AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 225 notes
5
31 avis
4
17 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
2017 commence très très bien ! Après mon coup de coeur pour la saga Scorpi, le parfum de l'hellébore sera j'en suis sûre l'un de mes plus gros coups de coeur de cette année !
Je tiens à remercier Babélio pour leur confiance sans cesse renouvelée, et leur masse critique qui permet de découvrir des petits bijoux comme celui-ci.

Je ne savais pas grand chose sur ce livre, ni sur l'auteur, je ne savais pas par exemple qu'elle avait gagné le prix concours MonBestSeller de l'auteur indépendant 2015.
Et après avoir dévoré son premier roman (car j'espère bien qu'il y en aura des tas d'autres) je comprends pourquoi.

Nous rencontrons Anne et Béatrice dans des lettres et un journal intime qui constituent la première partie du récit, dans les années 50 et tout ce qui va avec cette époque. Anne raconte à sa meilleure amie son quotidien dans ce centre psychiatrique dirigé par son oncle, dans des lettres. Béatrice, qui veut devenir écrivain, choisit de commencer par un journal intime, comme celui d'Anne Frank, et à travers ses yeux et ses pensées, nous découvrons une autre facette du centre, mais aussi, de la maladie. Nous allons ainsi les suivre pendant des mois, jusqu'à ce que tout s'arrête, au pire moment.
Que sont-elles devenues ? Et le petit Gilles, ont-elles pu le sauver ? On s'est tellement attaché à ces personnages, c'est comme s'ils étaient de vraies personnes, et c'est presque insoutenable de ne pas savoir.

La seconde partie commence, et plus de lettres, plus de journal intime, mais un récit tout simple. Et là, je me dis que ce n'est pas possible, l'auteur ne peut pas nous faire un coup pareil ! J'avais peur de perdre de l'intérêt à ma lecture, peur de perdre les personnages.

Et pas du tout.

Si je pensais la première partie intense, j'étais loin de me douter du raz-de-marrée qu'est le reste du livre.
Nous suivons Sophie, étudiante de 28 ans, un peu perdue dans sa vie, qui va par le plus grand heureux des hasards, se retrouver en possession de dossiers médicaux du centre psychiatrique. Une sorte de quête va alors commencer, et nous allons tout vivre avec elle. Nous allons connaitre le désarroi, la tristesse, le deuil, mais aussi, l'émotion quand on lui donne de nouvelles lettres. On les lit avec la même ferveur qu'elle, ses sentiments se répercutent en nous d'une telle force que ça en devient troublant. Quand on découvre un passage d'un dossier médical de Béatrice, on est tellement ému et en même temps, c'est comme si on lisait quelque chose de trop personnel sur un ami.

Une lecture vraiment troublante, passionnante et intense. Je l'ai lu presque en une seule fois, je ne parvenais pas à me détacher de cette histoire. Les personnages sont si proches de nous, comme s'ils étaient réels, et quand on découvre ce qui leur est arrivé, c'est comme un coup de poignard au coeur.
J'ai plus d'une fois eu les larmes aux yeux, et alors la dernière lettre, je ne vous dis même pas dans quel état je l'ai lue, je me demande encore comment j'ai pu déchiffrer les mots à travers mes larmes...

Si le destin des personnages nous touche, il y a aussi l'histoire de tous ces malades, souvent mal jugés à cette époque, injustement enfermés dans des cases, et que peu de gens comprennent. Et puis, il y a aussi la condition de la femme, qui pour se réaliser, n'a d'autre choix que d'étudier, d'être meilleure que les hommes dans un monde d'hommes.
C'est aussi cette histoire, celle d'hommes et de femmes qui vont se battre, qui vont refuser de baisser les bras, et vont faire avancer les choses.

En bref, un roman poignant qu'on lit le corps parcouru de frissons tant les émotions sont fortes, et le coeur rempli d'amour et d'espoir. Un roman qui restera longtemps en moi, comme un vieil ami perdu de vue et à qui on repense souvent avec nostalgie.
Lien : http://www.inmybookworld.com..
Commenter  J’apprécie          70
Le parfum de l'Hellébore est comme une boite de chocolats à déguster.

Je découvre le synopsis et sais d'avance que je vais passer un merveilleux moment avec tous les personnages qui attendent à l'intérieur. Une plume magnifique, tellement sincère, profonde et émouvante, qu'il m'était presque impossible de m'arrêter, ne serait-ce que pour me prendre un petit en-cas. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti énormément d'émotions. Je me suis sentie si petite, si timide et proche en même temps de tous ces pensionnaires, avec cette sensation d'entrer, malgré moi, dans leur intimité ; mais, ce besoin d'en découvrir plus était là. Faut dire que le sujet principal qui n'est pas anodin du tout était traité et vu différemment dans une époque, les années 60, où les méthodes et pratiques étaient quelques peu différentes d'aujourd'hui. Et c'est donc avec un regard extérieur que je découvre la psychiatrie infantile ; sous l'oeil avisé et d'une volonté exceptionnelle de nos deux héroïnes du roman, Anna et Béatrice, que nous allons suivre à travers un journal intime et sous forme d'échange épistolaire, Gilles, un jeune garçon, autiste, âgé de onze ans, impossible à gérer et Serge, un taciturne jardinier qui préfère rester dans son coin à prendre soin de ses plantes.

Cathy Bonidan a divisé le roman en deux parties. Dans la première partie, nous sommes dans les années 60. On fait la connaissance d'Anne, 18 ans, fille de bonne famille, qui vient de se faire hospitaliser dans le centre psychiatrique où travaille son oncle, directeur. Grosso modo, elle n'est pas malade mais la relation avec ses parents devenait trop conflictuelle, il était donc nécessaire, pour elle, de s'éloigner d'eux. C'est ainsi que la jeune femme, décide de perdre du poids, faisant croire par là, que son problème était anorexique. le subterfuge fonctionne puisqu'elle se fait interner. Sur place, elle fait la connaissance de Béatrice,13 ans, réellement anorexique mais qui n'a pas trop l'air de s'en soucier plus que ça. Toutes les deux vont se lier d'amitié et chacune dans son côté sera dans la phase observation et écriture.
Pis dans l'autre moitié du livre, nous nous retrouvons 60 ans après où nous faisons connaissance de Sophie, une étudiante qui doit terminer sa thèse sur ce centre psychiatrique, avec l'espoir de retrouver des archives, ou peut-être mieux encore.

Pour ma part, je suis réellement admirative de la manière dont l'auteure apporte tout cela : finesse et intelligence. Sophie fera connaissance d'un passé où les destins vont se croiser et faire impact sur sa vie actuelle avec une pointe d'espoir qui viendra, peut-être, sublimer son présent. Pour moi, en tant que lectrice, c'est une véritable claque que je vous recommande !
Commenter  J’apprécie          251
Le thème de la psychologie abordé dans ce roman m'a de suite donné envie de le découvrir. Je ne le regrette pas car l'auteur montre tous les progrès qui ont été faits dans ce domaine concernant ceux qui portaient l'étiquette de fou. C'est ce qui se produit avec le personnage de Gilles, un enfant d'une dizaine d'années qui est autiste. Impossible pour le personnel soignant d'entrer en contact avec lui sous peine de le mettre dans des colères terribles. Anne, nièce du directeur du Centre et Béatrice, jeune patiente atteinte d'anorexie mentale, vont peu à peu prêter attention au jeune garçon. Dans le parc, à l'abri des regards du personnel, Gilles se lie avec Serge. Celui que l'on surnomme l'homme des bois semble avoir plus de savoir faire que le personnel car une vraie relation nait entre eux. Gilles apprend à manier les outils et peu à peu des progrès apparaissent dans son comportement.

J'ai beaucoup aimé cette première partie du livre avec les échanges épistolaires d'Anne et Béatrice. On bénéficie du regard de personnes qui voient naitre ces centres dans les années soixante. Ces centres qui faisaient figure d'Ovni à l'époque et étaient à l'état de laboratoires en quelque sorte. En plus le ton employé dans les lettres nous plonge directement dans ces années là.

Dans la deuxième partie du livre qui se passe de nos jours, je n'ai plus retrouvé ces éléments. Certes l'auteur introduit le personnage sympathique de Sophie, étudiante, qui va retrouver la trace d'Anne, Béatrice et Gilles afin de savoir ce qu'il leur est arrivé mais le rythme s'est cassé. C'est beaucoup plus moderne c'est sur mais moins prenant aussi. Une deuxième partie qui se transforme en jeu d'enquête mais qui m'a fait l'effet d'une cassure dans le livre. Malgré ça, l'écriture de l'auteur est très soignée et j'ai aimé suivre ces personnages qui ont assisté à la naissance de la psychologie moderne.
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
Commenter  J’apprécie          70
Deux parties très différentes dans ce livre, même si le thème reste le même : la vie d'enfants ou d'adolescents dans un hôpital psychiatrique novateur dans les années 1955.

Résumé comme ça, je me rends compte que ça ne donne pas très envie ! Et pourtant c'est un livre que je n'ai pas lâché pour de multiples raisons : plein d'émotions sans être mièvre, beaucoup d'humanité, l'intérêt du suivi des avancées dans les thérapies, l'enquête qui nous tient en haleine pour connaître le devenir des patients, l'écriture fluide.

Bref, un très bon premier roman que je recommande vivement.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio et je remercie les éditions De La Martinière (dont je connais surtout le catalogue jeunesse).
Ce roman est construit en deux parties avec un écart de cinq décennies à peu près.
Il débute par le récit de la vie d'une jeune femme et d'une adolescente qui se rencontrent dans l'hôpital psychiatrique dont l'oncle de la jeune femme, Anne, est directeur. Deux points de vue se croisent puisque nous lisons les lettres qu'Anne écrit à son amie Lizzie et le journal intime de l'adolescente anorexique qui s'appelle Béatrice. Toutes deux, intelligentes et aimant écrire, se retrouvent sur un banc du parc et sont intriguées par le plus jeune résident, Gilles, autiste qui ne se laisse pas approcher et ne parle pas mais semble attiré par le travail du jardinier...
La deuxième partie du roman va partir sur les traces d'Anne et de Béatrice par le biais d'une étudiante, Sophie, qui fait des recherches sur les conditions de vie dans les établissements psychiatriques des années 50.
J'ai eu un peu de mal à faire la jonction entre les deux au départ, frustrée de ne pas avoir la fin de l'histoire de Gilles, Béatrice et Anne et n'accrochant pas tellement à Sophie (bien plus aux deux frères dont elle fait connaissance et qui vont la soutenir dans sa démarche).
Mais passé ce petit passage flottant, j'ai trouvé ingénieuse cette manière de clore l'histoire en lui apportant un troisième point de vue sans oublier ce que le regard qu'elle porte sur ces personnes disparues va changer dans la vie de Sophie.
Bref, une très belle lecture (dont je ne trouve pas la couverture très appropriée du coup... alors que son titre se justifie tout à fait).
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          220
> https://booksandrap.wordpress.com/2017/01/21/le-parfum-de-lhellebore-cathy-bonidan/


Avis : Ce bouquin est un petit chamboulement.
Très vite j'ai été sensible à la plume de l'auteur, qui à travers ses personnages nous fait ressentir tout un tas d'émotions. Je suis passée par l'étonnement, la colère, la joie, l'incompréhension. Mais aussi la peine et l'envie de connaître le fin mot de cette histoire.
Le bouquin se découpe en deux parties bien distinctes : La première nous suivons Anne, la nièce du directeur de Falret. Jeune femme de 18 ans elle aide au centre et fait la connaissance de Béatrice, Gilles et Serge le jardinier dont nous allons suivre le quotidien à travers des lettres envoyés à sa meilleure amie. En parallèle nous suivons également l'histoire à travers le journal intime de la jeune Béatrice. J'ai vraiment trouvé sympa le fait qu'on est deux points de vue différents. Les deux filles sont aussi très différentes, ce qui donnait un vrai rythme au roman. Être à ce point immergé dans ce centre psychiatrique nous permet vraiment de suivre l'évolution des résidents, leur échecs comme leur progrès.


Ce n'est pas un coup de coeur, non loin de là car, autant j'ai A-DO-RÉ la première partie, La seconde m'a laissé un goût amer. Je suis restée plutôt en retrait. Je n'accrochais pas au chemin choisi par l'auteur, j'étais vraiment déçue de quitter Anne, Béatrice et les autres pour suivre, bien des années plus tard Sophie, étudiante, tentant de reconstituer le passé pour écrire son roman.
Pourquoi couper net ce rythme qui me prenait aux tripes ? Pourquoi bouleverser le roman et changer complètement de bord ? Je n'ai pas compris ce revirement et j'ai finalement terminé le roman sur un avis mitigé malgré l'excellente première partie qui m'a beaucoup plu et énormément intéressée.


Vous n'êtes pas sans savoir que je suis passionnée par tout ce qui touche à la psychologie. Alors quand on plonge le lecteur au coeur d'un centre psychiatrique pour les jeunes, vous êtes sur que cela va me plaire.
Anorexie, peur dévorante, schizophrénie… Totalement ma came. de ce point de vue là, chapeau à l'auteur car sa plume addictive, juste et poétique fournit énormément de détails et rend l'histoire incroyablement crédible et déchirante par moments.


Pour résumer, même si j'ai été nettement moins emballée par la seconde moitié du roman, la première vaut clairement la peine de se pencher sur ce roman.
Lumineux et magnifique « le parfum de l'hellébore » est un récit qui se dévore en un rien de temps.
Je recommande plutôt deux fois qu'une !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
Commenter  J’apprécie          70
Le Parfum de l'Hellébore de Cathy Bonidan aux éditions de la Martinière n'est pas avare en surprises pour le lecteur : il s'articule en 2 parties qui se déroulent à deux époques différentes, avec deux styles d'écriture très différents, pour former une seule histoire passionnante et émouvante.
Lien : http://www.luckysophie.com/2..
Commenter  J’apprécie          40
Avec une écriture douce, Cathy Bonidan développe ici une intrigue pleine de mystères qui se déroule comme une enquête. Très prenante, l'histoire et d'autant plus touchante qu'elle traite des problèmes psychiatriques chez les jeunes et que ses personnages sont très bien dépeints. Que sont devenues Anne, Béatrice et Gilles ? Quels sont les causes de l'éloignement soudain d'Anne de sa famille ? Pourquoi le journal de Béatrice s'est-il soudainement arrêté ?
Voilà tant de questions qui motivent la lecture...........................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
Commenter  J’apprécie          50
Fin des années 50. Anne, une jeune fille considérée comme « dépravée » par sa famille, est envoyée en pénitence travailler dans le centre psychiatrique dirigé par son oncle ; elle y rencontre Béatrice, une jeune anorexique, Gilles, un enfant autiste, et Serge, un étrange jardinier. 60 ans plus tard, une étudiante s'intéressant aux conditions de vie des patients à l'époque découvre les relations qui ont existé entre ces personnages grâce à des journaux et des lettres…

Le contexte temporel a toute son importance : dans ces années-là, on ne sait pas encore grand chose ni de l'autisme (assimilé à la débilité) ni de l'anorexie, les traitements psychiatriques en sont encore à leurs tout débuts, et si l'établissement où se situe l'histoire semble avant-gardiste pour l'époque il n'a que des moyens limités. Aussi lorsqu'en l'absence de progrès et en désespoir de cause il est question de placer Gilles en asile, Anne se met en tête de lutter pour l'avenir de l'enfant, avec la coopération de plus ou moins bon gré d'un jardinier mutique – le seul à pouvoir communiquer avec l'enfant. Quant à Béatrice, qui feint l'anorexie pour échapper à sa famille, la vérité n'est sans doute pas si simple. Des décennies après, Sophie se passionne pour cette histoire avec le recul qui est le sien et cherche à tout prix à savoir ce qu'il est advenu de tous ces personnages – et nous aussi, on a tant envie de savoir que les pages se tournent toutes seules. C'est au final un premier roman très réussi qui fait la part belle à notre part d'humanité lorsque la science trouve ses limites.
Lien : https://cestquoicebazar.word..
Commenter  J’apprécie          60
À découvrir en cette rentrée littéraire.
Bravo pour ce premier roman qui se lit d'une traite à la fois passionnant et intelligent.
Je comprends que ce livre ait été distingué et nominé "meilleur roman"
L'histoire se décompose en deux parties, la première se déroule dans les années cinquante et la deuxième est contemporaine.
Nous suivons au départ Anne, jeune fille de dix-huit ans, qui se retrouve exilée à Paris, nous découvrirons plus tard pour quelles raisons. Son oncle l'accueille et lui propose d'aider dans le centre psychiatrique qu'il dirige. Tous les internés ont moins de vingt ans. Deux jeunes attirent son attention : le premier est un jeune garçon autiste et la deuxième est une jeune fille qui ne s'alimente plus.
Leurs troubles sont soignés par le corps médical mais en parallèle un jeune jardinier débarque au centre et bouleverse les protocoles établis.
Une amitié va naître entre Anne et Beatrice, la jeune fille. Les échanges épistolaires entre Anne et sa meilleure amie nous donnent progressivement des informations sur la vie du centre et des internés.
C'est touchant et je me suis attachée aux personnages : Anne, Beatrice, Gilles.
La deuxième partie, cinquante ans après, nous apportera toutes les réponses sur les destinées de nos héros. Une autre jeune femme va enquêter et reconstituer le puzzle.
La première partie est particulièrement réussie, pour l'ambiance et grâce à la construction en partie épistolaire. Ensuite nous restons accrochés au récit même si la trame est plus classique.
Je salue ce premier roman qui m'a fait passer un très bon moment.
Pour les curieux, ou ceux qui comme moi ne connaissent pas ce mot, l'hellébore est une plante vivace, aussi appelée fleur de Noël et une des rares plantes à fleurir en hiver.

Un livre que je recommande à tous, message passé auprès de mon libraire.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (501) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
438 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}