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3,66

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans un style simple, l'auteur pour qui j'ai un faible, je l'avoue humblement, nous raconte ses années de prof d'anglais dans la salle G229. Ses passions, l'attachement pour ses élèves, son expérience. Mais c'est aussi une sacrée remise en question, en faisant le parcours à l'envers et repensant aux rêves qu'il n'a pu réaliser. Ses absences en classe, les voyages pédagogiques qui tournent à la farce, les devoirs qu'il demande à ses élèves, les mêmes devoirs qu'il devait rendre lui aussi. Bref une jolie histoire, toute simple de la vie d'un homme, pardon d'un prof qui manie très bien le on et le je.




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Roman, récit, lettre ouverte ? Quoiqu'il en soit l'accent est mis sur l'expérience, et le métier de professeur. Monsieur B. réalise qu'il enseigne dans le même lycée depuis 20 ans, cette prise de conscience le pousse à s'interroger sur sa vocation, son métier, sa façon d'enseigner et son évolution, sur ses élèves, ses collègues, et finalement sur sa vie.

G229 désigne la classe dans laquelle Monsieur B. enseigne l'anglais depuis 20 ans. Cette salle c'est la sienne, il la connaît par coeur, a disposée les tables en U pour que les regards et la parole circulent, il y a vu défilé plusieurs centaines d'élèves.
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Salle G229. Jean-Philippe Blondel, professeur d'anglais, y a posé sa valise pédagogique voilà déjà longtemps. La concierge le sait, qui a vécu ses débuts dans ce lycée, et le lui rappelle, un 3 décembre au soir alors que le conseil de classe est terminé depuis déjà belle lurette : « Ça a toujours été votre salle, ça, hein, monsieur B. ? » J'acquiesce. le noeud monte dans la gorge. La concierge sourit. « C'est bizarre, des fois, comme c'est. On croirait pas quand on arrive qu'on va rester si longtemps. Et puis le temps passe et voilà. » (p. 22)

« Et puis le temps passe et voilà. » C'est sous l'angle du temps que G229 est construit, le temps passé, depuis les débuts d'un jeune prof d'anglais dans le métier, dans la vie, le temps qui passe, qui voit défiler des générations d'élèves, jusqu'au temps présent. Si le temps file, fluctuant, un élément demeure, pérenne, la salle d'enseignement, la fameuse G229. La construction du roman suit le fil des réminiscences de l'auteur, un fil qui parfois peut paraître chaotique, les périodes temporelles s'enchevêtrant de manière labyrinthique.

Au fil conducteur du temps, s'ajoute celui du « on » et du « je », comme le souligne le proviseur à Jean-Philippe Blondel lors de sa prise de poste : « le plus dur, dans le métier, vous savez, c'est de manier le on et le je. » (p. 29) le « on » de l'institution Ecole, le « je » de la singularité, de l'individualité. L'auteur joue habilement sur cette dialectique, évoquant diverses facettes du métier d'enseignant, avec beaucoup d'humour, de tact et de pudeur. « On suit les consignes » (p. 45) : si les élèves sont invités à suivre les consignes du prof (ils n'ont d'ailleurs guère le choix…), l'enseignant fait de même : « On écoute l'inspecteur l'inspectrice la conseillère pédagogique la formatrice. On hoche la tête. On se compose un air bovin, les yeux fixes et le sourire à peine dessiné » (p. 49) Les méthodes changent, d'année et année, pour autant, une forme d'absurdité semble demeurer.
Les relations prof-élèves sont abordées : « On s'engueule. Faut pas croire. On ne vit pas à Eurodisney. On s'énerve. Enfin, je m'énerve. » (p. 95) Les amours lycéennes qui se nouent, se dénouent, au gré des humeurs adolescentes… Les maladresses du prof qui se cogne partout, à force de trop gesticuler dans le théâtre restreint de la salle. Les drames de la vie, la mort, à l'improviste, comme une brèche dans le réel. Mais aussi les manifs : « On sort de la G229. On manifeste – on est connus pour ça. » (p. 67) ou les voyages pédagogiques : « On se déplace. On planifie un voyage pédagogique. » (p. 101)

« G229 » est une oeuvre réjouissante, une ode à l'enseignement, à l'enseignant, aux apprenants, au savoir qui patiemment se construit, se tisse entre tous les acteurs. Une ode d'autant plus rafraichissante qu'elle est pleine d'humour, mais aussi de tendresse, de pudeur, et n'élude ni les moments de joie, ni les doutes ou les souffrances de chacun des protagonistes sur la scène de l'Ecole.
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G229 est le nom de la classe d'un prof d'anglais en Lycée. La table en U est destinée aux élèves ! Ce livre est le récit d'une vingtaine d'années d'enseignement. Il est à la fois biographique, roman et une constatation des années qui passent. L'auteur décrit avec beaucoup d'humour autant la rencontre avec ses élèves au fil du temps, celle avec les parents, les collègues, les inspecteurs académiques...
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Je ne me souviens pas de la derrière fois que j'ai autant souri, ri de bon coeur et pleuré dans un livre. C'est ce que m'a procuré ce roman de Blondel. Il y raconte ses expériences de prof dans son lycée de Troyes. C'est un pêle-mêle d'anecdotes, de souvenirs, de ressentis sur son travail, au fil des années et de ses élèves. J'ai trouvé ce livre très touchant et me suis retrouvée dans certaines situations, tantôt du côté de l'élève, tantôt dans celui-ci du prof.
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Ce livre, je l'ai découvert il y a un peu plus d'un an, dans l'émission "La Grande Librairie", diffusée sur France 5 le jeudi soir. Depuis ce jour-là, je voulais absolument découvrir ce livre et surtout cet auteur, qui m'a apparu très sympathique, humble, presque timide.
Déjà, la couverture, je la trouve très sympa : un bout de tableau noir avec le titre du livre écrit à la craie blanche. Elle m'a tout de suite plu et attirée.

Cette histoire est celle de Jean-Philippe Blondel, même si dans le livre il s'appelle "Monsieur B." Il nous propose un aperçu de son métier de professeur d'anglais en lycée, avec des anecdotes parfois très drôles et parfois vraiment tristes. Il parle du blues du prof qui s'attache aux élèves, les aiment et les voit partir en juin pour ne peut-être plus jamais les revoir. Il parle de ce poste qu'il occupe depuis maintenant vingt ans et il repense à ses rêves et ses ambitions de jeune homme qui voulait partir en Amérique du Sud.
Mais c'est aussi un roman qui propose une belle réflexion sur le temps qui passe. Les élèves qu'il revoit dis ou quinze après les avoir quitter. Les élèves qui viennent le voir en lui disant qu'il a eu un de ses parents en cours, il y a tellement longtemps. Il se revoit aussi quand lui-même était lycéen. Assurément il s'agit donc d'un roman emprunt d'une très grande nostalgie. Cela ne rend pas l'histoire mièvre. Au contraire, personnellement ce livre m'a vraiment touché. J'ai eu les larmes aux yeux à beaucoup de moments.

Et surtout, une écriture qui m'a plu au-delà de ce que j'aurais pensé. Je trouve que Jean-Philippe Blondel arrive vraiment à nous transmettre ses émotions ; émotions dont il n'a pas honte et qu'il assume entièrement. C'est à la fois poétique et tragique. C'est juste beau.
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Voilà un livre sans doute un peu autobiographique, car Jean-Philippe Blondel est lui-même professeur d'anglais depuis de nombreuses années dans le même lycée et dans la même salle !
Jean-Philippe Blondel nous parle autrement de l'Éducation Nationale, il porte un regard plein d'humanité sur son métier et sa carrière. Il évoque le temps qui passe, il parle de ses débuts dans l'enseignement et fait comme un bilan de sa vie de professeur.
Comme il nous l'explique dans la vidéo (jointe en fin d'article), il alterne des chapitres en « On » racontant des expériences générales aux professeurs et les chapitres en « Je » qui sont plus personnelles. le lecteur passe par différentes émotions suivant les chapitres, J'ai beaucoup rit avec les souvenirs de voyages scolaires en Angleterre. J'ai été bouleversé par la réunion parents-profs avec la mère de Matthieu. J'ai compris le choc du professeur qui découvre que la mère de son élève a été également son élève lors des premières années où il enseignait. Et l'émotion du professeur est palpable lorsqu'un élève lui rend un devoir où il se confie au-delà de ce qu'il pouvait imaginer en donnant le sujet.
J'ai beaucoup aimé ce livre, tout d'abord voir l'envers du décors de la vie au lycée pour une ancienne élève ou une mère d'élèves c'est toujours intéressant. Mais c'est surtout la façon qu'à Jean-Philippe Blondel d'évoquer avec beaucoup de tendresse ses années de professeur, les élèves passent et le professeur reste dans sa salle G229 !
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Jean-Philippe Blondel pourrait être qualifié de romancier d'ambiance. A la fois écrivain et enseignant, l'enseignement est un univers très présent dans ses romans. G 229 est le numéro de la salle qu'on lui attribue lorsqu'il débute sa carrière à la fin des années 1980 dans un lycée. Il nous raconte 20 ans de vie d'enseignant, ses joies et ses désillusions, un beau témoignage sur le temps qui passe et surtout une belle déclaration d'amour au métier d'enseignant.

A lire aussi du même auteur « Le baby sitter » paru en 2010 et prochainement disponible à la médiathèque.
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Encore un coup de coeur pour un titre de Jean-Philippe Blondel !!
Ce roman (?) ou cette autobiographie (?) nous parle du quotidien de prof d'anglais de l'auteur depuis une vingtaine d'année. La narration n'est pas linéaire, elle s'attache à raconter des anecdotes et le quotidien, la routine que l'on retrouve d'année en année lorsqu'on est prof dans le même établissement pendant si longtemps.

On ressent l'attachement de l'enseignant pour ses élèves qui sont sur le point de devenir adultes. Et en même temps, il ne faut pas trop s'attacher car ils passent et défilent, on ne peut pas tous les garder comme des amis.
J'ai reconnu de nombreuses situations, même si ça ne fait pas aussi longtemps que j'enseigne, je crois qu'après 8 ans et deux vagues complètes de collégiens, on peut commencer à vraiment voir cette routine.

J'ai trouvé que ce titre était le pendant "adulte" de tous ses titres de littérature "jeunesse" dans lesquels le héros est au lycée en section littéraire. D'ailleurs, il en parle un peu à la fin et le lecteur peut comprendre que ces romans n'en sont peut-être pas vraiment, qu'ils sont peut-être tirés de situations que l'auteur à vécues.

Ce qui est sûr, c'est que ce petit livre va très bientôt être offert à quelques amies... ;-)
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Ma mère est prof. J'ai retrouvé dans ce livre le ton des histoires qu'elle nous rapportait le soir au diner quand elle nous racontait sa journée. Une jolie façon d'entrer dans le quotidien d'un prof. J'ai prêté ce livre, je regrette qu'on ne me l'ait pas rendu.
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