranges . A tel point qu'elle l'a virée. Bref, Ingrid, à qui il n'arrive que des tuiles. Par exemple ce mec qui l'aborde discrètement dans le métro parisien, en l'appelant par son nom, et ... lui sert les mêmes trucs bizarres que son ex.
Complot ? Caméra cachée ? Non. Tout simplement L Univers à sauver. Entre des hybrides humain-grenouille, des hippies crétois, des musicologues autrichiens - et j'en passe, Ingrid devra faire le bon choix pour assumer sa destinée.
Bref, poilant
Commenter  J’apprécie          20
Le chanteur de Ludwig von 88, également écrivain, s'attaque au mythe de Cthulhu et à l'univers de Lovecraft avec son humour bien trempé et son sens de la formule décapante.
L'héroïne, Ingrid, est une jeune Parisienne au chômage, un peu loseuse, qui enchaîne les mecs et les contrats précaires. Jusqu'à ce qu'un jour, les services secrets débarquent chez elle et la questionne sur son dernier ex. A partir de ce moment, elle se fait suivre dans le métro et rencontre des gens un peu louches qui lui expliquent qu'elle est le centre du pentacle qui va permettre la libération de Cthulhu. ça va être l'occasion pour elle de faire connaissance avec le panthéon lovecraftien (dont elle ignorait tout jusqu'à présent) et de cotoyer ses adorateurs. Ainsi quatre sectes vouant un culte aux bestiaires monstrueux lovecraftien l'approchent : l'American Dagon Scuba Diving Society et ses hommes poissons d'Innsmouth ; les Satanistes de l'amour vouant un culte à Shub-Niggurath et à l'amour libre ; sans oublier la DUMF et sa musique dodécacophonique à la gloire d'Azatoth ; les tarés scientifiques misogynes de Jésus Higgs Dieu-Boson Yog-Sothoth. Plus Nyarlathotep qui agit en sous-marin. Ces factions s'affrontent entre ceux qui pensent que Cthulhu doit être réveillé et ceux qui ne le veulent pas et considèrent qu'Ingrid est la clé de tout ça. Elle apprend également que son ex que les services secrets recherchent fait partie d'un de ces groupes et aurait volé un sous-marin nucléaire dans le Pacifique. Problème : elle s'en tape complètement et prend tous ces gens pour de simples illuminés, qu'elle n'accepte d'écouter et de visiter à travers l'Europe que par curiosité.
Ce n'est pas un grand roman mais c'est sympa. C'est très bien écrit et Karim Berrouka a un excellent style et un humour qui fait toujours mouche, et on sent qu'il maîtrise bien Lovecraft. Par contre ça manque quand même un peu de rythme. C'est peut-être fait exprès du fait du je m'en foutisme de l'héroïne et son manque d'implication dans la quête qui lui est confiée, mais ça s'en ressent sur la lecture. Mais ça reste un bon bouquin bien distrayant.
Commenter  J’apprécie          10
Revoici Karim Berrouka, chanteur du groupe punk rigolo Ludwig von 88, qui s'attaque cette fois au Mythe de Cthulhu. Il nous présente son héroïne, Ingrid Planck qui va découvrir être la seule constante dans un univers délirant. En effet, cette trentenaire parisienne typique est contactée par cinq factions « cultistes » qui veulent soit détruire le Grand Cthulhu soit provoquer son retour.
Suite à une sorte de blague cosmique, notre pauvre Ingrid se retrouve Centre du Pentacle et chaque fois qu'elle sort de chez elle rencontre des mecs complètement fracas. La voilà donc contrainte d'écouter les élucubrations des Adorateurs de Dagon (dont l'église se trouve confronté à un schisme) ou des laudateurs de Shub-Niggurath. Et pendant ce temps, le Grand Cthulhu attend en rêvant depuis bien trop longtemps.
En dépit d'un côté un peu redondant dans les premiers chapitres (L'héroïne voyage et rencontre des cultistes toujours plus frappadingues), CELLE QUI N'AVAIT PAS PEUR DE CTHULHU constitue un roman amusant et efficace qui remet un peu d'humour dans un univers lovecraftien de plus en plus encombré. Jacques Finné disait déjà, voici 40 ans, « le mythe de Cthulhu est aujourd'hui devenu aussi monstrueux que le dieu qui lui donne son nom ». Que dirait-il aujourd'hui devant la profusion d'oeuvres estampillées du Grand Ancien Endormi ? Comme disent les critiques sérieux, CELLE QUI N'AVAIT PAS PEUR DE CTHULHU est donc un livre « nécessaire », afin de délirer un peu entre deux bouquins (trop ?) sérieux se référant à Lovecraft. Ici, les références sont nombreuses et le lecteur adepte du Vieux Gentleman de Providence s'amusera à les référencer.
L'humour, pour sa part, fonctionne de belle manière, en particulier pour les différentes sectes aux pratiques improbables : les hippies partouzeurs de la Chèvre aux Milles Chevreaux (pire que les allumés de Krishna, ne manque que la paix l'amour la liberté et les fleurs), l'Eglise du Christ quantique Higgs Boson, les anti mélomanes vénérant Azatoth (« Tout pour le trash ! »), les Profond de l'American Dagon Scuba Diving Society, etc. Karim Berrouka en profite pour se moquer de toutes ces religions aux croyances ridicules et à leur improbable Messie. Les titres de chapitre sont, eux aussi, référentiels et bien trouvés. Bref, CELLE QUI N'AVAIT PAS PEUR DE CTHULHU ne se moque pas de son sujet mais le traite avec la dérision nécessaire, sans – heureusement - verser dans la parodie à gros sabots (dans le style des illisibles LORD OF THE RINGARDS) où trois jeux de mots foireux font office de comédie trop drôle (ou pas).
On fait donc gaffe aux Anciens (« ils font trembler la terrer, font déborder la mer'), on apprécie le style efficace, travaillé mais sans lourdeur (là aussi pas la peine d'essayer de copier HPL, les phrases boursouflées il faisait ça très bien mais ceux qui ont tenté de l'imiter ce sont bien vautrés) et des descriptions convaincantes parfois carrément lyriques voire poétiques, comme quoi la déconnade c'est sympa mais sur 400 pages mieux vaut garder quelques cartouches en réserve pour le grand final façon Horreur Cosmique.
Un bon moment à conseiller particulièrement aux amateurs d'HPL qui n'en peuvent plus des copies faisandées des récits de Lovecraft (ou Derleth).


Et pis Hou-là-là!

Na.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          70
Ingrid Planck mène son petit bonhomme de chemin à Paris jusqu'au jour où un inconnu l'aborde dans le métro et lui annonce qu'elle est le « Centre du pentacle« , et qu'à ce titre des individus ne tarderont pas à l'approcher. Effectivement, cela finit bel et bien par se produire. Complètement larguée par la pluie d'informations qui lui tombe sur la tête, la jeune femme se demande dans quel monde de zinzins elle a été embarquée. Elle ne tarde pas à apprendre que le sort du grand Cthulhu d'H. P. Lovecraft (sa résurrection ou sa destruction) repose entre ses mains, et celles de cinq factions toutes aussi fanatiques et barrées les unes que les autres...

La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          20
Après les Punks et les Fées, je me plonge dans ce nouveau Berrouka. Un énième « tribute to Cthulhu » de la littérature SF/Fantasy? Non! Ici, rendez-vous avec un subtil hommage totalement irrévérencieux !
La petite Ingrid est au centre d'une énergie Chtulhesque et son monde s'en voit bouleversé. Hommes louches, comportements étranges, manifestations bizarroïdes, créatures fantasques : tout l'emmène dans une aventure épique où le dilemme ultime est de libérer ou non le majestueux monstre. Sauf qu'elle s'en contrecarre complètement, Ingrid, de ce culte lovrcraftien mais elle est curieuse, terriblement curieuse. Quel bonheur de retrouver la verve de Karim et surtout son humour ! Il s'amuse à truffer ses pages de clins d'oeil et références à cet univers particulier : tant les connaisseurs de H.P. seront ravis de les dénicher, tant les novices pourront y trouver un moyen hilarant d'aborder ce monde complexe. Mais n'oublions pas que Karim aime l'absurde. C'est donc un roman déjanté et délicieusement farfelu qu'il nous propose. Puristes radicalisés ; passez votre chemin, le 36e degré de Berrouka risque de vous froisser. Mais n'oublions pas que Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Commenter  J’apprécie          10
Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu est un roman qui à l'audace d'emprunter à une mythologie horrifique populaire pour en faire un récit amusant à la porter d'un plus large public. Si l'histoire n'est pas aussi terrible que les oeuvres hallucinées de Lovecraft, elle offre une réflexion cynique sur les certitudes et les croyances bien ancrées, portée par une héroïne sceptique et délicieusement sarcastique. Un ouvrage qui saura plaire au fan du maître de l'horreur autant qu'aux néophytes du genre.

Voir la chronique complète :
Lien : https://bulledeleyna.wordpre..
Commenter  J’apprécie          00
Celle qui n'avait pas peur de Cthlhu est un roman à l'humour exaltant, on ne s'ennuie pas une seconde alors que certains schémas répétitifs auraient pu m'y pousser. Au contraire, on en redemande !

Ingrid est le genre de nana que j'adore rencontrer dans un roman. Totalement insensible et quasi hermétique au monde « cosmique » qui l'entoure, elle se retrouve propulsée dans un univers de fous et de débiles profonds (pas moi qui le dit) sans perdre de sa verve et de son flegme. C'est tout bonnement rafraîchissant et je trouve ce personnage extrêmement bien construit.

Lorsqu'un beau matin, un homme l'aborde dans un métro bondé, journal levé devant les yeux et commence à lui parler en mode « espion », Ingrid n'a pour elle qu'une seule réflexion : qu'est ce qui la pousse encore et toujours à tomber sur des mecs tordus ? A commencer par son ex, Tungdal, qu'elle a retrouvé à son réveil en train de psalmodier au dessus d'elle un genre de rite vaudou. Qui aurait soi disant volé un engin nucléaire qui lui vaudrait d'être recherché par la DGSE. Qui lui tombera dessus un bon matin, pied nu et encore en pyjama pour l'emmener de force dans un bureau sécurisé. Pourtant tout ceci n'est qu'une minuscule partie de tout ce qui lui arrivera. de Vienne à la Mongolie, en passant par Le Havre, Ingrid se fait ballotter de secte en secte.

J'ai dit secte ? Disons qu'être le « centre du pentacle » à ses inconvénients lorsqu'elle seule peut libérer -ou non- Cthulhu, le fameux monstre cosmique capable de réduire la population humaine à de simples crevettes dégueulasses et verdâtres. Cela attire les convoitises. Et notamment celles de plusieurs siècles aux noms abracadabrants faits de majuscules à tout bout de champ, et les adorateurs de l'Eglise Evangélique Quantique et de leur Jésus Higgs Dieu-Boson Yog-Sothoth, et les disciples de Shub-Niggurath, la Chèvre noire, (qui forniquent dans des orgies gigantesques) ou encore les fervents croyants de la Mélopée… Tant de mysticisme et de grands mots pour des illuminés, cela tient de l'ubuesque !

Karim Berrouka en joue et en surjoue, nous plongeant tour à tour dans des situations cocasses et abracadabrantesques, et on esquisse des sourires, quelques rires, le tout en ayant l'impression de passer un moment littéraire absolument dingue. Je me demande si l'auteur riait tout seul en écrivant son texte ^^

Le roman n'en oublie pas pour autant le côté plus mystérieux de l'oeuvre de Lovecraft, son horreur ténu, sa tension impalpable, les rêves qui envahissent l'héroïne, les oeuvres que produit son amie, Lisa, et bien sûr d'autres personnages, comme un scribe revenu à la vie après plusieurs siècles de morts pour leur livrer une formule. Et si Celle qui n'avait pas peur de Cthlhu souffre d'une certaine régularité qui lui fait perdre plusieurs fois de son souffle, Karim Berrouka arrive encore et toujours à nous surprendre, jusqu'à la fin. Fin que j'ai d'ailleurs trouvé très belle d'une certaine façon.

En résumé

Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu est une reprise habile et amusante des mythes lovecraftiens. En se jouant de ses codes, Karim Berrouka construit un roman tordu et tordant où chaque situation s'envole du pire à l'absurde. Une lecture rafraîchissante qui me poussera sans doute à découvrir un peu plus l'auteur.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
Commenter  J’apprécie          00
Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu de Karim Berrouka (ActuSf 2018) est à mettre à part dans la vague des productions néolovrecraftiennes. Car ce n'est pas un pastiche, mais une utilisation originale du Mythe pour nous donner un thriller savoureux, servi par une belle plume dont l'humour n'est pas la moindre des qualités. Ingrid Planck, une petite secrétaire intérimaire, vit des jours paisibles et rend fréquemment visite à son amie Lisa, artiste peintre, qui, une fois par an, délaisse ses travaux alimentaires pour réaliser une grande oeuvre « cosmique ». Ses visions sont mises sous coffre et ne pourront être exposées que 20 ans après le « scellé ». Un puis un jour tout bascule avec la rencontre de Tungdal qui lui explique qu'elle est « le centre du pentacle ». La relation amoureuse se dégrade et Tungdal est mis à la porte, alors qu'elle est contactée par la DGSE. Elle comprend mal ce qui se passe et prend avec beaucoup d'humour l'information selon laquelle son ex-amant a volé un sous-marin nucléaire pour lâcher une bombe dans l'Océan Pacifique. Et puis le film s'accélère ; elle est sollicitée par des groupes bizarroïdes, les sectateurs de Dagon, l'Église Satanique de Satan qui adore Shub-Nigurath, les disciples musiciens d'Azathoth, les fidèles de Yog Sothoth ou encore l'Église Quantique de Jésus-Nyarlathotep. Tous ces mouvements possèdent une fraction du pentacle dont elle serait la centre, et leur réunion réveillera le Grand Cthulhu. Mais tous ne partagent pas la nécessité d'opérer cette « résurrection ».
La chute sera haute en couleur et Ingrid rencontrera Cthulhu qui dégage, malgré son aspect repoussant, un sentiment de sérénité troublant. Et conformément à la théologie de Providence, il n'a rien à faire de la poussière cosmique qu'est l'humanité et partira rejoindre d'autres dimensions.
L'aventure ne serait pas lovecraftienne s'il n'y avait pas le Livre dont l'un des rituels va présider à l'invocation finale. Il s'agit de l'ancêtre du Necronomicon, le Livre des Ruines encore appelé le Livre qui danse. Il a été écrit par un Scribe égyptien dont la statue est au musée du Louvre et qui, après avoir été volé par Tungdal, sera rappelé à la vie pour recopier cette oeuvre disparue.

Commenter  J’apprécie          20
Après avoir dévoré le Club des punks contre l'apocalypse zombie et Fées, Weed & Guillotines, je me suis attaquée au dernier roman de Karim Berrouka, qui traite cette fois de l'univers lovecraftien : Cthulhu et tous ses charmants compagnons. Comme je l'avais déjà dit pour ma chronique de la quête onirique de Vellitt Boe, je suis familière de l'univers de Lovecraft grâce aux jeux de société/vidéo, mais je n'ai pas encore lu ses oeuvres (honte à moi, je sais^^). Ce livre peut donc être lu sans avoir lu Lovecraft, mais je pense qu'un minimum de culture sur sa mythologie est nécessaire pour apprécier ce texte à sa juste valeur.

Du jour au lendemain, Ingrid, jeune chômeuse qui n'a rien demandé à personne, se retrouve suivie par différents personnages louches qui lui affirment qu'elle est le centre du pentacle. Comme elle n'a quand même pas grand-chose d'autre à faire (et qu'elle se voit offrir de l'argent et des voyages), elle accepte de suivre les délires des énergumènes qu'elle rencontre pour voir où ça la mène.

Cinq factions et le centre du Pentacle doivent décider si Cthulhu, qui est enfermé dans une prison sous-marine, doit être anéanti ou libéré. Ingrid est la seule à pouvoir valider la décision des factions. On va partir à la découverte de ces groupes particuliers, chacun guidé par une divinité lovecraftienne et chacun pris dans des délires plus incroyables les uns que les autres. Les membres de ce qu'on peut clairement appelé des sectes sont totalement dévoués à leur cause et agissent souvent de façon extrême (ce qui nous fera très souvent sourire, nous lecteurs). Certaines passages lors de la présentation des factions et lors de leurs rituels m'ont parfois paru un peu longuets.

Il doit y avoir eu un énorme travail de recherche de l'auteur pour arriver à décrire aussi bien chaque faction et les règles qui les régissaient. le vocabulaire utilisé sort tout droit du dictionnaire Lovecraft (s'il existait :p ). On y retrouve bien sûr la plume décalée de Karim Berrouka, à la fois teintée d'humour et d'ironie, mais aussi critique face au ridicule de certaines situations. Ici, il s'attaque au concept de la croyance et de la religion, en prenant un culte qui « n'existe pas », mais en soulignant les comportements abusifs et les violences qui découlent des extrêmes.

Aucune des factions ne veut dévoiler à Ingrid ses secrets et beaucoup de mystères planent sur l'histoire. Les informations tombent au compte-goutte, ce qui permet de bien les assimiler, sans s'y noyer. Il y a énormément de retournements de situation plus improbables les uns que les autres. C'est un des points que je préfère quand je lis un livre de Karim Berrouka : on ne sait jamais à quoi s'attendre, et on est toujours surpris !

Le personnage d'Ingrid était un peu trop passif pour que je l'apprécie vraiment. Elle se laissait mener par tout le monde et improvisait sur place. J'ai quand même beaucoup aimé son répondant et ses coups de bluff. Par contre, j'ai beaucoup apprécié Lisa, sa meilleure amie qui part dans son délire créatif, et surtout Thurston, personnage très mystérieux, dont le rôle final m'a totalement étonnée !

Petit mot sur l'objet-livre : la couverture est juste parfaite. Au début de chaque chapitre, on retrouve des dessins de tentacules, placés différemment à chaque fois, ce qui donne de petits traits légers sur la tranche du livre. Un message codé se cacherait-il dans cette succession de lignes plus ou moins longues? (Je crois que je cherche des messages codés partout depuis la fin de ma lecture xD)

Faut-il anéantir ou libérer Cthulhu? le destin de l'humanité est entre les mains de cinq factions dévouées et surtout délirantes. Entre humour et réflexions sur la religion et ses dérives, l'auteur nous propose une immersion dans la mythologie lovecraftienne. Attention, les mystères sont nombreux et la folie guette entre ces pages !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (235) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2538 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}