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Sun-Ken Rock - Edition deluxe tome 4 sur 13
EAN : 9782818967614
400 pages
Bamboo Edition (03/07/2019)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Redécouvrez la série culte de Boichi en version deluxe ! Rejoignez la Sun-Ken Rock Team dans sa spectaculaire guerre des gangs ! Bastons, jolies filles, costards de marque... Un graphisme magistral au profit d'un récit explosif qui aura marqué l'histoire du manga d'action ! Chaque livre de l'édition deluxe regroupe deux volumes de l'édition normale, dans un format plus grand, incluant de nombreux bonus (pages couleur inédites, recherches graphiques, interview de l'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Après le chouette Pinocchio cyberpunk dénommé "Origin" je voulais de frotter avec "Sun-Ken Rock" au Boichi des origines, donc c'était le destin qui voulait que je rencontre l'édition deluxe du premier manga japonais de l'auteur coréen. L'édition en surformat cartonné qui regroupe 2 tomes par opus est très classe avec son noir mat et ses illustration badass, des bonus surtout techniques et des mots de l'auteur souvent plein d'émotion… Allez c'est (re)parti !!! ^^

Tome 7 : un bon tome !
https://www.babelio.com/livres/Boichi-Sun-Ken-Rock-tome-7/502407

Tome 8 : un tome médiocre...
https://www.babelio.com/livres/Boichi-Sun-Ken-Rock-tome-8/502639
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Ce livre quatre regroupe donc les tome sept et huit car l'édition de luxe regroupe deux tomes à chaque parution.

Ill'histoire, Kae-Lyn dans des tenues et des poses très érotiques, comme pour se reposer d'avoir du dessiner des mecs pleins de testostérone pour l'épisode précédent. Pas encore repu, il s'attaque à la très jolie Yumin. Il nous crée avec ses deux personnages féminins mascottes de la série, sans doute les deux plus beaux petits culs de la planète manga. Visuellement, c'est magnifique mais côté scénario, parfaitement inutile. Par contre, il nous fait découvrir la cuisine coréenne. On sent le manque du pays chez l'auteur. Ce que j'ai apprécié, dans cette deuxième partie, c'est quand Ken implore les petites frappes qui les agressent à Chuncheon, qu'il se remet en costume et look du chef de gang pour les corriger et récupérer son argent et quand il rejoint ses amis, de nouveau en génie genre boss en vacances et explique à ses collègues qu'il a de nouveau imploré les petits malfrats pour récupérer l'argent. Il nous prouve ainsi que c'est quelqu'un d'humble, ce qui fait de lui un être naturellement bon. Boichi joue toujours sur les contrastes le chef de gang humaniste, la policière fille du plus puissant Yakuza de la planète, le bien qui sert le mal et l'inverse. Bon, c'est vrai que l'auteur peut se montrer indomptable, qu'il aime déraper, frôler la frontière du trash pour ensuite presque atteindre celle de la perfection. Doit on lui en vouloir ? Mais non, c'est sa personnalité Boichi revendique, se venge parfois de certains régimes rigides et censeurs et puis se fait plaisir avant de partager. Il faut avouer que même si nous sommes parfois agacés, nous ne sommes jamais déçus. Et puis, ses dérapages ont tellement de charmes, n'est-pas, qu'on le pardonne aisément. Il faut aussi souligner la qualité de l'édition de luxe, la couverture en carton fort, les bonus, les pages ou leurs, la qualité d'impression, l'épaisseur des pages qui nous évitent de voir par transparence les cases du verso. J'adore, je kiffe et depuis longtemps, j'aime une version papier. (Quoique, pouvoir zoomer sur les jolies fesses de Yumin… (soupir)



Personnage :

Kitano Ken : jeune homme japonais qui quitte le Japon par amour pour Yumin, une jeune femme repartie en Corée pour devenir policière.

Yumin : jeune fille coréenne dont le héros est amoureux.

Gang « les Gundales »

Park Tae-Soo : chef du gang les Gundales.

Chang Do-Heun : combattant de rue.

Ban Phuong : spécialiste en art martial, d'origine vietnamienne.

Kae-Lyn : jeune femme blonde, habile au couteau qui était une acolyte des moines pendant l'entraînement sur le mont Ji-Ri. Elle vient de rejoindre le gang de Ken.

Miss Yoo : prostituée que protège Ken.

Procureur Gan : home de loi. Patron de Yumin. Il a l'ambition e dissoudre tous les gangs de Jo Pok.

Benito Armani : membre d'une famille mafioso italienne. Il travaille pour Lecomte du parrain Don Perini, de son vrai nom Don Prego. Il est obsédé par le sexe, se vante d'être monté comme un âne et se surnomme lui-même l'étalon italien. Mais d'après les femmes, il tire pus vite que son ombre. Il est chargé de recevoir la délégation du gang de Ken.

Don Prego, de son vrai nom Don Perini : c'est un parrain de la mafia italienne. Il connaissait le père de

Jo Pok : nom des Yakuzas coréens.
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Après un troisième volume qui m'a laissé mi-figue, mi-raisin, avec trois quarts de grande qualité et un quart au mauvais goût assez hors sujet, je continue quand même sans rechigner cette série dont les qualités d'écriture et esthétiques (sans parler de la magnifique édition que l'on doit à Doki-Doki) réussissent à me faire passer outre ces éléments problématiques. Ce nouveau volume, comme les précédents, comprend deux tomes de l'édition classique, à savoir les tomes 7 et 8, qui ont chacun une identité et une ambiance fort différente comme nous allons le voir.

Ken se retrouve pris dans un conflit opposant le PDG d'un puissant conglomérat et un ancien mafieux aujourd'hui directeur d'un énorme casino. Bien décidée à s'emparer de l'établissement, la bande de Ken se lance dans la mêlée. À six, ils vont défier trois cents des plus redoutables hommes de main de Corée. Pendant que Tae-Soo et les autres s'occupent du gros oeuvre, Ken se débarrasse de la garde rapprochée du directeur. le cinquième et dernier adversaire sera-t-il celui de trop ? La bataille du casino atteint son paroxysme, un moment à ne manquer sous aucun prétexte !

En effet, le tome 7 (la première moitié du volume donc) s'attarde sur la fin de l'arc du casino, avec le combat final tant attendu. Ici, ce qui était implicite dans le reste de l'arc est dit de façon explicite, c'est à dire que toute cette partie a pour but de confronter Ken à ses responsabilités de boss afin de voir s'il en a l'étoffe. On se retrouve donc avec un des éléments qui fait la sève de la série selon moi, à savoir de l'action débridée avec un Ken qu'on jurerait increvable, chaque planche étant comme toujours un uppercut visuel. Et avec ceci, il y a l'autre grosse qualité de la série, à savoir l'écriture impeccable de son personnage principal, avec son côté idéaliste et chevaleresque, qui fait que tous les anciens alliés du directeur du casino finissent par le rejoindre une fois vaincu.

Un final en apothéose donc qui rappelle pourquoi on aime cette série, avec son esthétique toujours aussi léchée et son travail d'écriture et d'ambiance au top. Clairement, sur ce point, Boichi semble incapable de décevoir. de ce fait, l'avancée est énorme en terme d'intrigue puisque le casino étant désormais entre les mains de la Sun-Ken Rock Team, celle-ci est plus puissante que jamais, ce qui risque d'attirer de nouveaux rivaux, comme la fin du volume le suggère. Mais avant de passer au niveau supplémentaire, Boichi nous offre un tome 8 (la deuxième moitié de cette édition Deluxe donc) plus détente, avec un arc à Rome qui ferait presque office de vacances, très orienté sur l'humour (souvent en dessous de la ceinture par ailleurs).

Cette partie est donc l'occasion pour Boichi de nous proposer plusieurs chapitres totalement axés sur l'humour et l'érotisme (les deux pouvant se mélanger). Vous l'aurez compris si vous avez lu mes précédents avis, la représentation de l'érotisme chez Boichi a tendance à être problématique, et m'a d'ailleurs vraiment embêté dans le volume précédent. Concernant cette partie-ci, je ne saurai pas vous dire pourquoi, mais ça a bien mieux passé. Je ne sais pas si c'est moi qui me suis fait une raison et ai décidé sans m'en rendre vraiment compte de faire avec, ou si c'est le traitement humoristique et outrancier de la chose qui fait que ça passe, mais en tout cas, ça ne m'a dérangé à aucun moment. Cependant, je peux toujours comprendre qu'on y soit totalement réfractaire, puisqu'on a quand même droit à des planches qui se rapprochent de la pornographie pure et simple (même si Ken reste encore et toujours vierge, quand bien même chaque femme qui l'approche semble succomber à son charme).

Et comme je l'ai déjà dit, toute cette partie est riche en humour, en grande partie tournant autour du caca et du vomi, tendance que j'avais déjà constaté chez l'auteur avec certains gags des précédents volumes, ainsi que dans ses postfaces d'Origin où il raconte des anecdotes vécues à base de caca. C'est d'ailleurs l'occasion de voir plusieurs fois citée cette expression très imagée qui me fait beaucoup rire : « avoir le cigare au bord des lèvres ». Sur ce point, ce sera donc à l'appréciation de chacun et chacune (comme d'habitude finalement). Me concernant, je dois avouer non sans une certaine honte que du haut de mes 31 ans, je trouve l'humour pipi, caca toujours assez efficace, et dans ce cas précis, je suis bien obligé d'avouer que j'ai eu droit à la partie la plus drôle de Sun-Ken Rock que j'ai pu lire pour le moment.

Mais loin de n'être qu'un simple empilement de gags, cette partie est aussi l'occasion de faire avancer les relations entre Ken et Yumin, cette dernière semblant de plus en plus sous le charme de notre héros, qui de son côté n'a pas l'air d'en avoir réellement conscience. D'autant plus qu'il doit à tout prix cacher sa nature de boss mafieux à sa dulcinée, entraînant vous vous en doutez des situations cocasses. Nous ferons également la rencontre d'un nouveau personnage qui rejoint la bande, Benito Armani, surnommé « l'étalon italien » (est-ce une référence à Rocky ? ou au fameux film érotique avec Stallone ? ou aux deux ?). Cette nouvelle recrue est délicieusement relou, et participe à l'humour de cette partie puisqu'il se caractérise par, je cite, son « énorme salami ». Ainsi, de quiproquos en situations rocambolesques accompagnées de petites tenues, toute cette partie est plutôt drôle, et même si elle semble être une pause dans l'intrigue, elle amène malgré tout de nouveaux éléments qui devraient avoir leur importance. Et malgré son érotisme prononcé, j'ai réussi à totalement rentrer dedans et à beaucoup m'amuser à sa lecture, rendant ce tome très réussi à mes yeux dans sa globalité, en partie du fait des variations de ton qu'on y trouve.

En résumé, ce nouveau volume de Sun-Ken Rock conserve la formule qui a fait le succès de la série, à savoir une action débridée, une écriture au poil, et un érotisme outrancier, le tout servi par une grosse louche d'humour bien gras dans sa deuxième partie. C'est d'ailleurs en partie cet élément qui permet à l'érotisme de mieux passer selon moi, ne m'empêchant pas de profiter des qualités de l'oeuvre, comme c'était le cas avec la fin du volume précédent par exemple. de ce fait, Sun-Ken Rock reste définitivement un manga qui a quelque chose de particulier selon moi, Boichi allant à fond dans tous ses choix, quitte à se planter, ce qui n'est pas le cas dans ce volume selon moi.
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Je poursuis la conquête du casino le plus puissant de Corée avec la Sun-Ken Rock team qui avec ce volume est en train de combattre boss après boss. C'est très classique car l'auteur emploie à montrer la force et la détermination de Ken en tant que responsable de son gang à chaque combat. Ca fait effet avec les scènes de combat stylées. Après cet arc triomphal et badass, il ne fallait pas oublier la tendance de Boichi à aimer pimenter son manga de filles nues dans des scènes plus qu'explicites. Tous ses fantasmes sur papier ! Et quoi de mieux que d'aller dans un pays de mafioso pour de la sensualité et du sexy.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce n’est pas parce que tu as un membre énorme que ça fait de toi un homme formidable. Pour moi… on devient un homme formidable qu’à partir du jour où on a prouvé qu’on l’était…
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Un boss ne protège pas le peuple. Il protège ses intérêts. Nuance.
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