C'est simple : ce roman est un très gros coup de coeur ! Et lorsqu'on est à ce point marqué par une lecture, on a bien du mal à exprimer ses émotions.
A propos de l'histoire, je noterai juste qu'il s'agit de celle de Solveig, et que si elle existe, c'est parce que l'enfance de cette jeune fille de 18 ans a laissé en elle une blessure qu'elle veut envers et contre tout (et tous) aider à cicatriser… Jusqu'à utiliser des stratégies parfois salvatrices, souvent destructrices.
A propos de ma manière d'avoir vécu mon immersion dans ce livre,
j'ai envie de… vous parler d'un volcan endormi mais qui bout en son coeur et qui un jour entre en éruption, brûlant tout sur son passage et poussant son cri à travers le silence.
J'ai envie de… vous dire le non-dit qui n'ose pas se transformer en mots,
J'ai envie de… rayer la « culpabilité » que porte souvent les victimes.
J'ai envie de… raconter ces amis imaginaires que les enfants s'inventent, comme un sur-moi, les protégeant et les accompagnant dans leurs chagrins et difficultés.
J'ai envie de… vous jurer que mon plus fort désir est de sauver Solveig malgré elle.
J'ai aussi envie que vous lisiez «
J'irai souffler sur tes cendres »
Ce roman est ciselé comme un vrai diamant, sculpté par une belle écriture, par une analyse époustouflante du personnage, et dont la brillance nait d'un espoir inattendu.