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4,27

sur 1476 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans un monde où règne la ségrégation, deux adolescents issus des deux communautés en place s'aiment malgré leur différence sociale. Evidemment, ça ne se passe pas bien...
Un roman sans originalité, qui m'a moi aussi fait tout de suite penser au superbe Sweet Sixteen, en moins bien. Intrigue banale, personnages manichéens et sans envergure, style plat. Bref, je n'ai pas du tout accroché, et l'agacement a vite pris le dessus, au point que j'ai terminé cette lecture plus par devoir que par plaisir. Il était dit que ce livre ne m'était pas destiné... je le laisse aux amateurs.
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Sephy et Callum se connaissent depuis l'enfance et s'aiment passionnément mais ils appartiennent chacun à deux mondes bien différents : celui des Primas pour Séphy et celui des Nihils pour Callum. Les Nihils sont mis au ban de la société et la discrimination fait rage à leur encontre.

Le roman explore la thématique de la différence, du regard des autres, du racisme. J'ai retrouvé dans ce roman de fortes similitudes avec d'autres ouvrages du même genre (Sweet Sixteen...). Les personnages m'ont semblé assez caricaturaux dans l'ensemble et les intrigues familiales sont très répétitives. J'ai lu l'ensemble du roman pour savoir ce qui arrivent à chacun des personnages mais sans grande conviction. Une lecture qui ne m'a pas vraiment marquée.
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ne bonne déception pour ma part malheureusement.

Tout d'abord, ce monde n'est pas tant un monde dystopique que la représentation de notre monde de l'autre côté d'un miroir.

Ici, les noirs sont la "race normale" et dominante et les blancs sont des pariats, une sous race à peine sortie de l'esclavage.

L'ambiance est celle de l'Afrique du sud et des Etats-Unis des années 1950 / 1960.

Voilà de quoi revivre l'Apartheid, la ségrégation raciale et tous les préjugés qui sont attachés à ces peuples opprimés, l'odeur, le manque d'intelligence, la pauvreté inéluctable, la violence... etc.

Ce qui est incroyable, c'est que ces clichés sont tellement ancrés que j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer ce monde à l'envers.
Ainsi, lorsqu'il était question des Primas, je les imaginais blancs et inversement pour les Nihils.

L'histoire en elle-même prend son temps à se mettre en place même si la lecture est fluide et rapide.

Le manque d'action et de descriptions est flagrant, heureusement, les courts chapitres aux interlocuteurs alternés font que la lecture reste quand même un plaisir.

Le sujet n'est bien sûr pas des plus gais mais au fur et à mesure de l'histoire, c'est de pire en pire, les familles volent en éclat, les drames se succèdent, je ne voyais pas très bien où voulait en venir l'auteure.

Je ressens par moment beaucoup d'immaturité dans l'écrit, dans certaines réparties, certaines situations, c'est assez dérangeant quand on sait que l'auteure est née en 1962.
Certains partis pris sur l'histoire me laissent également perplexe comme par exemple l'addiction à l'alcool d'une pré-adolescente.

Et cette fin... qu'en dire ? Bien sûr, ça donne envie de connaître la suite, trop d'interrogations sont posées.
Mais je n'en ferais rien car je ne comprends pas les choix de l'auteure, je n'ai pas vraiment aimé ce que j'ai lu et ne veux pas revivre ça dans un deuxième tome.
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Au fil des pages je me suis ennuyée pourtant le sujet de départ m'a beaucoup attiré,la ségrégation inversée était une bonne idée,certains chapitres n'apporte rien ils sont longs,il me manquait des détails, l'auteur n'appprofondit pas son histoire , j'aurais aimé mieux connaître la vie des Nihils qui sont considérés comme des habitants de seconde zone,je ne lirais pas la suite
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Je pensais avoir à faire à un one shot et bien, c'est raté ! Je viens de me rendre compte qu'il y a trois tomes de plus ... Bon, ça sera sans moi !
Mon avis général est assez partagé. J'ai bien aimé Callum, un peu moins Sephy. Les personnages secondaires sont intéressants et peut être pas assez exploités, notamment Jude et Minerva - mais ils doivent sûrement revenir dans les tomes suivants donc je ne vais pas m'y attarder.
L'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place, le destin des personnages basculent en rien de temps après moult chapitres sur leurs vies, leurs conditions sociales différentes, relatés en alternance entre leurs points de vue. Et quand l'action arrive, elle ne se fait pas prier ! Tout s'enchaîne très rapidement, il y a des morts, des complots ... enrobés dans une romance un peu mielleuse qui aurait pu être mignonne mais la narration lourde et un peu brouillonne et une impression de déjà-lu me laisse un peu sur ma faim ... Dommage !
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Je n'ai pas vraiment aimé. Disons que je suis frustrée, car y'a des idées, y'a de très bonnes choses, mais elles sont mal exploitées à mon goût.

Ce monde inversé est trop manichéen. Les noirs d'un côté et les blancs de l'autre. C'est sympa, mais ils sont passés où les mexicains et les japonais ? le monde est alors réduit aux Primas (noirs) et aux Nihils (blancs).

C'est plutôt sympathique d'avoir ce monde inversé par rapport à l'appartheid ou la ségrégation raciale, mais comment en est-on arrivé là ? Troisième guerre mondiale ? Ce qui expliquerait l'absence de jamaïcain et de vietnamiens... Guerre chimique ? Rebellion ? Vengeance ? J'ai essayé d'imaginer tous les scénarios possibles, aucune réponse, c'est pourtant fort dommage, ça aurait été très gentil de nous mettre un peu de contexte.

Ce monde avec les Primas et Nihils est trop simpliste, trop réducteur, et trop moralisateur. On se doute bien que le racisme c'est mal, le roman ne m'a pas vraiment fait réfléchir. Les personnages prient Dieu, bon, c'est gentil, mais elles sont passées où les autres religions ? Disparues elles aussi.

Autre point frustrant. La résistance. Les Nihils à travers la Milice tentent de renverses les Primas. Ca part d'un bon sentiment, je m'attendais à des résistants du type Jean Moulin, pas à des terroristes. Ils explosent un centre commercial remplit autant de Nihils que de Primas. Ce n'est pas ça la résistance. Je m'attendais à des actes plus réfléchis, genre saboter des points stratégiques. Là, ils tuent pour tuer, ce n'est pas très noble. Je n'aime pas la Milice et ceux qui y sont, je suis du même avis que la mère de Callum (l'un des protagonistes principaux). En parlant de résistance, je voulais des Martin Luther King, des Nelson Mandela, des vraies figures de résistance. Je n'ai pas vraiment rencontré ce genre de personnages.

Les personnages sont sympathiques, mais sans plus. Perséphone. Son prénom promet tellement de chose, Perséphone, la reine des Enfers, la fille de Zeus, la femme d'Hadès, c'est un prénom d'enfer (pardonnez-moi ce jeu de mots laid... re-pardon). Elle n'a rien du caractère de Perséphone, elle aurait pu se nommer Suzie, Antoinette ou Fleur, ça aurait été la même chose. Ca m'a déçue, avec un prénom comme celui-ci je m'attendais à une fille pleine de caractère. Elle n'en montre qu'à la fin.

L'histoire d'amour est cousue de fils blancs, elle est noire, il est blanc ; elle est la fille du Premier ministre, il est le fils d'un rebelle clandestin. Leur histoire, malgré le yoyo infernal et parfois pesant, est plutôt belle et intéressante. Trop facile, et je savais qu'elle finirait mal, mais elle demeure un très beau témoignage de résistance. J'ai beaucoup aimé la fin, malgré la tristesse apparente, une petite note d'espoir apparait. Et après tout, j'y suis très sensible et j'ai apprécié.

Tout comme les descriptions et les répliques, elles nous plongent dans l'histoire, elles sont bien écrites, l'auteur a un style qui se lit facilement et des mots justes. le roman se lit très vite, j'ai dû mettre trois jours et pourtant, plus la lecture avancée plus je voulais le reposer pour lire autre chose. Et malgré son caractère simpliste, cette dystopie n'a rien d'un univers de science-fiction à la Star Wars, c'est-à-dire qu'ici pas de gadgets ultra sophistiqués, des objets très simples, ceux qu'on utilisait avant Internet ou le Smartphone. J'ai bien aimé cette idée, ça prouve une belle part d'originalité de la part de l'auteur.

Dernier point très intéressant, la construction du récit. A chaque chapitre, nous avons le point de vue de Séphy (Perséphone) et de Callum qui s'entrecroisent. Quelques lignes avec Séphy, puis quelques lignes avec Callum. Ce qui nous permet de se plonger plus facilement dans les pensées des personnages, surtout grâce à l'emploi du « je ». Ce qui construit un rythme sympathique, on ne se plaint pas de la longueur des chapitres grâce à ce processus bien pensé. Au début, on revient de temps à autres sur des moments passés, des sortes de flashback permettant de revenir sur quelques points sympathiques de la relation unissant Callum et Séphy.

En conclusion, j'ai passé un bon moment, mais je me suis ennuyée, j'ai été frustrée et je me suis sentie délaissée au bord de la route à plusieurs reprises. Je suivais le récit sans ressentir d'émotions fortes (excepté la fin), tour à tour indifférente ou révoltée.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Callum, un adolescent Nihil blanc dont les parents sont pauvres.
Sephy, une adolescente Primas noire dont les parents sont riches et puissants.
Deux famille complètement différentes ;


Tout d'abord, j'ai apprécié le contexte des deux familles qui se détestent
« Nous les Primas et vous les Nihils ». Cependant je n'ai pas aimé, la violence et, selon moi, il n'y a pas assez de moments joyeux et émouvants « Je suis désolé monsieur.
Il y a eu un accident tragique. Elle a traversée au moment ou un bus passait et … les témoins l'ont décrite comme perdue dans ses pensées.»
ou encore : « C'est vrai Mégie.
Tu crois vraiment que je veux rester pourrir en prison ? Ils auraient dû me pendre.
Ça aurait été moins cruel ».
La fin du premier tome se termine mal. Étant donné que ce livre est triste et pas joyeux, je le déconseille aux personnes qui aimes les histoires
qui se finissent bien.


Bonne lecture aux autres !!!


Chloé Laffont 4B
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Lorsque j'ai commencé à lire Entre Chiens et loups, et aux premières pages, je me suis dit : bon, la lecture semble facile, le style n'est guère recherché, mais l'histoire est malgré tout intéressante - le prologue donne envie.

Je me suis donc habituée aux changements de narrateur et aux temps verbaux, et j'ai plutôt bien accroché à l'histoire, tout du moins pendant une première moitié.

Il faut dire que passé un certain moment, l'auteur a dû se dire: ouh la la, c'est trop compliqué de construire un univers, donc je vais faire de grosses ellipses temporelles (pratique, ces changements de narrateur, tiens ! pour laisser de côté des tas de choses) et surtout je vais résumer le temps qui passe et l'évolution des personnages en deux phrases !

En bref, l'ouvrage ne va pas au bout de ses promesses. Il reste insuffisamment approfondi et les personnages superficiels. Leurs psychologie est particulièrement peu creusée et leurs réactions franchement incompréhensibles parfois, illogiques.

Et puis c'est quoi ce vieux relent d'histoire d'amour mal géré ? "On s'aime, mais on n'a pas pu s'aimer en temps et en heure, donc on couche ensemble pour la première fois alors que je suis séquestrée par toi et tes camarades et que je devrais légèrement être traumatisée ?" (Ça me rappelle les vieux clichés dans certains mangas : j'ai été violée ah mais en fait non car c'est un beau ténébreux ((même si ici, ce n'est pas un viol, nous ne sommes pas loin de la relation abusive vu la situation)). Et ne parlons pas de cette première fois tout-beau-tout-rose-évidemment.

Je pense que l'on peut réserver cette lecture à un public adolescent... Pourtant, un livre destiné aux ado n'est pas "forcément mauvais" ! Et franchement, je peux leur conseiller mieux, car ils méritent mieux.
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Un livre qui me donnait envie mais qui au final ma fortement déçu. le concept de l'histoire est génial il y a rien à redire dessus, j'ai moi même eu du mal pendant plus de la moitié du livre avec cette version du racisme inversé.. Mais après plus aucune surprise, la fin était pour moi, même plus une surprise, ni les situations après le kidnapping.
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