C'est le troisième livre que je lis en peu de temps sur Port-Royal et sa disparition par la volonté d'un roi-tyran (jaloux de ce bien-être peut être ?) et une fois de plus je me dis que c'est un endroit où il devait faire bon vivre… Un endroit qui aurait pu me plaire, moins le côté religion of course. Mais j'aime cette simplicité, ce dépouillement, ce côté “hors du siècle” et cette notion de résistance non violente.
C'est aussi le deuxième livre de
Christian Bobin que je lis en peu de temps et une fois de plus je me dis que j'aime cette écriture poétique et impressionniste, moins le côté religion of course. Quoique… Je ne pense pas qu'il faille le prendre au premier degré et comme je l'ai lu dans une de ses interviews on se dit qu'il a inventé un genre bien à lui qui serait un “bréviaire émerveillé”. Je suis d'accord avec cette définition et je trouve ça beau. En complément et pour le citer : “Disons que, de livre en livre, j'essaie d'aménager ce qu'on appelle un jardin de curé. Vous savez : une explosion silencieuse de roses, de pivoines et de lis, sans oublier les nécessaires herbes folles qui attrapent si joliment l'éphémère lumière du jour”. Eh bien monsieur Bobin, c'est réussit car c'est exactement l'impression que ça donne…
C'est assez difficile de parler de ce type d'ouvrage, les impressions vont au-delà des mots donc si vous êtes curieux, essayez !