Pelham Lane, tome 2 : Kate

J'avais passé un bon moment avec le premier tome de cette série, qui m'avait permis de découvrir une discipline que je ne connaissais pas (le hunter) et qui avait l'originalité de se dérouler quasi-totalement dans le monde du cheval. Bien qu'il s'agisse d'un roman clairement jeunesse ( 15/18 ans), j'avais envie de connaitre la suite des aventures de Tommi, Kate et Zara.

Ce roman est écrit par Georgina Bloomberg, fille de milliardaire et cavalière professionnelle, elle maitrise donc parfaitement autant le monde équestre que celui des jeunes gens dont elle parle dans son histoire, fils ou filles de riches financiers, de stars de rock ou autre, qui ont comme seule inquiétude de savoir quelle couleur de chemise ils vont mettre pour leur concours. Je pense qu'il y a deux façons d'appréhender ce livre: soit on déteste pour les raisons exposées juste au dessus en ajoutant à cela: les gamins pédants, les propriétaires qui ne s'occupent pas eux-mêmes de leur animal et qui le considèrent juste comme le moyen d'obtenir des titres ou de se surpasser, ainsi que l'inégalité des statuts liés à l'argent que possèdent leurs parents; soit on apprécie la lecture pour le côté " rêve" qu'elle peut apporter, parce que oui c'est énervant tout ce qu'ils font grâce à l'argent de papa et maman, mais qui n'a jamais rêvé être un instant dans cette situation... Personnellement, je garde les deux côtés en tête, mais je le lis surtout avec le second point de vue, comme je regarderais une petite série de midinette à la télé.

Ce tome-ci tourne principalement autour de Kate, la seule cavalière du club qui n'est pas une " fille de" et qui paye ses cours à la sueur de son front, en travaillant sans relâche dans le club en tant que palefrenier: elle s'occupe des chevaux, du matériel, des box, rend service dès qu'elle le peut et ne se laisse que peu de temps pour elle. Heureusement que Fitz est là pour l'obliger à prendre quelques moments de repos ( ils sortent ensemble depuis la fin du premier tome). On sent qu'elle a énormément de pression sur les épaules: pour ne pas décevoir son entraineur, pour ne pas laisser voir aux autres les difficultés qu'elle rencontre, pour surmonter la pathologie de sa mère ( qui souffre de TOCs), elle prend peu de temps pour dormir ou se reposer, et mange de moins en moins...Le thème de l'anorexie est légèrement abordé sur la fin du roman mais vite rejeté par Kate et oublié par les autres... je ne sais pas si cela reviendra sur le tapis dans le prochain tome...

Alors que j'avais trouvé le tome précédent assez complet sur le thème de l'équitation, ce second tome s'intéresse plus aux personnages qu'au monde du cheval. Entre Zara, dont la rock-star de père est parti en tournée et qui se retrouve babysittée par une cousine encore plus délurée qu'elle, Tommi qui tombe sous le charme d'Alex, dont les intentions restent douteuses, et Kate qui est déchirée entre son travail, son entrainement et sa relation avec Fitz, il reste peu de places pour les chevaux et les compétitions dans tout ça.

Une saga qui se lit toujours aussi vite, et qu'il faut apprécier pour la fraicheur de ses personnages et de ses histoires, plus que pour la profondeur des thèmes abordés.

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Dans ce 2ème tome, nous retrouvons la petite bande du centre équestre de Pelham Lane. Il s'agit d'un roman très ciblé ado fille sans aucune prétention. le roman est très facile à lire, l'histoire bien mièvre. Heureusement, l'évocation de l'anorexie sauve un peu la mise et amène un minimum de contenu à l'histoire gentillette. On peut cependant reconnaître à ce livre une bonne traduction notamment pour le vocabulaire technique de l'équitation.

On retrouve les trois filles peu de temps après la fin du premier tome. du coup, je pense qu'il vaut mieux lire les tomes les uns après les autres. C'est plus clair même si on a un léger rappel.

L'histoire est censée être sur Kate mais la narration est identique au tome précédant. Les filles se partage la narration. On en découvre davantage sur les filles et j'ai eu peur pour Kate car la pression la ronge psychologiquement et physiquement.
Zara n'est pas aussi déjantée qu'elle le fait croire. Elle manque juste d'attention de la part de ses parents qui ont une carrière dans le show-business.
Tommi découvre de nouveaux horizons.

Ce tome est aussi bien que le premier et je vais enchaîner avec le tome suivant directement.
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