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Kador est un personnage qui était apparu dans “Poupon la Peste”. Binet le reprend pour en faire le personnage central de sa nouvelle série. C'est un chien intello, qui lit Kant, et qui vit dans une famille de beaufs incultes, les Bidochon. On sent qu'il hésite encore dans son style d'humour, c'est parfois assez graveleux, l'humour est calqué sur l'esprit Fluide Glacial, les personnages ne sont pas tout à fait cernés, et si la bêtise humaine est déjà démontrée dans toute sa splendeur, on sent que Binet se cherche encore.
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Neuf aventures de Kador plus quatre pages pour comprendre comment l'auteur a été amené à doter les Bidochon d'un chien après avoir essayé le microbe, l'araignée, la limace et l'asticot. Kador, c'est un chien intello, bien élevé et raffiné, qui a eu la malchance d'atterrir chez les Bidochon. Et Robert s'est mis en tête de faire l'éducation de ce chien. Cet album est moins bon à mon goût que la série des Bidochon, la critique sociale est moins pertinente, difficile d'avoir un accès passager de tendresse affectueuse pour eux dans cet album où ils passent leurs nerfs sur ce pauvre chien qui devient leur souffre-douleur. Il ne reste que leur bêtise crasse et une agressivité gratuite. Pire, imaginez qu'à la place de Kador il y est un enfant. Pas le leur, il l'aurait dressé dès la naissance, mais un lointain neveu. Totalement déprimant. Et plus du tout humoristique. C'est dommage, cela dit, c'est toujours bon d'avoir cet album sous la main lorsque l'on a croisé dans la journée un beauf dont Robert ou Raymonde est la caricature.
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Il aime la lecture et en particulier la philo, utilise proprement les toilettes, ne drague pas... Un jeune homme bien sous tous rapports, quoi ! Moui... sauf qu'il s'agit du chien du couple Bidochon, alors il a intérêt à changer vite fait de comportement : se soulager contre un lampadaire, ou en tout cas dans la rue, renifler ses congénères femelles, faire le beau, aboyer sur les importuns, rester tranquille devant 'Questions pour un Champion', etc. Robert s'y emploie, à grand renfort de démonstrations... Je vous laisse imaginer la finesse...

Humour gras, scato, premier degré. Nul clin d'oeil à la société et à nos travers, comme dans les albums que j'ai pu découvrir récemment, juste de la connerie de beauf à l'état pur. Raymonde est beaucoup plus mégère qu'aujourd'hui, moins sympathique, et apparaît souvent lourdement (heum) dénudée.

J'avais lu cette BD et quelques autres de l'auteur à leur parution, je n'en gardais aucun souvenir. Je comprends mieux, après relecture, pourquoi j'ai laissé tomber les Bidochon pendant une vingtaine d'années.
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Du beau, du bon, du Binet ! Un coup de stress dans les transports, Kador, un peu de spleen, Kador encore... Un problème avec un point de philosophie, la solution ! Kador.
Contre le mal de dos, le mal dedans, les maux de tête, enfin, tous les tracas de la vie quotidienne ? le remède miracle : Kador.
Essayez le vite.
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Je suis retombé sur cette bd que j'avais lue ado et qui m'avait laissé un bon souvenir d'une lecture très drôle. J'ai vieilli et le livre aussi peut-être. J'ai moins ri, j'y ai trouvé de la lourdeur. Je le garde, je le relirai quand je serai à la retraite, peut-être rirai-je à nouveau :)
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Disons le de suite. Bien avant le chat d'un certain rabbin, il y eut un chien nommé Kador qui lisait Kant dans le texte.
Et tout comme son compère félin plus tardif, mais pas moins intelligent, Kador s'est trouvé être immensément plus intelligent que ses maîtres.
Vous me direz que ce n'est pas difficile puisque ce sont les beaufs de la BD, nos amis les Bidochons.
Oui, sans doute, mais quand même, il faut être sacrément philosophe, et ne pas se cantonner à Kant pour supporter ces humains si communs.
Je rêve de partager ma vie avec un chien comme Kador et un chat comme celui du rabbin. Les journées et les soirées seraient follement enrichissantes, et drôles.
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Premier volume des aventures du canidé kantien avec 8 épisodes d'une vie trépidante qui ne passe sous silence aucun aspect de la vie du trio infernal qu'il forme avec les Bidochons. Particulièrement le côté sexualité :l'éducation sexuelle de Kador vaut son pesant de croquettes!
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Le couple Bidochon a un chien assez atypique nommé Kador. Il regarde des émissions de télévision hautement culturelles, lit des livres de philo et est encore puceau. Robert décrète qu'il est temps de connaître la vie et lui montre comment s'y prendre. Après des débuts difficiles (Kador ramène une chatte, une ratte ou une pantoufle), le chien finit par rencontre une jolie petite chienne dont il tombe amoureux... Robert trouve son chien trop propre. Il va faire ses besoins aux toilettes et se sert de papier hygiénique. Il veut lui apprendre à se soulager sur un réverbère ou dans un caniveau... Robert veut lui apprendre un tour facile : garder un sucre en équilibre sur le museau et ne le manger qu'à un signal donné... Kador est un piètre chien de garde. Pour ne pas être dérangé par les ronflements des Bidochon, il dort avec des boules quiès dans les oreilles. Comme il n'entend rien, il n'aboie pas quand pas les cambrioleurs sont là.
Neuf aventures désopilantes d'un pauvre chien sur lequel l'abominable couple de beaufs moyens passe ses nerfs. Quoi qu'il fasse il a toujours tort. Il ne sort jamais du rôle de souffre-douleur. Ses malheurs la plupart du temps dus à la bêtise crasse de ses maîtres font beaucoup rire. le trait est noir, caricatural et le ton décalé et ironique. Ce « Kador » est du niveau de la célébrissime série des Bidochons. En prime, Binet propose une préface pleine de parallèle fumeux entre le rock et la genèse de son héros canin (Du rock fort, Kador !), une prière au Loto (« O, Loto, qui dans le coeur de vos fils daignez nous ouvrir avec tant de bonté votre trésor infini, accordez-nous de nous offrir en même temps que le pieux hommage de notre ferveur, le tribut d'une digne rémunération, au nom du vrai loto qui vit et règne en l'unité du saint esprit dans les siècles des siècles. Amen ») et une postface de quatre pages « pour comprendre comment il fut amené à créer le personnage de Kador après avoir commencé par un microbe (Crocrobe, le microbe) puis une araignée (Gnégnée, l'araignée à rainure), une limace (Mami, la limace malicieuse) et enfin un asticot (Coco, l'asticot asticoteur ). Toujours aussi génial ce Binet !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Je me suis récemment installée dans un nouveau village, fort calme en apparence mais recelant des vices cachés. Chasseurs de rats nocturnes et incarnations de Bidochons n'ont pas tardé à se montrer. Un couple de ces derniers, notamment, nantis d'un chien d'une taille respectable m'a irrépressiblement rappelé l'oeuvre de Binet.

Kador est un personnage richement construit. Entre érudition et misère sexuelle, un monde de situations s'ouvrent à lui. Certains sketchs sont très drôles. D'autres virent à la bouillabaisse. D'autres encore plongent dans des mises en abîme lassantes. J'aime me laisser prendre par les personnages, les histoires, et ces soudains décalages - très prisés du courant Fluide Glacial - m'agacent plutôt qu'autre chose.
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Rien de bête chez cet animal-là, tout de sophistiqué. Kador s'assoie volontiers quand ses maîtres lui ordonnent, mais sur tabouret, un fauteuil ou une chaise. Kador apprécie l'art. Kador lit. Kador apprend. Kador déguste. Kador prend un sucre, oui, mais dans une tasse de thé. Kador préfère « La critique de la raison pure » à « Intervilles », l'esprit de sérieux à la bagatelle.

N'insistez pas, ce chien-là a du flair pour le raffiné, du goût pour la culture : il n'a qu'une déveine, mais de taille : trôner chez les Bidochon ! D'autant que Robert s'est mis en tête d'en faire un vrai chienchien à son maîmaître. La cohabitation s'annonce autant périlleuse que douloureuse.

Souvent graveleux, salace sur les bords, la veine « Fluide Glacial » est clairement assumée ici. Ce premier tome est moins inspiré que dans la série des Bidochon, plus sociale (mais il me semble que les d'autres tomes de Kador s'envolent). On est davantage dans la grivoiserie, bien qu'il perce toujours des détails qui illuminent le lecteur, parce que l'auteur a un savoir-faire d'habile artisan et de l'humour à revendre.

J'apprécie particulièrement chez Christian Binet les mises en abime, les trouvailles de forme, le narrateur qui dicte les actions aux personnages, les personnages qui lui répondent, qui sortent leur script pour lire leur texte, tout un tas de jubilations conceptuelles qui détournent les codes de la BD et nous font toucher le dessinateur derrière l'histoire.

Malheureusement, c'est un peu le bémol de ce premier tome : la forme est plus forte que le fond. Les personnages humains ne sont pas rendus sympathiques, trop d'animosité vacharde et gratuite ternit notre affection pour eux. le célèbre couple de ringards connaît davantage de complicité et de finesse dans d'autres ouvrages. On sent plus l'exercice de style dans ces pages que la chronique humaine. Mais Kador reste un beau laboratoire de techniques narratives, à étudier pour qui apprécie la BD. de plus, la galipette finale est très sympathique et donne envie de lire d'autres tomes du chienchien à son maîmaître.
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