Les péchés des pères

Ce roman ouvre la série Matt Scudder, un détective comme on les aime, écorché vif, un peu en marge et doué. L'intrigue est assez classique : une jeune femme assassinée, un assassin tout désigné, un homme riche qui veut des réponses sur la mort de sa fille. Matt Scudder va reconstituer la vie de la victime qui, de fille à papa, est devenue prostituée assassinée.
Une écriture efficace, une narration sans temps mort, un ambiance assez noire dans le New-York des années 70, tout est là pour que l'on se laisse volontiers balader dans cette histoire sans s'ennuyer une seconde. L'alchimie fonctionne plutôt bien, et, malgré quelques schémas assez classiques et un peu clichés - la police qui bâcle l'enquête, l'assassin qui meurt en prison, le père de la victime qui est un vilain cachottier - l'ensemble est très agréable et fait passer un très bon moment. A suivre donc...
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Il s'agit ici du premier roman consacré à Matt Scudder, l'ex-flic, âme solitaire qui enquête contre rétribution en marge de la police mais sans être détective privé (concept important au vu de son cheminement personnel).
Notre homme va devoir débrouiller les circonstances de la mort d'une jeune fille à la demande du père de celle-ci, assassinée par son colocataire.
Affaire de pères et de famille, cette enquête, très linéaire dans le déroulé, n'en est pas moins intéressante à suivre d'une part grâce aux portraits psychologiques convaincants dressés par Lawrence Block mais aussi par la présence omniprésente de New York, personnage à part entière, cadre des errances de Scudder.

C'est un polar, mais Matt n'est que ex-policier. et pas vraiment détective. Il boit énormément de bourbon, et de café au bourbon. (je préfère les polars suédois où les gens mangent des brioches à la cannelle avec du café). C'est intéressant, mais ce côté "flic pas très clean" me dérange, je ne sais pas trop pourquoi. J'ai lu les 2 premiers, et puis j'ai switché sur R. Goddart et je n'ai jamais repris.

Première aventure du fameux détective new-yorkais Matt Scudder ; enquête classique autour de la culpabilité d'un père (c'est dans le titre) ; un bon roman qui se lit sans déplaisir.

Premier tome des aventures de Matt Scudder, dont la première impression, frappante, est d'avoir défoncé les portes de la caricature : l'ancien flic froid et silencieux, blessé en dedans mais qui n'en dit rien, alcoolique pour tenir le coup (mais de quoi?!) et pourtant fin enquêteur qui trouve les réponses à toutes les questions.

Bof bof bof! Mais après deux livres dans la même veine (empruntés en même temps à la bibliothèque, il faut parfois boire la coupe jusqu'à la lie), et passée cette première impression, il y a incontestablement les recettes du polar à l'état pur dans ces histoires : une histoire compliquée couplée au suspense de sa résolution, des personnages très bien campés en quelques mots, l'histoire accroche.
Enfin, le format aussi me plaît : moins de 200 pages par récit, il n'y a pas de place pour les fioritures.