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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Deux inspecteurs en disgrâce sont amenés à travailler ensemble, le but de leur hiérarchie étant qu'ils se tapent mutuellement sur le système au point de les inciter à démissionner tous les deux.
Mais Bonneau et Lamouche sont de sacrés personnages, sont-ils réellement idiots, fainéants, malpolis et incompétents ou est-ce que ce sont des génies ignorés de tous, voilà la grande question.
Toujours est-il que dans ce second volet, totalement indépendant du premier, ils vont devoir résoudre un crime étrange dans un luxueux manoir et pénétrer le monde très fermé de l'art, car un célèbre tableau sera la clé de tout le mystère.
Les faits se déroulent au Québec, les expressions employées y sont donc savoureuses.
L'humour qui se dégage de ce roman m'a fait rire à de nombreuses reprises tant les scènes y sont cocasses, ridicules et vraiment excellentes.
L'enquête est originale et bien menée, mais le charme de ce roman réside surtout dans la personnalité atypique des deux inspecteurs, deux bras cassés qui réussissent envers et contre tout à résoudre des crimes tout en agaçant leur hiérarchie au plus haut point et en causant un maximum de dégâts partout où ils passent.
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Après son premier roman le silence des Pélicans que j'ai trouvé excellent et drôle, J. L.Blanchard nous offre Les os de la méduse. Un magnifique polar et c'est peu dire. Quelque part en haut dans son Panthéon, la reine de ce genre, Agatha Christie, doit regarder cet auteur avec admiration, car toutes les règles du roman à énigme sont respectés et en plus, il y a de l'humour. Bonneau est toujours le cancre, l'imbécile, l'idiot qui laisse sur son passage malaise et catastrophe. Lamouche est une sorte de génie du détail grâce à un sens de l'observation hors du commun. Ici, dans une demeure huppée de l'ouest de Montréal, la bonne Berthe trouve un cadavre dans un placard. le maitre des lieux, le comte de Clairvaux et son chauffeur Henri, doivent répondre aux questions de ce duo d'inspecteur improbable. Dans le salon de ce comte, il y a une copie du tableau de Géricault, le radeau de la Méduse. Quand une histoire est racontée par un érudit, alors le plaisir d'apprendre des faits historique n'en est que plus grand. La Méduse est un prédateur composé presque entièrement d'eau d'une patience inouïe qui peut manger dix fois son poids par jour. Une histoire époustouflante et brillante à tous les égards. Je me pose la question qu'était Bonneau avant Lamouche?
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Un 2e tome aussi savoureux que les deux autres (j'ai lu le 3e tome en premier sans savoir qu'il s'agissait d'une trilogie): on finit la lecture le sourire aux lèvres et avec l'agréable impression d'avoir bien utilisé notre temps de lecture! Voilà un roman (et une trilogie) bien original. Non seulement l'enquête est intrigante, mais les personnages sont à la fois attachants, hilarants et irrésistibles. On adore rire de l'inénarrable Bonneau: un triple idiot aussi surprenant que grotesque et on adore encore plus se sentir de connivence avec Lamouche, un génie arrogant non dépourvu d'un humour mordant.
Les Os de la Méduse se déroule à Montréal, dans un quartier riche de l'ouest de l'île, dont le coeur de l'intrigue se déroule chez un comte français aux moeurs ultra conservatrices. Par le décor et les personnages secondaires en ce lieu, on se retrouve presque dans une enquête à la manière de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot, ce qui n'est pas pour déplaire aux amateurs de classiques policiers. Mêlant à cela histoire de l'art, burlesque et imbroglio contemporain, on retrouve une recette gagnante pour des heures de plaisir!
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J'avais un peu peur d'être déçue par ce deuxième livre, mais non toujours aussi divertissant et excellent. On éclate souvent de rire dans ce policier dépourvu d'hémoglobine, de sadisme,d'alcoolisme,de sexe, d'enfance malheureuse, d'enquêteurs divorcés ou en mal d'amour. Mais pourquoi c'est si bon, tout simplement parce que c'est bien écrit, c'est vraiment drôle, c'est bien documenté, c'est plausible et l'histoire se tient. J'ai passé un très bon moment de lecture, vivement le troisième M. Blanchard
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Les Os de la méduse de J-L Blanchard, Vues et Voix, 2023 (1ère édition : Fides, 2022

Les Os de la méduse est le second roman de Jean-Louis Blanchard, un auteur québécois qui signe avec ce livre la deuxième enquête de Bonneau et Lamouche, un duo atypique de policiers bizarrement assortis mais complémentaires.
Je l'ai audio-lu chez Vues et Voix, lu par Olivier Beauchemin.

Initialement réunis, dans le premier opus, dans le but de provoquer une série de catastrophes et de régler définitivement le cas de Bonneau, un policier maladroit, mal noté par sa hiérarchie, le duo Bonneau-Lamouche fonctionne toujours plutôt bien malgré l'apparente incompatibilité des deux personnages.
Les voilà chargé d'enquêter dans un milieu aristocratique pétri de traditions : un cadavre décharné est découvert dans la penderie d'un luxueux manoir de la métropole québécoise, chez le discret Comte de Clairvaux, qui se passerait bien de ce genre de publicité.
Peu d'indices : une silhouette fantomatique, captée en pleine nuit par des caméras de surveillance.
Des pistes originales menant à des ramifications complexes : un trésor inestimable, un célèbre tableau de maître (Le Radeau de la Méduse de Géricault), une sculpture moderne et une mystérieuse infirmière portée disparue depuis plusieurs années…

Une intrigue foisonnante mêlant histoire de l'art, aquariophilie et étude du mythe de Méduse, cette Gorgone dont le regard pouvait pétrifier celles et ceux qui la regardaient, le tout assaisonné à la sauce Bonneau-Lamouche, le premier désespérément empoté, lourd, évoluant à la manière d'un inspecteur Columbo particulièrement étourdi et le second, irrévérencieux mais débrouillard, toujours prêt à rattraper les bourdes de son binôme.
Un récit rythmé, très visuel, plein de détails percutants et pertinents.
Une ambiance parfois loufoque, un humour grinçant sur fond de grande érudition…
Difficile d'en dire plus sans divulgâcher…

La version audio est savoureuse, l'accent québécois du narrateur ajoutant au dépaysement.

J'ai adoré !

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Après le Silence des pélicans qui nous a fait découvrir un nouvel auteur de polar à succès, Jean-Louis Blanchard persiste et signe en nous entraînant dans une aussi loufoque aventure en compagne de Bonneau, son lieutenant de police atypique « ... un casse-pied anachronique, grotesque et entêté, mais il y a dans cette mixture quelque chose d'indéfinissable qui lui confère du génie ». Une nouvelle enquête, cette fois dans le milieu des arts, inscrite dans une trame historique au coeur d'un quartier cossu de la métropole montréalaise.

Une histoire qui s'étale sur quelques jours, truffée de rebondissements cocasses et mettant en valeur le « génie » de deux policiers mal-aimés de leurs collègues. le jeune Lamouche pour qui les gaucheries de son binôme gaffeur ont le même effet que l'eau sur le dos d'un canard. Plutôt enclin, pour des raisons non avouées, à lui attribuer le mérite de la résolution de l'enquête et à lui attribuer des qualités de grand limier. Et le lieutenant Bonneau, aux prises cette fois avec un doigt qui ne lui fait pas honneur, dont l'estomac crie toujours famine au mauvais moment, maladroit, rustre et impertinent, toujours en retard sur les événements. Finalement le plus sympathique des deux protagonistes au point où on souhaite une autre récidive de l'auteur.

Formation oblige, j'ai particulièrement apprécié la portion historique entourant la fameuse méduse, conséquence d'une recherche bien documentée. Je me suis amusé à visualiser sur Internet des éléments figuratifs du roman et des détails géographiques sur Google Maps. Il est évident que l'auteur a parcouru le secteur où il a campé son récit dont il a réservé la conclusion dans une chute inattendue.

Tout est crédible dans ce roman à l'écriture dynamique et aux nombreuses chutes en fin de chapitres nous obligeant à en poursuivre la lecture : les dialogues naturels, les descriptions des lieux, les personnages secondaires, la courtepointe d'humour qui tapisse la narration (on sent que l'auteur a du plaisir à faire cheminer ses personnages) dont les rapports au style littéraire très personnel que Bonneau doit produire pour son supérieur.

La méduse m'a fait moins rire que les pélicans. Je me suis toutefois diverti de la première à la dernière page. du bonbon pour amorcer mes lectures d'été.

Et pour conclure, d'ici à ce que vous vous procuriez votre exemplaire en format papier ou numérique, je vous laisse avec cet extrait d'un dialogue sorti de son contexte : « Vaut mieux avoir, une fois l'an, l'air ridicule que de porter en tout temps une tête de nul ! »


Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
*****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Du pur plaisir que cette deuxième enquête de Bonneau et Lamouche. Les familles riches cachent souvent un ou des squelettes dans le placard. C'est littéralement le cas ici dans une somptueuse demeure du quartier Mille carré doré (Golden Square Mile, en anglais) de Montréal. Ce quartier à flanc de montage regroupait, du milieu du 19e siècle aux années 30, l'élite économique canadienne composée des propriétaires des grandes compagnies de transport et de ressources naturelles. Mais cette demeure n'est plus habitée par un descendant des Écossais venus des Highlands, mais par le comte de Clairvaux, un royaliste français dont le grand-père s'était exilé au Québec. Plutôt casanier, le comte est entouré de quelques collaborateurs et il se passionne pour le jardinage et l'aquariophilie, en plus de posséder une impressionnante collection de tableaux provenant de sa famille.

Que fait ce squelette dans le placard? Qui est-ce? le duo d'enquêteurs dépareillés que sont Bonneau et Lamouche tente de résoudre ce mystère. Bonneau est toujours aussi gaffeur et il est l'antithèse du policier ténébreux que l'on retrouve souvent dans les polars. Il semble tout à fait déconnecté de la réalité, ce qui crée des situations des plus cocasses qui m'ont arraché plusieurs sourires, voire quelques rires. Malgré ses bourdes et grâce à son assistant rebelle, le mystère finit par s'éclaircir après de nombreux rebondissements.

C'est drôle, c'est agréable à lire et on y apprend plein de choses. J.L. Blanchard est passionné d'histoire et il nous amène sur des chemins insoupçonnés. On sent qu'il s'est très bien documenté et il réussit à distiller ses connaissances sans que cela ne ralentisse le déroulement de l'histoire. Quelle agréable promenade dans le Mille carré doré, à la recherche d'une mystérieuse ombre qui semble prendre plaisir à éparpiller quelques indices pour narguer les policiers.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Encore une fois, J. L. Blanchard, nous offre une histoire avec un duo d'enquêteurs hors normes que j'aime beaucoup.
Ce roman est un vrai bon policier qui amène nous deux acolytes disparates à enquêter dans le monde des arts, au sein de la grande métropole de Montréal. L'auteur prend le temps de faire un lien historique qui se passe dans un quartier aisé de la métropole. Une quête assez ardue pour les enquêteurs sur des indices mystérieux au sein du manoir du comte de Clairvaux et de son tableau “le radeau de la méduse”. C'est une enquête sérieuse, mais comme à leur habitude, les deux inspecteurs apportent chacun de l'humour, des faits cocasses, des expressions marquantes et des dégâts impensables. C'est la richesse de cette histoire, ce sont deux personnages qui veulent résoudre leur enquête sans laisser de côté leurs traits de personnalités respectives et distinctes.
Comme le silence des pélicans, un récit aussi parfaitement écrit, une enquête prenante avec des personnages exquis surtout Bonneau, que j'adore. C'est avec un pincement au coeur que je quitte ces deux compères, mais j'espère que l'attente d'une prochaine enquête sera de courte durée, car lorsqu'on ressent un coup de coeur, c'est intense, tandis que là, les deux enquêtes avec Bonneau et Lamouche ont été des coups de coeur. Vous allez comprendre mon impatience et mon espérance à ressentir encore un autre sentiment semblable. Je vous invite à lire les romans de J. L. Blanchard, puisque ce sont de bons polars québécois.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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