2 heures du matin à Richmond Street

J'ai aimé me retrouver pendant 24 h à Philadelphie, par cette veille de réveillon, dans cette partie sombre et mythique de la ville. On se croirait presque à une autre époque, avec cette atmosphère atypique : les clubs de jazz, les enfants livrés à eux-même...
C'est cette atmosphère particulière que j'ai le plus aimé dans ce récit, la ville et tous ces habitants, la découvrir aux différentes heures d'une unique journée.

Ce récit nous parle de rêve, par le biais de plusieurs personnages, tous différents et dans lesquels, forcément, on se reconnaitra un peu.
Il y a cette petite fille qui est à des années lumières de la petite fille qu'elle devrait être. Sa maman est morte et son papa est trop dévasté pour s'occuper d'elle. Heureusement, sa maman avait des amis qui ont juré de s'occuper de la pauvre petite, et toute une synergie se met en place autour de la fillette. J'ai trouvé tous ces passages tellement attendrissants. Elle rêve de devenir chanteuse, et chaque jour, elle travaille dans l'espoir de s'améliorer et d'obtenir le premier rôle dans la chorale de l'école. Mais chaque jour qui passe ne fait que l'éloigner davantage.
Puis il y a cette institutrice, qui revient après l'échec de son mariage. Son rêve à elle ? Elle le garde en secret depuis des années, ses sentiments pour un garçon du lycée, qu'elle n'a pas tout à fait pu oublier. Elle retrouve ses amis et ce fameux garçon, devenu un homme marié. Et il y a ce proprio du club de jazz. Je crois que c'est avec lui qu'on voyage le plus, grâce à ses souvenirs d'époque, où son club recevait les plus grands, où la vie était si facile.
Son rêve à lui ? ça a toujours été son club. Au détriment de sa famille, qui s'éloigne de lui. Mais aujourd'hui, il risque de tout perdre pour de bon. Il lui faudra peut-être prendre de graves décisions, qui l'éloigneront un peu plus de son rêve...

Les rêves de nos héros sont inaccessibles, et très vite, cette envie qui les habitait va dépérir, ne laissant derrière elle qu'une vie triste et terne. Mais l'espoir est toujours là, tapi dans un coin, patientant pour un petit éclat de rêve, une petite ouverture qui pourrait les conduire vers ce qu'ils souhaitent le plus.

Ce soir de veille de réveillon, nos trois héros vont avoir l'opportunité de toucher du bout des doigts leur rêve, et l'espoir sera plus fort que jamais. Car ce soir-là, rien ne sera comme avant, un peu comme si une poudre de magie s'était déposée sur ce petit quartier, rendant tout possible.
Nos héros vont passer une soirée inattendue, et vont finir par se retrouver au même endroit. Vont-ils pour autant réaliser leur rêve ?
Je vous laisse découvrir cela par vous-même. Je vous dirai simplement que parfois, ce que l'on rêve d'avoir, ou de faire, n'est pas toujours ce que, au fond de nous, on a vraiment besoin. Certains vont le découvrir malgré eux ce soir-là.

La plume de l'auteur m'a bien plu : incisive, directe et sans chichi, parfois incorrecte et un peu grossière (ce qui nous fait sourire en fin de compte quand ça arrive, surtout dans la bouche d'une gosse de 9/10 ans ^^), mais toujours dans le bon ton de l'histoire, et de cette atmosphère sombre et décalée, qu'on imagine très bien dans un club de jazz .

Outre nos trois héros, il y a beaucoup de personnages secondaires : les habitants, les commerçants, qui font vivre ce petit quartier. Ils sont parfois farfelus, souvent drôles, de temps en temps têtes à claques... tant de visages et de personnalités différentes, qui nous offrent des petits moments de vie et qui enrichissent le récit. Beaucoup de moments tendres avec la petite fille, d'autres passionnants quand le proprio nous parle de son club...
On ne s'ennuie pas, les pages et les heures défilent, nous rendant curieux de la fin.

En tout cas, sur moi, l'histoire, l'ambiance, les personnages, tout a fonctionné ! J'ai passé un super moment, et j'ai quitté tout ce petit monde avec un pincement au coeur, en espérant que peut-être, l'auteur aura un jour l'envie de nous refaire voyager dans ce petit quartier.
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Mes ressentis:
J'ai été (à ma grande joie), sélectionnée lors de la dernière masse critique sur le site Babelio pour recevoir ce roman "2 heures du matin à Richmond Street" publié aux Éditions Kero.
J'étais contente lorsque j'ai reçu le mail de Babelio, car ce livre me tentait beaucoup. Comme la plupart du temps, j'ai été, au premier coup d'oeil, séduite par la couverture que je trouve simple, sobre et jolie. Ce premier aperçu m'a donné envie de me plonger dans ce roman et de savoir ce qui se passe à deux heures du matin à Richmond Street. J'ai très rapidement déchanté. Dès les premiers chapitres pour être exacte.
Je ne me suis pas sentie à l'aise avec le style de l'auteur. Il y a, dès le début, beaucoup d'informations à assimiler, beaucoup de protagonistes (trois, ce n'est pas énorme, mais la façon dont on rentre dans l'histoire ne met pas les personnages en valeur et l'on fait leur connaissance avec difficulté. J'ai eu du mal à assimiler qui était qui par exemple et ce qu'il se passait exactement), l'histoire se déroule sur 24 heures, c'est donc très dense. Cet ensemble m'a posé problème pour trouver mes repères. Je déteste ne pas comprendre ce que l'auteur me propose, je déteste relire les textes plusieurs fois et me poser des questions sans trouver de réponses. J'ai trouvé le style de l'auteur compliqué, incohérent et parfois sans cheminement. Personnellement, j'aime quand c'est simple et efficace, pas l'inverse.
Je n'ai pas apprécié les personnages. Franchement, notre petite héroïne de 9 ans est très spéciale. Elle a un comportement absolument inacceptable et j'ai eu beaucoup de mal à l'imaginer. Son personnage manque , par moment, de crédibilité et pourtant, son histoire est touchante. Habituellement, je suis assez sensible à ce genre de chose, mais là, je suis passé complètement à côté. Avec du recul, je pense que le style de l'auteur m'a empêché d'apprécier l'ensemble du roman.
Dommage, l'intrigue était là, l'histoire avait du potentiel, mais ça n'a pas suffi pour me faire apprécier cette lecture.

Pour conclure:
Une jolie couverture, sobre qui m'a donné envie d'en découvrir plus.
Malheureusement, dès les premières lignes, j'ai compris que ce roman n'était pas pour moi. le style de l'auteur est particulier et j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, car je ne comprenais pas grand-chose. Il y a beaucoup de personnages et c'est aussi quelque chose qui m'a dérangé.
Au final, c'est un roman que j'ai lu assez rapidement et heureusement d'ailleurs, s'il avait été un gros pavé, je n'aurais pas été au bout de cette lecture peu concluante.
Un roman vite lu, vite oublié.
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Avouons-le, cette couverture est juste magnifique, et le titre est vraiment très intrigant. On a très envie de savoir, "que se passe-t-il à deux heures du matin à Richmond Street ?".

Eh bien, j'ai adoré passer une journée à Philadelphie, la vieille de Noël. J'ai aimé découvrir cette ville à l'atmosphère si particulière, qui donne presque l'impression d'être parti en voyage dans une autre époque. Les clubs de jazz, les commerces ouverts à tout heure, la musique... J'ai adoré laisser mon esprit vagabonder à différentes heures du jour et de la nuit dans cette ville, à la découverte de ses habitants et de leurs habitudes qui peuvent paraître à des années-lumières de nôtres.

J'ai trouvé les personnages tous très attachants, ils ont tous un rêves après lequel ils courent. Ils sont tous très différents les uns des autres, on se reconnait souvent en eux.

Il y a la petite Madeleine, qui a 9 ans, presque 10, mais qui est à des années lumières du comportement des petites filles de son âge. Son passé l'a fait changer, et il a aussi donné naissance à un rêve : suivre les traces de sa mère, et devenir chanteuse. En effet, sa mère est morte, et elle vit presque seule, avec un père trop rongé par le désespoir pour s'occuper d'elle. Heureusement, sa mère a fait promettre à certains de ses amis de s'occuper de la petite fille une fois qu'elle serait partie. J'ai trouvé ces passages vraiment très touchants, parce qu'elle s'accroche à son rêve. Elle veut avoir le premier rôle de la chorale à l'école, et pour ça, elle s'accroche aux exercices de chant que sa mère lui a appris dans l'espoir qu'un jour, elle puisse enfin réaliser son rêve : chanter sur scène.

Sarina Greene, professeure d'arts plastiques à l'école primaire de Madeleine, a elle aussi, un rêve qu'elle tient caché. Elle est revenue à Philadelphie, sa ville natale, après son divorce, dans le but de tout recommencer. Au fond d'elle subsiste des sentiments pour l'homme qui aurait pu être l'homme de sa vie. L'histoire de Sarina m'a moins touché que celle de Madeleine, car c'est une histoire qui reste quand même légèrement plus banale. Mais j'ai tout de même aimé la suivre dans son aventure, car je me suis parfois reconnue dans ses pensées.

On fait ensuite la rencontre de Lorca, gérant du club de jazz numéro 2 de la ville. Son club, c'est toute sa vie. Ce club, il l'a hérité de son père qui l'a lui-même hérité de père. C'est sa plus grande fierté, il y donne tout son temps, au point de s'éloigner de sa famille et surtout de son fils. Mais l'aventure risque de s'arrêter plus vite que prévu : il lui faut 30 000 euros pour rembourser ses dettes, ou le Cat's Pajamas fermera définitivement. Lorca m'a beaucoup touchée, surtout grâce à ses souvenirs passés, de l'époque où ce club légendaire a ouvert ses portes aux plus grands, où il n'y avait à se soucier de rien, c'était l'heure de gloire du jazz et du Cat's Pajamas...

Ces trois héros ont trois rêves, trois rêves inaccessibles. Peu à peu, leur espoir va diminuer, ne laissant place qu'à une vie morose, où ils auront le sentiment d'avoir loupé quelque chose. Mais au fond, il leur restera quand même un petit bout de rêve, d'espoir, qui subsiste et qui n'attend qu'une chose, être réalisé.

Mais cette veille de Noël leur permettra enfin de toucher, un peu, leurs rêves du doigt. Ils se rendront compte à quel point la vie peut offrir, en une nuit, des possibilités infinies et magiques. Cette journée et cette nuit-là, ils retrouveront l'espoir. A deux heures du matin à Richmond Street, pour eux tout sera possible. Madeleine, Sarina et Lorca vont se croiser, par cette soirée si spéciale. Une question subsiste : vont-ils réaliser leurs rêves pour autant ? A vous de le découvrir.

La plume de l'auteure peut paraître un peu spéciale au départ, elle est très directe et incisive. Mais on s'y fait, et j'ai fini par apprécier, parce qu'elle ne passe pas par quatre chemins. J'ai beaucoup aimé la façon dont le roman est découpé : en petites parties suivants les heures, on suit un personnage différent à chaque chapitres.

J'ai passé un très bon moment avec ce livre, j'ai été transportée à Philadelphie, dans ce quartier si spécial. On ne découvre pas seulement les trois personnages que je vous ai présentés, mais aussi les petits commerçants qui font vivre ce quartier. Ils sont tous hauts en couleurs, avec un petit caractère qui les rends soi amusants, soi antipathiques, mais ils apportent tous quelque chose à l'histoire.

Le seul regret que j'ai eu avec cette histoire, c'est la fin. J'aurais voulu en savoir plus sur ce qu'il se passe pour nos personnages après cette fabuleuse soirée. Je suis restée un peu sur ma faim, et je pense que quelques pages de plus ou un épilogue pour savoir où ils en sont n'auraient pas été de trop. Mais je reste quand même avec un tout petit espoir : peut-être qu'on les retrouvera un jour, dans un roman pourquoi pas, à Philadelphie ?
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Une jolie lecture pleine de charme à l'ambiance agréable et aux personnages attachants mais le roman manque peut-être d'approfondissement et j'ai regretté que l'auteur ne lie pas davantage les histoires entre elles. J'ai eu la sensation qu'il manquait quelque chose, et surtout que le roman se termine beaucoup trop tôt. le lecteur n'obtient quasiment aucune réponse à ses questions, quel dommage..

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Comme toujours, je remercie Maud des Éditions Kero pour ce service presse. Depuis le début de notre partenariat, je n'ai eu pratiquement que des coups de coeur. Malheureusement, pour cette fois, ce n'est pas du tout le cas ! Il faut un début à tout et « 2 heures du matin à Richmond Street » est une petite déception …

L'histoire débute à Philadelphie, la veille du réveillon de Noël, à 7 heures du matin précisément. Nous allons découvrir trois personnes totalement différentes : Madeleine, Sarina et Lorca ; sans se douter que le destin les réunira la nuit suivante, à 2 heures, au Cat's Pajamas dans la rue Richmond. Nous allons donc les suivre tout au long de cette journée afin de comprendre les raisons qui les ont poussé jusqu'à ce club de jazz.

Pour ma part, il y a 3 points à soulever dans ce récit : les personnages, l'histoire et le style d'écriture ! Malheureusement, aucun des trois ne m'a convaincu …

Madeleine est une petite fille de 9 ans qui n'a qu'un seul rêve : chanter ! Ayant appris le chant au côté de sa mère, décédée depuis près d'un an et demi, elle a une voix en or. Malheureusement, la vie n'a pas été tendre avec cet enfant puisque son père n'est plus que l'ombre de lui-même depuis le décès de sa femme et délaisse totalement sa fille. Il reste enfermé dans sa chambre, entouré de ces souvenirs. Même l'école ne peut être une échappatoire pour elle tellement l'ambiance y est déplaisante. Madeleine s'accroche donc à sa voix, à ces exercices de chant qu'elle continue de répéter encore et encore, afin de pouvoir réaliser son rêve.
Même si son histoire m'attriste et que j'ai de la peine pour ce que vit cette fillette, je n'ai pas réellement réussi à m'attacher à elle. Je l'ai trouvé trop … Je ne sais pas … Elle ne m'a pas plus touché que ça.

Ensuite, il y a Sarina Greene, professeur de dessin à l'école de Madeleine. Suite à son divorce, et au décès de sa mère, elle est revenue s'installer dans cette ville qui fût celle de son enfance. Se sentant un peu seule, elle accepte un dîner que lui propose une vieille amie, et où sera également présent cet homme qui lui a gâché son bal de promo mais avec qui elle se serait bien imaginé une vie heureuse.
Son histoire est assez simple mais un peu plate … de plus, j'aurais aimé avoir un personnage affranchi et sur de lui. Là, on se retrouve avec une femme qui veut quelque chose mais qui ne fait rien pour y arriver ! C'est déprimant …

Et pour finir, nous avons Lorca, 40 ans et propriétaire du Cat's Pajamas. Fauché comme les blés, il continue à gérer son club sans se soucier des lois, ce qui va lui apporter une belle amande de 30.000$ à payer dans les 30 jours. Autant dire, impossible à rembourser.
Et encore une fois, c'est un personnage qui ne va pas faire grand-chose pour ce sortir de ce pétrin. le seul point positif de cette histoire est qu'il réussit malgré tout à se rapprocher de son fils, au détriment de son club.

Au final, ces trois histoires ne sont pas si mal et nous avons là trois façons de vivre bien différentes. Mais j'aurais juste apprécié un peu plus de caractères et de combativités pour nos personnages. Madeleine est la seule qui sait ce qu'elle veut vraiment. Les autres se laissent simplement porter par le temps …

Ce qu'il manque, c'est de l'émotion ! Tout le récit se passe en une journée mais l'auteure arrive à rendre les événements confus … Des personnages apparaissent, pour on ne sait quelle raison, et ils ne font que rendre le tout encore plus brouillon. Mais je pense que le pire de tout, c'est la fin ! Je n'ai pas compris … Pourquoi ? J'ai l'impression qu'elle n'a pas vraiment de grand rapport avec l'histoire en général. C'était à la fois bizarre et déroutant …

Mais ce qui a le plus plombé ma lecture reste sans aucun doute le style de l'auteure. Et, sincèrement, je ne pense pas que la faute repose uniquement sur la traduction.
Premièrement, j'ai trouvé l'écriture très décousue. On s'y perd entre dialogues et pensées personnelles ; dans les descriptions ; et même dans les personnages ! À passer trop souvent de l'un à l'autre, on ne sait plus qui fait quoi …
Ensuite, les métaphores ! Clairement, j'ai levé les yeux au ciel plusieurs fois tellement elles sont tirées par les cheveux … Ça peut nous faire sourire la première fois mais à la longue, on se demande si l'auteure n'avait pas fumé quelques substances illicites lors de ces séances d'écriture …
Et pour finir, il y a quelques répétitions qui alourdissent le texte. Si ces répétitions n'étaient que de simple mot, passe encore. Mais je pense que Marie-Hélène Bertelot a voulu partager son expression favorite avec nous un peu trop souvent …

Je soulève beaucoup de points qui, à mes yeux, sont négatifs et ne rendent pas la lecture agréable car c'est malheureusement ce que j'ai le plus retenu de ce livre. Je pense que malgré tout, il pourrait plaire à d'autres. Et puis, il se lit quand même assez rapidement ^^

En bref : une histoire mignonne mais sans grande morale, des personnages sympas mais qui manquent de caractères, une plume décousue et sans émotions … Peut-être faut-il le relire une deuxième fois pour en apprécier le contenu ?! Mais ce sera sans moi …
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Je découvre à travers 2 heures du matin à Richmond Street la plume de Marie-Hélène Bertino, qui est très fluide, bien maitrisée, on sent qu'elle n'aime pas le redondant, les répétitions, de ce fait, il faut suivre attentivement sa lecture, sinon on perd le sujet à travers les subordonnées ! Mais rien de bien gênant !
Ce livre raconte l'histoire, ou plutôt la journée, de diverses personnes amenées à se rencontrer dans le courant des heures à venir (d'ailleurs les différents chapitres ont pour seul nom l'heure qu'il est, je trouve ça très original). On les suit chacune une à une, on revient sur certaines, les principaux protagonistes. Un peu à la manière de Alexander McCall Smith avec 43, Scotland Street ou de Love Actually, l'idée est de se pencher sur chaque personnage, ses sentiments, ses réflexions, ses espoirs et ses craintes. D'ailleurs, de part la saison hivernale, c'est clairement vers Love Actually que mes pensées ont divagué.
Il y a différents thèmes, tel que l'amour, avec Sarina (à laquelle je me suis particulièrement attachée), la poursuite de ses rêves, avec Madeleine, l'acceptation d'un échec pour Lorca (il y a des choses plus importantes dans la vie). Ces histoires mêlées sont touchantes et l'on ne lâche le livre qu'à la toute fin, tellement on est pris dedans. J'espère même d'ailleurs qu'il y aura une sorte de suite !

Les éditions Kéro m'ont offert la possibilité de découvrir le premier roman de Marie-Helene Bertino.

Un roman tout en douceur, trois âmes perdues, désenchantées, mais avec l'espoir dans les rues enneigées de Philadelphie, vont se croiser dans le club de Jazz le Cat's Pajamas.

Nous allons suivre avec Marie-Helene Bertino une journée dans la vie de personnages différents dont les vies se croisent d'une manière ou d'une autre avant de retrouver à deux heures au The Cats Pyjamas, un club Jazz.

Madeleine à neuf ans, elle vient récemment de perdre sa mère et son père succombe petit à petit dans l'alcoolisme, elle a un rêve devenir chanteuse de Jazz.
Sarina, revient à Philadelphie après son divorce où elle doit revoir son amour de Lycée.
Lorca le propriétaire du Cat's Pajamas est comme son club, dur et tendre à la fois, mais le club est sur le point de fermer définitivement ses portes.

Madeleine, Lorca et Sarina, âmes solitaires ne rêve que d'une chose, qu'arrivent enfin des jours meilleurs.

J'ai apprécié la lecture de ce livre qui aura réchauffé la froideur de l'hiver avec sa tendresse et sa magie.
En lisant ce livre, j'ai cru retrouver un petit quelque chose du film Love Actually.
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J'ai été très déconcertée par ce livre. Je m'attendais à quelque chose de mignon ou léger, et c'est un récit plus émouvant et mélancolique que j'ai trouvé. Les personnages sont tous cabossés, un peu looser, dont la vie part en vrille. On les suit durant une nuit, avec de nombreuses péripéties et des alternances de points de vue. C'est peut-être même trop en peu de pages (à peine plus de 300), et j'ai eu l'impression d'être submergée d'informations. Une sorte de comédie digne des téléfilms de Noël, qui aurait bien sa place sur un écran, et serait sans doute plus digeste sous ce format.
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Il y a quelques semaines, je recevais un mail du service presse des Editions Kero me proposant le programme des parutions de Janvier et Février. En parcourant la liste, la couverture de "2h du matin à Richmond Street" m'a tout de suite attirée, puis en lisant le résumé du livre, j'ai été vraiment curieuse, je me suis donc dis, pourquoi pas !!

J'ai mis un moment à lire ce livre, non pas qu'il soit inintéressant mais je voulais prendre mon temps et ne surtout pas me presser. Dans ce livre, nous suivons l'histoire de trois personnes,

Madeleine, 9 ans, cette petite fille à une voix en or, ayant appris à chanter grâce à sa mère, Madeleine ne vit que dans le seul but de réaliser son rêve: chanter ! Malheureusement rien n'est facile pour cette enfant, son père anéanti par le décès de sa femme reste la plupart du temps enfermé dans ses souvenirs, laissant sa fille au bon soin des amis de sa femme, à l'école de madeleine, l'ambiance n'est pas tout aussi paisible qu'elle pourrait l'espérer mais cette fillette s'accroche à ses exercices de chant que sa mère lui a apprit et elle fait tout pour qu'un jour, elle puisse enfin réaliser son rêve.

Sarine Greene, professeur à l'école primaire de Madeleine, revient à Philadelphie après son divorce, elle angoisse beaucoup l'attente du dîner auquel elle est conviée par une amie où sera présent l'homme avec qui elle aurait pu avoir une vie plus heureuse. Elle espère pouvoir reconquérir cette personne, s'il n'est pas trop tard !!

Et enfin on entrera dans la vie de Lorca, propriétaire du légendaire club de Jazz le Cat's Pajamas où tout part littéralement de travers. Son club est à deux doigts de mettre la clé sous la porte à moins qu'il arrive à trouver 30000 dollars pour rembourser ses dettes.

J'ai pour ainsi dire eu beaucoup de mal à m'immerger dans ce livre, Etant donné que l'on suit trois personnes parallèlement, j'ai souvent été perdue dans l'avancée des histoires à certains moment. Mais malgré tout (une fois qu'on a fini par s'y retrouver) je peux dire que je suis assez mitigée sur ce livre, les trois histoires étaient pas mal, celle de madeleine m'a quand même attristé, celle de Sarine pas vraiment au final ça reste assez basique quand à celle de Lorca j'ai pas été touchée plus que ça, je sais pas j'ai pas eu autant d'émotions que ce à quoi je m'attendais. Quand au final du livre, là j'ai pas compris, j'avais l'impression de lire un autre bouquin, c'était déstabilisant !

Au final j'ai aimé mais sans plus "2 heures du matin à Richmond Street" et je suis sûre d'une chose c'est que je ne le relirais pas du tout.

Mais je remercie tout de même Maud, du service presse des Editions Kero pour m'avoir proposé cet ouvrage.
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L'histoire se déroule sur vingt-quatre heures. L'auteure nous guide à travers trois vies dans leur recherche de l'amour, de la musique et de l'espoir. Les personnages évoluent en parallèle dans leur quotidien. Mais ce jour là, certains finiront par se croiser. L'ambiance du récit m'a quelque peu décontenancée : je ne sais pas si c'est moi ou si c'est la façon dont est menée la narration mais j'ai eu la sensation tout au long du récit d'évoluer dans un univers parallèle. Tout me semblait artificiel, irréel. L'auteure choisit de présenter son récit de manière décousue, un pari risqué qui n'a pas fonctionné avec moi malgré tout le potentiel de l'intrigue. J'espérais un roman rempli d'émotions, de rêves avec des personnages atypiques et colorés. Mais je ressors de ma lecture désappointée par l'écriture de l'auteure qui n'a pas su me faire voyager là où je l'attendais.
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