AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 116 notes
5
14 avis
4
14 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'Evangile des Ténèbres, le off de Oph pour Collectif Polar
Je viens de rentrer de Corée du Nord.... j'y ai fait un long voyage, guidé par Monsieur Jean-Luc Bizien....
L'Evangile des Ténèbres est un bon thriller mais pas tant pour l'intrigue que pour la construction de l'histoire.
L'intrigue, certes bien construite,n'est pas novatrice. Toutefois Jean-Luc nous emmène à la découverte de la seule dictature stalinienne existant encore: la Corée du Nord.
En suivant les personnages, je suis partie à la découverte de ce pays dont on ne sait pas grand chose en définitive si ce n'est les éléments géopolitiques et ce que nous communiquent vaguement les médias... Comment un peuple entier peut-il vouer un culte si grand à Kim Jong-Il et son père avant lui? Que vivent réellement les Nord Coréens? (Kim Jong-Il étant vivant à l'époque où se situe le roman)
J'ai découvert le culte du Cher Leader mais aussi son histoire, son parcours...
Ressenti la haine vouée aux américains par les Coréens mais aussi le mépris dont peuvent parfois faire preuve les occidentaux qui ne comprennent pas la soumission d'une population qui souffre envers son tyran, les taxant sans doute trop vite d'être atteint du syndrome de Stockholm alors qu'il s'agit de formatage, de propagande, d'éducation dès le plus jeune âge... Oubliant trop vite nos dictateurs historiques... (Remember Hitler....)
Bref vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce premier opus de la trilogie, son style fluide, le rythme qui ne faiblit pas, les références musicales (si si je vous jure il y en a de belles... ce qui ne surprend pas quand on connaît un tout petit peu le monsieur ), et les personnages auxquels on s'attache très vite, tremblant pour eux dans certaines situations....
"Seth Ballahan, rédacteur en chef d'un quotidien apprend que l'un de ses collaborateurs, le jeune Mickaël Wong est piégé en Corée du Nord. Devant l'immobilisme de sa hiérarchie, il décide de partir à sa recherche pour le ramener sain et sauf auprès de sa mère...
Au même moment, un tueur méticuleux , invisible, s'attaque à des paysans en les mutilant à l'extrême... Paik Dong-Soo, Lieutenant de l'armée Coréenne est chargé de l'enquête"
Merci Jean-Luc! À l'attaque du suivant maintenant!
(Tome 2: la frontière des ténèbres, tome 3: le berceau des ténèbres)

Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          90
Soyez les bienvenus en Corée du Nord, un pays où le sang baigne de partout après le passage du " chasseur".

" La bête était penchée sur son prisonnier et sa gueule se tordait en une grimace effroyable."

Ce thriller fait forcément place à des personnages asiatiques notamment Paik Dong-Soo et l'ambiance est sous l'emprise des autorités strictes et communistes basculant ainsi dans l'horreur absolue.

La tension est au summum, monte au fil des pages. Rien n'est laissé au hasard, tout est calculé au millimètre près, un moindre faux pas peut vous faire basculer dans l'exécution et vers la déambulation en enfer.

Je ne me suis vraiment pas ennuyée à la lecture de " l'évangile des ténèbres". Au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'ai senti une certaine tension comme une envie grandissante de poursuivre sans relâche ce parcours ténébreux. Quelle maitrise dans l'écriture! Certains mots blessent et vous hérissent le poil.

" La plupart des tueurs en série récoltent des " trophées" macabres. Ils se conduisent en chasseurs, se considèrent comme des êtres supérieurs qui veulent posséder leurs proies. C'est dans ce but qu'ils aiment à conserver un souvenir de leurs traques."

Quant à l'action, elle est grandiose et intense. Difficile d'admettre que la Corée du Nord est loin d'être un pays où il fait bon d'y vivre et où on s'échappe facilement; les ténèbres vous guettent, vous poursuivent et vous tyrannisent.

Les personnages sont très bien détaillés, avec des caractères totalement différents les uns des autres, ils vont tenter de se mettre au diapason afin de mener à bien cette enquête si périlleuse. Mon personnage préféré étant Paik Dong-Soo, quel remarquable lieutenant! Ce dernier va devoir faire preuve de beaucoup de courage afin de d'élucider les crimes sauvagement commis par " le chasseur".


"L'évangile des ténèbres" se lit merveilleusement bien. A travers un rythme à cent à l'heure, Jean-Luc Bizien nous a concocté un thriller où terreur et frisson sont au rendez-vous et fait pâlir plus d'un lecteur.

Ce n'est pas pour rien que Maxime Chattam cite " c'est du grand art"!!!

Lien : http://delphlabibliovore.blo..
Commenter  J’apprécie          40
Je viens de terminer la lecture de « L'évangile Des Ténèbres » de Jean-Luc Bizien.

Résumé :

Seth Ballahan, rédacteur en chef d'un quotidien américain, apprend que Michaël Wong, l'un de ses collaborateurs, est piégé en Corée du Nord.
Face à l'absence de réaction de se hiérarchie, Ballahan voit rouge. Contre vents et marées, il décide de secourir le jeune Wong. Dans Pyongyang, la capitale fantôme où les hommes ne sont que ces ombres, il cherche de l'aide auprès de Suzan, ravissante correspondante d'une O.N.G. canadienne.
C'est alors que le Mal absolu surgit : un tueur monstrueux laisse dans son sillage une longue suite de cadavres atrocement mutilés. Paik Dong-Soo, billant militaire nord-coréen, se lance sur ses traces. Ils se retrouveront tous, à l'issue d'un parcours halluciné, en un lieu oublié.
Celui qu'annonce l'Evangile des ténèbres...

Mon avis :

Ce thriller est le premier tome d'une trilogie : La trilogie des ténèbres.
Je dois dire que j'ai dévoré ce livre et compte bien me procurer les 2 autres. Jean-Luc Bizien nous fait voyager dans un pays lointain, la Corée du Nord. C'est un aller simple vers l'enfer en effet, il me l'a écrit sur sa dédicace et je lui accorde cette phrase :)

Il y a une entente parfaite entre le style de l'auteur qui est si juste, si beau et parfois si choc mais aussi entre différente scène tellement bien décrite dans le récit. L'ambiance est lourde, angoissante et pesante. Les personnages offrent tous une vision bien à eux de la vie en Corée ce qui amène le lecteur à se poser de nombreuses questions notamment sur la condition humaine.

L'intrigue ne laisse pas de répit au lecteur. Les images qui défilent à lecture nous poussent à aller au bout. Un thriller à couper le souffle qui même à la fin pose question. Car Seth Ballahan l'un des personnages principaux aura bien du mal à retrouver Michaël et Paik Dong-Soo et mener son enquête sur le tueur barbare, le mal absolu !

En conclusion, un roman qui m'a vraiment fait vibrer dans tous les sens du terme. Je recommande cette lecture à tous les fans de thrillers.

Lien : http://wp.me/p2DnKh-3G
Commenter  J’apprécie          40
Ce fut ma première lecture de Biizien... et un succès !
Un thriller haletant du début à la fin ! La plongée en Corée du Nord est passionnante... On vit l'histoire avec les personnages, on tremble pour eux... On accepte les côtés noirs de chacun pour finir par s'y attacher !
Commenter  J’apprécie          30
Merci Jean-Luc pour cette plongée dans la Corée du Nord, cette culture aux antipodes de la nôtre.
Un pays complètement inconnu à mes yeux, je l'ai même replacé sur la carte pour être sûre… Une découverte d'une Histoire dont on n'a eu peu d'échos. L'actualité de ce début d'année avec la révolte en Tunisie et en Egypte lui donne encore plus de profondeur.
Pour ce qui est de l'intrigue, Jean-Luc a su nous emmener loin très loin, dans scènes des horreurs abominables, on a tous forcément « vu » ces corps sauvagement mutilés. On y était. On vit toutes ses attaques, on entend les rafales des AK47… les gargouillis du sang dans la gorge…

Impossible d'en dire plus sans dévoiler l'histoire…
Un livre poignant qu'on ne peut pas reposer sans se demander ce qui se passe aujourd'hui là-bas.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai beaucoup aimé cette enquête, très bien ficelée, singulière et surprenante.
L'auteur nous fait voyager, et on ne peut que s'y sentir, y être et frissonner tant le récit est criant de vérité. Les descriptions sont parfaites et on sait que Jean-Luc Bizien connait ses sujets, il signe donc un livre maîtrisé et très bien documenté.
Notre héros est sombre, mystérieux mais fort attachant...
La Corée très présente, est décrite et racontée avec brio, c'est un point qui m'a particulièrement plu...
Je ne raconte pas l'histoire, la 4e suffit à vous tenter j'en suis sure !
Tous les amoureux du genre seront sous le charme !
J'avais adoré découvrir cet auteur jeunesse sous un nouveau jour, aussi sombre soit-il :)
Commenter  J’apprécie          20
Je me suis plongée dans ces ténèbres avec délectation car le talent de Jean-Luc les a illuminées du début à la fin du roman.

L'histoire :
Celle de Seth Ballahan, rédacteur en chef d'un quotidien américain, qui face à l'absence de réaction de sa hiérarchie, va partir en Corée du Nord pour tenter de secourir un de ses jeunes collaborateurs, Mickael, piégé sur place. En espérant qu'il ne soit pas trop tard. Cette quête c'est comme une rédemption : il doit sauver ce gamin, lui qui n'a pas été capable d'en offrir un à sa femme.
C'est également l'histoire du Lieutenant Paik Dong-Soo, un brillant militaire nord-coréen, chargé d'enquêter, en toute discrétion, sur des meurtres sanglants. La dictature en place ne peut pas laisser fuiter cette déviance au grand jour, elle qui fait disparaître tout ce qui n'est pas conforme à son idéologie. La nation est grande, la nation est puissante, tous les nord-coréens sont volontaires, solidaires, en bonne santé et ne manquent de rien. Point. Endoctrinés depuis l'enfance, ils avancent tête baissée. Car toute tentative de rébellion est durement sanctionnée.
Oui mais voilà, la propagande est une chose et la réalité une autre.
Des camps de concentration existent, où les gens, hors normes pour le régime : déficients mentaux et handicapés avec leur famille, personnes « difformes » dont les nains, sont internés et cachés aux yeux de tous. Puis il y a les camps où sont détenus les opposants au régime. Les détenus y sont condamnés aux travaux forcés quels que soient le temps et la température et ils sont à peine nourris. Et quel que soit le type de camp, les gardes peuvent faire ce qu'ils veulent aux prisonniers. En toute impunité.
Et c'est dans un de ces camps, dit section 49, que Mickael a atterri. Il est vivant grâce à l'aide d'un monstre et d'un ange. Mais pour combien de temps ?
Seth va découvrir la réalité de ce pays et ses convictions vont voler en éclats. Lui qui en veut à tous les bridés suite à la guerre qui les ont opposés aux Etats Unis. Guerre qui a failli avoir la peau de son grand-père. Lui, la grande gueule bourrée de certitudes, le cowboy, va devoir revoir ses certitudes. Il va se faire passer pour un Canadien car aucun américain n'est toléré en Corée du Nord. Suzan Chartier, une Canadienne qui travaille pour une ONG et est parfaitement intégrée va l'aider au mieux dans sa mission. Tâche compliquée par les « nounous » qui ne les lâchent pas d'une semelle et gèrent leurs déplacements. Cette mission de sauvetage va les conduire aux portes de l'enfer où les ailes de la faucheuse vont les frôler dangereusement.
De son côté, Paik Dong-Soo va de découvertes macabres en découvertes macabres et poursuit ce tueur insatiable, cette ombre, ce chasseur, qui désormais, après avoir tué au hasard des paysans et des citoyens lambda, de tous âges et tous sexes, s'en prend à des militaires hauts gradés. Qui est ce tueur qui éparpille des morceaux de corps comme l'on jette des dés. Quel jeu joue-t-il ? Quelle est sa motivation ?
Et au final qui chasse qui ? Ce que va découvrir Paik est effarant :
Extrait P.196 : « Si la nouvelle n'était pas aussi démente, Paik Dong-Soo se serait dépêché d'en rire – avant d'en pleurer. Mais la vérité était à la fois grotesque et terrifiante. Il fallait la dissimuler. Coûte que coûte. »

Je salue ici le travail de recherches et de documentation réalisé par l'auteur qui donne une cohérence et une force incroyable à ce récit. Et que dire de la qualité de l'écriture et du récit ? Puis il y a ces clins d'oeil musicaux, en particulier au Boss.
Pour ma part ce roman est un de mes coups de coeur de cette année. J'aurais volontiers fait l'école buissonnière pour le terminer plus vite. J'ai rêvé d'être malade et dans l'incapacité de travailler pour ne pas le lâcher !
Merci Jean-Luc pour ce livre et tout ce que j'ai appris sur ce régime ; ce qui m'a amené à faire des recherches complémentaires. En particulier sur la grande famine*

Recherches personnelles en compléments de mon retour de lecture :
• La famine en Corée du Nord a commencé au début des années 1990, avec un pic de mortalité en 1997. Les estimations du nombre de victimes vont de 1,5 million à 3,5 millions de morts de faim ou de maladies liées à la famine, sur une population de 22 millions d'habitants. Toutefois, l'absence d'information ne permet pas d'affirmer la nature exacte de cette famine. L'absence de communication des autorités peut cacher un bilan minimal ou une hécatombe. La réalité des estimations importantes mises en avant par des ONG présentes sur place est remise en question.
• L'Institut pour l'unification nationale (KINU), un organisme public sud-coréen, affirme dans son Livre Blanc l'existence de plusieurs cas de cannibalisme. Cependant, l'importance du cannibalisme est à relativiser pour les années 2000, il s'agit de cas isolés, parmi les 230 expatriés interrogés, seuls une dizaine ont mentionné des pratiques cannibales


Article paru dans le Parisien en 2014 : Corée du Nord : l'effrayant témoignage d'un garde des camps de prisonniers

« Il y avait trois chiens et ils ont tué cinq enfants » témoigne, à Genève (Suisse), AhnMyong-Chol, garde pendant huit ans dans les camps de prisonniers de Corée du Nord où l'horreur se décline au quotidien.
« Echappant à leurs maîtres, les chiens se sont jetés sur des enfants qui revenaient de l'école du camp. Ils en ont tué immédiatement trois, les deux autres enfants respiraient à peine et ont été enterrés vivants par les gardes», a-t-il dit via un interprète. le lendemain, au lieu de liquider les chiens, les gardes les ont cajolés et « récompensés avec de la nourriture spéciale », ajoute Ahn avec un signe de dégoût.
Ce Nord-Coréen a témoigné à Genève lors d'une conférence des défenseurs des droits de l'homme, avant que le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies examine en mars un rapport accablant sur les violations de ces droits par Pyongyang.

Ahn, réfugié en Corée du Sud, est un des témoins auditionnés par la Commission d'enquête de l'ONU qui a dénoncé dans ce rapport diffusé la semaine dernière des « crimes contre l'humanité » et a appelé la communauté internationale à réagir. La Commission estime notamment que « des centaines de milliers de prisonniers politiques ont péri dans des camps pendant les 50 dernières années »,
« graduellement éliminés par des famines délibérées, le travail forcé, les exécutions, la torture, les viols.»

« Les gens dans les camps ne sont pas traités comme des humains. Ils sont comme des mouches que l'on peut écraser », affirme Ahn, qui a fui la Corée du Nord en 1994.
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman est le récit de 4 personnages qui évoluent dans le même pays. Mais ne vous attendez pas à faire un voyage "Tour Opérateur" ça n'existe pas en Corée du Nord, du moins pas encore.
Et c'est mal connaître l'auteur !
Le prologue m'a plongé direct dans l'ambiance sombre et lourde du "Chasseur". Personnage énigmatique dont la paranoïa s'intensifie au fil des chapitres.
Puis, Mickaël Wong, jeune journaliste américain, qui fuit la mort dans une forêt hostile en Corée du Nord.
Pendant ce temps, suite à la disparition de Mickaël, Seth Ballahan, journaliste américain se heurte à sa hiérarchie et décide de partir, tel un cow-boy, à sa recherche en Corée du Nord.
C'est le pays du grand Leader Kim Jong Il, celui qui distille la soumission par la peur afin de la rendre génétique.
Sur ce, le brillant militaire Paik Dong-Soo, au prise avec sa conscience, se retrouve avec une affaire de meurtres en série ...
C'est d'une plume percutante et addictive que l'auteur m'a entraîné au fil des chapitres dans un récit effrayant de par son intrigue mais aussi politique dans un pays sclérosé par la peur. Par des chapitres courts qui terminent en suspense, j'ai découvert un pays rarement présent dans les romans qui suscite l'incompréhension de la part des occidentaux.
Secrets, mensonges, surveillance, soupçons, tortures physique et psychique donnent par moment une ambiance d'espionnage.
L'intrigue tient bien la route, les personnages sont réalistes avec chacun sa personnalité.
Un roman surprenant de par son enquête policière et politique dans un pays où l'idée d'un tuer en série est pure fiction, digne de la décadence capitaliste.

PS : Je n'ai plus qu'à lire les 2 suivants de la trilogie !
Lien : https://imagesderomans.blogs..
Commenter  J’apprécie          10
Comme le dit si bien Maxime Chattam " redoutablement efficace " , encore une fois j'ai été malmenée positivement dans cette cavalcade effrénée pour la liberté. .. Merci à Jean-Luc Bizien et à ce cadeau offert par mon Titou d'amour 😀
Commenter  J’apprécie          10
Un très bon livre.
Une histoire remplie de suspens du début à la fin !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (298) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}