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4,07

sur 537 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand j'ai appris que les enquêtes d'Enola Holmes allaient être adaptées en bande dessinée, j'ai sauté de joie ! Rien d'étonnant à ça, étant donné que je suis une grande fan de la série de Nancy Springer. C'est d'ailleurs une de mes séries favorites en jeunesse. J'ai saisi l'occasion de découvrir le premier tome de l'adaptation grâce à une masse critique BD.

Adapter une oeuvre sous une autre forme que celle d'origine est toujours un pari risqué. Dans le cas d'Enola Holmes, j'ai trouvé que c'était malheureusement un pari perdu... Qui dit adaptation, dit forcément transformation, c'est logique. Après, on adhère, ou on n'adhère pas : d'un lecteur à l'autre, les impressions varient du tout au tout. Personnellement, cette adaptation m'a semblé bien fade comparée au roman. Mon avis est d'autant plus tranché que j'apprécie énormément l'univers des enquêtes d'Enola Holmes et que je ne l'ai pas retrouvé dans la BD.

Le problème est que je n'ai pas du tout adhéré au graphisme ainsi qu'à la colorisation. Quand je dit que je n'ai pas adhéré au graphisme, cela ne veut pas dire que je ne l'ai pas aimé. Bien au contraire, je trouve les dessins à l'aquarelle de Serena Blasco très beaux, élégants et expressifs. Mais le style de ces dessins, très girly, ne correspondent pas du tout, pour moi, à l'univers du roman.

Même si la série des Enola Holmes est plutôt destiné à un public jeunesse, elle possède tout de même un côté sombre. le personnage même d'Enola, condamnée à fuir et vivre seule pour être libre, témoigne de l'aspect "sérieux" du roman. Nancy Springer décrit aussi avec beaucoup de réalisme la misère des quartiers pauvres de Londres durant l'époque victorienne. Ce réalisme historique est complètement absent de la BD. le décor et les personnages donnent l'impression d'être totalement édulcorés. Les Sherlock et Mycroft de la BD n'ont rien des Sherlock et Mycroft des romans, pas plus qu'Enola, trop enfantine, pas assez rebelle.

En bref, je dirais qu'en lisant cette BD, il ne faut pas s'attendre à une adaptation fidèle de la série originale. Certes, dans ce tome on retrouve bien la même intrigue que dans le premier volume de la série, mais la manière dont elle est traitée est rigoureusement différente. Il s'agit là d'une adaptation résolument jeunesse. Je doute que les fans (adultes) de la série de Nancy Springer apprécieront cette BD, à moins de la lire comme une tout autre histoire, une revisite totale, destinée aux enfants. Malgré tout, je tiens à répéter combien les aquarelles colorées de Serena Blasco sont élégantes. J'espère redécouvrir cette auteure à travers une histoire bien à elle !

Merci à Babelio et Jungle de m'avoir permis de lire cette BD !
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Les enquêtes d'Enola Holmes, je les avais découverte il y a quelques années déjà et j'avais lu toute la collection.

Sa mise en bédé n'allait rien m'apporter si ce n'est de découvrir les personnages en images, mettre à jour ma mémoire (j'ai oublié les petits détails de l'histoire) et, qui sait, m'apporter du plaisir de lecture, comme les romans l'avaient fait à l'époque.

Enola, c'est avant tout de la littérature jeunesse, mais pas de celle qui prend ses lecteurs pour des crétins, qui lui évite les mots de plus de deux syllabes de peur qu'ils se fassent une entorse du cerveau oui qui lui masque la vérité de ce qu'il se passait à cette époque. le jeune vicomte en fera l'amère découverte, lui qui a toujours vécu dans la soie.

D'ailleurs, dans la série de romans, l'auteure avait bien mis en scène tous les codes de l'époque victorienne, notamment dans les vêtements portés par les dames ou ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas. La naissance, assez tard, d'un enfant, ne se faisait pas, dans la haute société. Sans doute que les femmes n'avaient plus droit à leur partie de gambettes en l'air une fois un certain âge passé…

Les dessins, sou forme d'aquarelles, ont des coloris très doux, un peu délavés. Mon seul ronchonnement sera pour le nez en trompette d'Enola… D'ailleurs, tout le monde semble avoir un nez en trompette !

Le pire sera pour Sherlock, de profil, ça lui fait presque un groin de cochon, ce maudit nez ! Sa représentation ne m'a pas satisfaite, il ressemble plus à un dandy en goguette qu'à Sherlock Holmes. Je l'ai même vu avec une pipe calebasse dans la main, ce qui est un anachronisme total.

Quant à Mycroft, c'est comme Sherlock, il ne ressemble pas vraiment au personnage de Conan Doyle. Les dessins, de style un peu girly, ne sont sans doute pas la meilleure manière de mettre ces deux hommes en valeur.

Enola est très féministe, indépendante, ne veut pas ressembler à une plante verte comme il est de nature pour les dames de la haute et ses deux frères ont des pensées et des actes très phallocratiques, très mâles, très typés société patriarcale. La tête d'Enola n'est pas assez grande pour stoker des informations, elle va exploser… Et j'en passe !

Les adeptes de la "cancel culture" vont en grincer des dents, pourtant, ce n'est que la vérité de cette époque, celle de 1888.

Hormis ces petits points d'achoppement avec les représentations des Holmes Bothers, j'ai apprécié relire les enquêtes d'Enola en version dessinée, j'avais oublié bien des choses et maintenant, ma mémoire est rechargée pour quelque temps.

Bien qu'il ait fallu saquer dans le récit original, le fait de se trouver face à une bédé de 80 pages permet de ne pas trop caviarder et de garder l'essentiel tout en lui ajoutant des petits plus, notamment le carnet en fin d'album, avec des mots codés et quelques explications sur les petits changements qu'Enola a fait à son corset.

J'ai retrouvé la fraîcheur qu'il y avait dans les romans dont j'avais déjà apprécié que l'auteure ne fasse pas l'impasse sur les saloperies de l'époque victorienne, que ce soit sur le maintien des femmes qui ne pouvaient pas éternuer (ni respirer) avec leurs corsets de merde ou sur la misère qui règne dans les bas-fonds, sans pour autant entrer dans tous les détails, mais en disant juste ce qu'il fallait pour éveiller les consciences.

Ma préférence ira toujours aux romans, mais avec ces adaptations en bédés, les plus jeunes qui auraient envie de découvrir la série peuvent le faire de manière plus amusante en regardant les images avant de bifurquer sur les romans.

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J'ai eu un peu de mal à faire coller l'ambiance graphique au scénario. Les illustrations aquarellées sont magnifiques. le scénario quelque peu déroutant au début m'a finalement transportée et c'est avec curiosité que je lirai le tome 2. N'ayant pas lu le roman, je ne juge pas de la qualité de l'adaptation.
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C'est une BD que j'ai commencé il y a environ 2 ans, et à laquelle j'ai d'abord accrochée. L'histoire de la disparition de la mère d'Enola me plaisait et sa résolution n'avançait pas si vite. Mais j'ai vite déchanté au tome 3, avec l'accumulation de petits mystères s'ajoutant à l'intrigue, me faisant perdre complètement le fil de l'histoire ! Dommage, cette série était sympa…
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Si j'avais déjà remarqué cet album, c'est bien pour son graphisme et les couleurs douces choisies par Serena Blasco. L'évocation du grand Sherlock Holmes rend naturellement curieux. Cependant, la couverture de ce premier album nous change d'univers : nous ne sommes plus dans les rues sombres et embrumées de Londres, mais dans le monde très girly d'une jeune fille qui voit la vie en rose et bleu. Certes l'ombre du grand frère plane sur l'album, mais c'est la jeune fille qui mène l'enquête et sa mère qui prend la poudre d'escampette.
Au début du récit, la mère d'Enola disparaît. Dans un premier temps, la jeune fille part se renseigner auprès des habitants du village, puis elle fait appel à ses frères, Mycroft et Sherlock, qu'elle n'a pas revus depuis la mort de leur père il y a 10 ans. Les deux héritiers de la famille supportent mal l'esprit d'indépendance de leur mère... et ne comprennent pas l'éducation qu'elle donne à sa fille de 14 ans.

Enola compte sur ses frères pour retrouver sa mère. Elle compte en particulier sur Sherlock qui, lui, semble peu concerné par l'enquête. Finalement, Enola s'enfuit à son tour, pour éviter d'être envoyée en pension comme le souhaitent ses frères, mais aussi pour partir à la recherche de sa mère.

Le dessin de Serena Blasco est chaleureux, pimpant, tout en rondeur. Les couleurs de teintes un peu surannées et féminines. J'aime beaucoup.
J'ai pris plaisir à parcourir ses pages et à découvrir cette série. Je pense que je vais poursuivre : parce que je veux savoir ce qui est arrivé à la mère d'Enola et parce que je trouve toujours que les 56 pages d'une BD sont beaucoup trop courtes.

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Après avoir vu l'adaptation par netflix, l'histoire d'Enola Holmes apparait un peu rapide dans ce premier tome. Un peu déçue de la brièveté de l'histoire mais qui doit tenir compte certainement de l'adaptation.
Néanmoins les dessins en aquarelle apportent une douceur et une nouveauté par rapport aux bd classiques que je lis parfois. Tout un charme désuet qui adoucit la noirceur du Londres de Sherlock Holmes, des enquêtes et autres disparitions.
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C'est une petite fille qui recherche sa mère car elle n est pas rentrée chez elle.
Elle la cherche partout même, dans les journaux mais elle ne revient pas.
Un jour, des voleurs kidnappent la jeune fille ...
J'ai bien aimé se livre car il y avait de l' action.
Il y a du suspense car on ne sait pas si la petite fille retrouvera sa mère.
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« Enola Holmes, tome 1 : La double disparition » est une bande dessinée française écrite et illustrée par Serena Blasco qui a fait le pari d'adapter les romans « Elona Holmes » d'une auteur américaine : Nancy Springer.

Qui ne connait pas ce nom ? HOLMES ! le célèbre détective est régulièrement présent sur les planches au théatre, mais aussi sur la toile au cinéma ou sur nos écrans à la TV… Mais il ne faut pas oublier que ce personnage est l'un des plus célèbres de la littérature britannique : il s'agit du personnage de Sir Conan Doyle, frère de Mycroft et de la petite Enola, Alone…

C'est donc un spin-off de cet univers que nous propose Nancy Springer et donc Serena Blasco. Suite à la disparition de la « Mère Holmes », Enola fugue et compte bien résoudre l'affaire. le problème ici, c'est qu'un tome ne suffit pas à résoudre le mystère, on reste donc sur notre faim… Heureusement, une seconde trame se dessine avec la disparition d'un enfant issu de la bourgeoisie. Bon, le tout est réglé rapidement et la surprise n'est pas à la hauteur d'un Conan Doyle, surtout avec la BD qui offre grossièrement les indices aux plus attentifs.

Les personnages de Sherlock et Mycroft sont plutôt bien retranscrit. Concernant Enola, j'avais une vision plus sombre du personnage mais je n'ai jamais lu de roman à son sujet.

Les dessins sont assez particuliers, un aspect « peinture » qui donne une certaine originalité à l'ouvrage. de plus, la fin de la BD nous offre le carnet d'enquête d'Enola. J'ai apprécié le fait de me plonger ainsi dans ses notes.

C'est donc une bande dessinée à lire, rapidement. Rien de bouleversant en soit. Je pense que les romans doivent avoir plus de mystère que sous ce format. du moins je l'espère.
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Enola Holmes est la soeur cadette du célèbre détective Sherlock Holmes, aussi avide de liberté que sa mère, elle ne se plie pas aux convenances de la bonne société.
Enola fait appel à ses frères suite à la disparition de leur mère, celle-ci s'est enfouie le jour de l'anniversaire de sa fille.
Mycroft très déçu du comportement maternel décide d'envoyer Enola en pension.
Mais celle-ci s'enfuit également.
Leur mère, aquarelliste de fleurs, à laissé des messages codés à sa fille.

Les dessins sont magnifiques et d'une grande finesse, tout comme les couleurs.
Tout y est expressif et joliment présenté
Une bd jeunesse très féminine, dans ce premier tome on découvre Enola dans sa « quête » d'émancipation
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Le roman de Nancy Springer m'avait beaucoup plu, malheureusement je suis un peu déçue par la BD. L'atmosphère n'est plus la même et les couleurs très colorées et fraiches ne retranscrivent pas l'atmosphère de roman policier qui se passe au XIX siècle que j'avais appréciée. le roman était à partir de 12 ans (je dirais plus 10, mais c'est ce qu'il est écrit) et la BD est vraiment accessible à tous. Je ne m'imaginais pas le personnage de Sherlock comme ça, il ressemble plus à un ado effronté qu'à un détective chevroné. Je vous conseille de d'abord lire la bande-dessinée puis le roman.
Cela reste un moment de lecture agréables les dessins très colorés et frais sont vraiment jolis.
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