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3,84

sur 1696 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il faut avoir lu "Le dernier message" avant de lire celui-là, qui lui-meme annonce au moins une trilogie.
J'aimerai me dire c'est un bon polar parce que c'est Beuglet, parce qu'à chaque fois il joue avec les bonnes ficelles pour faire les intrigues. J'aimerai me dire c'est un bon polar parce qu'à chaque fois, on apprend quelque chose. Vous avez aimé les contes pour enfants : le Petit Poucet, le chaperon rouge, et surtout le joueur de flûte de Hamelin ? Voyez ce qu'il en a fait. J'aimerai aussi me le dire parce que la tirade, géniale, du Passager est d'une grande actualité et va faire blêmir nos meilleures théories du complot récentes.
Mais voilà un bémol de poids : des incohérences et des faiblesses (pas tant dans l'histoire que les personnages), mais surtout ce patos sur les premiers chapitres (j'ai failli arrêter !), auxquels je n'adhère pas. Tant pis pour ça ! Heureusement Grace a enfin poussé la porte, le troisième tome sera moins larmoyant...
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J'ai découvert ce livre sur les conseils d'une amie. Dans un premier temps, j'ai bien accroché. Je me suis laissée séduire par le touchant personnage de Grace, inspectrice de la police écossaise qui a vécu une terrible expérience dans son enfance et qui trouve en elle le courage d'enquêter sur ceux qui furent ses bourreaux. Puis, au fil des pages et des déplacements de Grace dans différents pays d'Europe (qui la mènent entre autres au fin fond de la Forêt Noire), j'ai été lassée de tant de rebondissements, tous plus glauques les uns que les autres. C'était trop pour moi.
En revanche, je tiens à saluer l'écriture de l'auteur, les descriptions d'ambiances et de paysages, les références culturelles (en particulier aux contes de notre enfance).
Cette impression mitigée explique ma note de 3 étoiles.
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La servitude volontaire

Dans ce deuxième opus des enquêtes de Grace Campbell, on plonge dans son passé…

Je dois vous prévenir tout de suite qu'il faut absolument avoir lu le tome précédent "Le dernier message" pour aborder cette histoire…

Grace ouvre enfin la porte secrète de cette pièce cachée dans son appartement et nous fait découvrir les souvenirs qu'elle a collectés : ceux d'un traumatisme d'enfant.

Elle décide d'enquêter, enfin, et de retrouver ses bourreaux, suite à la découverte d'une lettre sur le pas de sa porte…

De l'Ecosse à l'Allemagne, rien ne sera épargné à Grâce et j'ai bien cru la perdre plusieurs fois…

Mais elle sera aidée dans son enquête.

C'est peut-être là que je n'ai pas adhéré à l'histoire, car le renfort viendra d'un personnage rencontré dans le roman précédent, qui se transforme en bonne fée ! Et malheureusement, je n'ai pas cru à ce revirement…

L'écriture précise et très visuelle de Nicolas Beuglet, des retournements de situation, des personnages énigmatiques et jouant double jeu, de superbes descriptions des paysages enneigés de la Forêt-Noire, des révélations sur des faits réels, tout est là et ce que j'apprécie chez Beuglet.

Mais j'ai trouvé les deux enquêtes mêlées non convaincantes.

Je vais continuer à lire cette trilogie, car à la fin de ce tome, dans la dernière ligne, intervient un cross-over très intéressant et inattendu !
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Premier roman de cet auteur que je lis.
Mon avis est très partagé. un style simple qui se lit facilement mais le début m'a gêné entre les comparaisons hasardeuses et les ficelles de vocabulaire pour faire monter le suspens là où il n' y en a pas.
Ensuite, j'ai oublié les effets de style pour me laisser emporter par l'enquête que j'ai trouvé passionnante dans toute la première partie ainsi que le côté contes et légendes et la dénonciation du projet Kentler.
NB Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, lien d'un film
https://www.youtube.com/watch?v=QGvv8xKILMY
Mais ensuite l'auteur part dans des considérations politiques et théorie du complot et des scènes à la "James Bond". On n'a plus l'impression d'être dans le même roman.
Quant à la fin, je l'attends toujours!
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Dès le début du roman j'ai eu l'impression d'être dans une suite et, n'ayant malheureusement pas lu le premier tome, d'avoir loupé quelques épisodes pour comprendre l'histoire de l'héroïne.
Bref, passé ce désagrément, je me suis plongé dans ce récit qui se déroule à un rythme incroyable.
Grace, inspectrice de police à Glasgow et ses précédents exploits (première partie du roman donc) lui valent l'admiration de ses collègues et des écossais qui ont suivi ses tribulations dans les journaux du pays. Mais c'est une affaire beaucoup plus personnelle qui va remonter à la surface lorsqu'elle va recevoir un courrier d'un messager anonyme. Une lettre qui va la ramener à sa jeunesse et à la jeune fille qui a vécu le traumatisme d'un enlèvement avant d'être miraculeusement sauvée par un jeune garçon.
Tous ces souvenirs et toutes les coupures de journaux relatant ces faits sont cachés dans un recoin secret de son appartement qu'elle n'aura pas d'autre choix que de raviver même si cela doit mettre à nu des douleurs qu'elle avait tenté d'enfouir depuis des années. L'enquête ne fait que commencer et elle ne sera pas avare en moult soubresauts.

Même si j'ai reconnu la vivacité et l'efficacité du style de l'auteur que j'avais découvert lors de ses premiers romans, le scénario à l'emporte-pièce m'a laissé perplexe. Les événements se suivent trop rapidement et créent un manque de suspens. L'héroïne enchaîne les déductions qui l'emmènent instantanément sur de bonnes pistes. Elle est portée par une chance incroyable et n'a que trop peu d'obstacles à surmonter.
Amateurs de contes de fées diaboliques vous serez servis par une thématique qui va chercher ses fondations dans des légendes datant du Moyen ge. Vous serez sans doute surpris quand vous apprendrez qu'elles ont probablement existé.
Je suis donc resté sur ma faim et vous conseille vivement de lire le précédent roman afin d'avoir une chance de mieux vous imprégner du personnage principal et de son vécu.
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Ne soyons pas bégueule : j'ai été pris par les aventures de Grace !

• Je trouve qu'il est habile d'utiliser la légende d'Hamelin, mais cela donne lieu à des passages longuets. BEUGLET s'est bien documenté, mais il s'est laissé déborder par sa documentation !
• La psychologie de Grace est rudimentaire : elle dégomme des bandits à la chaîne, sans s'émouvoir le moins du monde, et de temps à autre tourne de l'oeil pour des peccadilles.
• Il faut être très « coulant » pour ne pas juger la vraisemblance –ou plutôt de l'invraisemblance… des péripéties !

Si l'on prend ce récit comme un divertissement, on se divertit ; si l'on veut réfléchir, trembler etc. là, de mon point de vue, c'est raté !
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Tout le long de ma lecture, je me suis demandée ce que faisait ce train en couverture. Ce n'est que dans les dernières pages que le mystère s'éclaircit.

Mais avant cela, nous retrouvons l'inspectrice écossaise Grace Campbell qui reçoit un bien étrange message qui l'oblige à ouvrir sa porte secrète et à se plonger dans son passé.

Nous la suivons ainsi à la recherche de son ravisseur lorsqu'elle était enfant. Petit à petit, ses souvenirs remontent à la surface.

J'ai aimé l'univers des contes morbides qui sont le fil conducteur de son enquête. Car oui, les contes ne sont pas féériques mais violents.

J'ai souris car c'est la première fois que je lisais le pronom « iel » dans un roman.

Encore une fois, l'auteur part de faits réels qui dépassent la fiction pour nous entraîner dans une histoire que l'on n'aimerai pas vivre.

Quelques citations :

La sécurité doit devenir la religion des individus, celle pour laquelle ils renonceront à tout le reste. Cette envie de protection doit s'infiltrer partout. Elle doit devenir si impérieuse, si nécessaire que la liberté sera perçue comme un luxe que l'on ne peut malheureusement plus s'offrir.

Ceux qui contrôlent la peur des gens deviennent maîtres de leur âme.

L'image que je retiendrai :

Celle du fameux passager qui veut devenir le Maître du Monde.
Lien : https://alexmotamots.fr/le-p..
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Seconde incursion dans les romans de Nicolas Beuglet, très longtemps après "Le cri" (2018), et sans avoir lu le premier tome de la trilogie "Grace Campbell" (pas vraiment pénalisant, ça va...).

Finalement, "le passager sans visage" (jolie couverture dans sa version poche) me laisse un peu le même sentiment que "Le cri". C'est un honnête page turner, divertissant. Faut juste accepter l'absence de crédibilité de l'intrigue, la trame de fond un brin complotiste, les rebondissements assez abracadabrantesques, les quelques longueurs, l'aspect sordide de certains développements... si vous dépassez tout cela, vous passez un moment de lecture plutôt plaisant. Sans que ce récit ne reste dans les annales bien entendu...
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Premier roman de cet auteur que je lis et j'avoue être déçue. Ca se lit vite, mais j'ai trouvé que ça allait très vite, j'avais plus l'impression d'être dans un script de film que dans un roman. Avec un personnage principal à qui tout réussit dans son enquête, et des très grosses ficelles. Pourtant le contexte final du plan, pour être totalement complotiste, est néanmoins intéressant.
Mais trop de facilités, pas assez de personnages et pas assez d'immersion.
Bref, un roman rapidement lu, mais à mon avis vite oublié.
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Nicolas Beuglet avait laissé Grace Campbell seule dans son appartement de Glasgow, traumatisée par sa dernière enquête (cf le Dernier Message). Elle faisait alors face à une porte qu'elle ne parvenait pas à ouvrir tant ce qu'elle cachait était douloureux.
Dans ce nouvel opus, elle ouvre ladite porte… sa curiosité piquée par une mystérieuse lettre déposée sur le seuil de sa porte, elle se décide à enquêter sur son enfance.
Il est absolument impossible d'en dire davantage sans déflorer le suspens alors je n'en dira pas plus sur l'histoire, sinon que l'enquête qui la mène sur le chemin d'un abject réseau international de traite d'enfants va l'emmener d'embuscades en chausse-trappe et qu'elle va prendre un dimension totalement inattendue - surtout pour Grace…
Même si je reconnais que l‘histoire est très réaliste (mêlant des vérités à des inventions), elle ne m'a pas autant captivée que la précédente. Peut-être suis-je un peu fatiguée des organisations internationales criminelles et ultra-secrètes, qui sont le fond de commerce de Nicolas Beuglet
Je vais donc m'arrêter là, mais je reconnais que le personnage de Grace est très attachant quand même.
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