Toi, moi, lui, nous. Du plus grand au plus petit, du plus fier au plus modeste, un arbre, un animal, une personne, tous ont droit au respect et à la vie.
Mieux vaut vivre un an comme un lion, que cent ans comme un mouton.
Et surtout « un » écrivain, pas une « écrivaine », ce mot affreux où tu n’entends que le mot « vaine », comme celles qui ont décidé de se venger des hommes en mettant tout au féminin.
"Fratrie", alors que nous sommes quatre sœurs, ça fait bizarre, mais comme "sœurtrie", c’est tout simplement impossible, le masculin l’a emporté. "Comme toujours", râle Béatrice.
L,'amour, c'est la plus belle opportunité qui nous est donnée de rompre avec la solitude en étant le premier pour quelqu'un qui nous accepte et nous aime pour ce que nous sommes. Et réciproquement.
Ecrire pour trouver les mots qui nous transportent ailleurs, y mettre ma musique, les emplir de mes couleurs et les partager avec les autres. Ecrire le monde pour y trouver ma place, me faire entendre, aimer peut-être.
Et surtout "un" écrivain, pas une "écrivaine", ce mot affreux où tu n’entends que le mot "vaine", comme celles qui ont décidé de se venger des hommes en mettant tout au féminin.
On lui demande pourquoi elle l'a appelée "La maison Louisa". Elle se régale en répondant : Mais voyons, le nom de l'auteur des Quatre Filles du Docteur March, Louisa May Alcott, elle a dû lire le roman une bonne centaine de fois. Et ce n'est pas un hasard si, comme l'héroïne de l'histoire, elle aussi a épousé un médecin qui lui a donné quatre filles.
Cesser de tourner et retourner dans ma tête, jusqu’au vertige, les mêmes questions qui me laissaient épuisée, sans force. Arrêter la litanie des paroles dévastatrices : « Il a une compagne et une fille », et me poser, comme on se rend, près de lui. Tout oublier dans sa chaleur.
« Près de quelqu’un qui la méritera », avait ajouté grand-mère, parlant de Bernadette. Et là, j’hésitais entre rire et larmes, ni forte comme elle, ni belle comme Claire, ni craquante comme la poison, mériterais-je un jour d’être méritée ?
Ecrire le monde pour y trouver ma place, me faire entendre, aimer peut-être.
Et surtout « un » écrivain, pas une « écrivaine », ce mot affreux où tu n'entends que le mot « vaine », comme celles qui ont décidé de se venger des hommes en mettant tout au féminin.