C’est sucré, avec du chocolat et une montagne de beurre. Il a dû apaiser une certaine frustration, il trompe l’ennui et apporte du réconfort. Donc, c’est un dessert.
Tu seras toujours ma fille, même quand tu seras loin, ou quand je t'aurai oubliée. Toujours.
Quinze minutes plus tard, un sac sur l’épaule et deux valises derrière moi, je débouchai dans le hall d’arrivée de l’aéroport. Adrien m’attendait, souriant largement, un panneau à la main.
— Tu as cru que je ne te reconnaîtrais pas ? demandai -je en arrivant à sa hauteur.
— J’ai toujours rêvé de faire ce genre d’accueil dans un aéroport : un panneau, le soleil et ma voiture qui attend en double file.
— Il pleut, lui fis-je remarquer. J’ai loué une voiture, et ton panneau dit « Luke, je ne suis pas ton père ».
Elle a dit oui. Et tu n'as plus d'excuses pour dire non.
Ramène tes fesses.
La seule certitude que je vois, c'est toi.
Il fallait me rendre à l'évidence : j'étais amoureuse de Luke.
Et ça aussi, c'était une première.
- Je sais. Mais j'en ai très envie. Et, si tu es sage, on pourra refaire ce truc de se serrer l'un contre l'autre.
- Là encore, tu n'as pas à...
- Là encore, j'en ai très envie.
Toujours là, l'un pour l'autre.
Je n’étais pas faite pour vivre ça, vivre avec les autres.
C’était trop dur de ressentir toutes ces émotions violentes et incontrôlables.
- Tu veux vraiment danser ? demanda-t-elle.
- Franchement, non. Mais la perspective d te presser contre moi est très tentante.
- Tu réalises que, normalement, dans la valse, il y a une distance certaine entre l'homme et la femme ?
- Je n'ai jamais dit que je savais danser. Et je préfère ma version. Pas toi ?