Après les magnifiques
En l'absence des hommes et
Un garçon d'Italie, je poursuis ma découverte de l'oeuvre de
Philippe Besson avec
Un homme accidentel. Il nous emmène, cette fois, dans le Los Angeles du début des années 1990. La chaleur, le soleil, Venice Beach et Beverly Hills, toute l'atmosphère de la mégapole américaine et des grands romans noirs est parfaitement retranscrite par
Philippe Besson grâce à une écriture fluide et efficace.
D'un côté, il y a le narrateur, un jeune flic de la ville, de l'autre Jack Bell, la nouvelle coqueluche d'Hollywood, soupçonné du meurtre d'un jeune prostitué. Rapidement une attirance irrépressible va poindre entre les deux hommes. On suit ce jeu sensuel alors que les pièces d'un puzzle macabre se mettent peu à peu en place.
Au-delà de l'aspect policier du roman, ce sont bien les sentiments entre les deux protagonistes qui intéressent
Philippe Besson. La passion au-delà de tout et une sensualité à fleur de peau qui mettent à nu toutes les fêlures de ces deux personnages.
Philippe Besson nous interroge sur les limites de l'amour et sur ce que l'on est prêt à faire pour lui, il nous emmène au bord d'un précipice où l'on se laisse mener tant son écriture est maîtrisée.
Lien :
https://lionelfour.wordpress.. Commenter  J’apprécie         74