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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Beaucoup de talent dans cette bande dessinée, une belle réussite tant sur la beauté du trait et des couleurs choisies, notamment le vert et l'orange qui s'harmonisent parfaitement, que sur le fond de l'histoire qui tient les promesses du titre.

C'est quasiment un conte philosophique où les cartésiens et ceux qui croient surtout au hasard peuvent se retrouver dans l'histoire de Victor Nimas et de ses amours aléatoires. Lui ne croit qu'aux chiffres, aux mathématiques qui expliquent tout, il va devoir en rabattre, confronté qu'il sera à différentes formes de hasard dont les enjeux vont d'une simple clé perdue à la mise en danger de sa propre vie.

Il est amoureux Victor, il ne peut nier que son coup de foudre ne soit pas le fruit du hasard. Il se console par hasard avec une autre quand la femme idéalisée semble lui échapper. Hasard ou non, il va au bout de ses sentiments et devient un personnage plein de force, loin du comptable des premières pages.

Une lecture vraiment très agréable découverte par hasard qui ne fait pas toujours bien les choses sur le plan des attentes en matière littéraire.
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Paris, 1909. Victor Nimas est un jeune homme pour le moins cartésien. Employé pour la société académique de comptabilité, il passe ses journées le nez dans les chiffres, ce qui ne lui déplait pas. Bien au contraire. Grâce à eux, on peut ordonner, mesurer, quantifier... Ils sont pour ainsi dire rassurants. En cette fin de journée, en chemin pour retrouver son petit appartement, alors qu'il récite les décimales de Pi, il trouve par terre un billet pour Les Ballets Russes, de Serge Diaghilev. S'il n'est pas loin de penser que le théâtre ou l'opéra est une perte de temps, il décide tout de même d'y assister sans se douter un seul instant que ce coup du destin va bouleverser sa vie...

Victor ne croit pas au hasard ni à la chance et pense qu'il y a une explication logique ou rationnelle à toute chose. Pourtant, à partir de ce simple billet d'opéra, ses convictions vont être mises à mal et sa vie va prendre une tournure inattendue. Il croisera, sur sa route, une femme qu'il n'aurait jamais dû rencontrer, un baron, une belle fleuriste et un chat qui parle. Ce comptable à la vie bien rangée et sans surprise va, bien malgré lui, se prendre au jeu de l'amour et du hasard. Cyril Bonin nous offre un album surprenant, plein de rebondissements mais aussi de charme. Il donne à réfléchir sur le destin, le hasard et le sens de la vie. de son trait raffiné et élégant, il croque, avec finesse, tous ses personnages et les plonge dans un Paris magnifique de la Belle Époque. L'ambiance subtile, parfois magique, et la palette de couleurs douce et délicate apportent un charme fou.
Un album séduisant...
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Paris, 1909. Victor Nimas est un jeune comptable qui ne croit qu'aux chiffres et, esprit très rationnel, refuse la notion de hasard. Il se pourrait bien que la réalité lui donne tort car un jour, il découvre sous sa chaussure, en pleine rue, un billet pour un ballet de Diaghilev, point de départ d'une suite d'événements inattendus. ● C'est un album qui se lit avec plaisir, même si j'ai trouvé le scénario un peu trop simple. Les dessins sont d'une grande élégance et mettent en valeur le Paris de la Belle Epoque ainsi que les ballets (Cyril Bonin dessine mieux les femmes que les hommes !). Les couleurs sont magnifiques. le récit se fait fantastique avec le chat qui joue aux dés et veut montrer à Victor que le hasard existe. Un album sympathique que je remercie @Erik_ de m'avoir fait connaître.
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Les traits des personnages sont fins, délicats. Les teintes douces, dans les bruns, souvent nocturnes. Les gens sont minces, élégants.

Le personnage principal, Victor Nimas est comptable, donc un gars que je devrais bien comprendre. Mais son goût inconditionnel pour le rationnel n'est pas le mien.
De toute façon tous ceux que Victor rencontre s'ingénient à lui faire comprendre qu'il a tort, que le hasard ne se met pas en équation aussi simplement que ça et que la vie fait bien ce qu'elle veut de nous.

Qu'importe, cette BD est originale, romantique, saine. Je l'ai beaucoup appréciée
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♪♫ Destinés, on était tous les deux destinés, à voir nos chemins se rencontrer, à s'aimer sans demander pourquoi, toi et moi, bla bla bla... ♪♫
Trêve de variétoche des 80's pour emballer dans les boums de garages de parents, et passons aux choses sérieuses : vous croyez plutôt au destin ou au hasard ?
Mais quelle est la différence ? le Larousse m'indique :
- destin : puissance supérieure qui semble régler d'une manière fatale les événements de la vie humaine
- hasard : puissance considérée comme la cause d'événements apparemment fortuits ou inexplicables.
Zut, ça ne va pas dans le sens attendu avec ce terme 'puissance' commun aux deux.
Selon moi, le hasard correspond (aléatoirement) aux lois mathématiques des probabilités - avec notre libre arbitre et un certain déterminisme (social, notamment) pour orienter éventuellement ce qui nous 'tombe dessus'.
.
Dans cet album, un jeune comptable parisien trouve par hasard un billet pour l'Opéra, assiste à des ballets russes, tombe malade, va se soigner en Allemagne, où le hasard (encore lui !) fait très bien les choses. Attention, le jeune Victor est cartésien : les chiffres, ça le connaît, pas question d'être le jouet passif d'instances supérieures : "Je ne crois pas au destin. Je crois aux causes et aux conséquences. Je crois que tout dans l'univers est lié par la logique et par des lois mathématiques."
Mais les maths ont leur limite : quid de la question sur le lancer de dé ? (p. 62)
Le jeu au casino montre justement que l'improbable peut survenir.
.
Bien qu'un peu guimauve, cet album est agréable à lire (à part la typo noire sur fond vert foncé - amis daltoniens, passez votre chemin), et certaines scènes sont très belles (ambiance début XXe siècle, décor, costumes et couleurs du 2e ballet russe).
C'est amusant, à l'issue de la lecture, de retracer le parcours de Victor pour y voir ses coups de chance.
Idem avec sa propre vie (coups de chance ou tuiles, choix faits ensuite pour 'reprendre la main', dans la mesure du possible).
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Victor est passionné par son métier de comptable. Ce n'est pas l'argent qu'il aime mais les chiffres eux-mêmes. Par hasard, il a l'occasion d'assister à une représentation des Ballets russes de Serge Diaghilev. Pas particulièrement attiré par l'opéra, mais curieux, il s'y rend. Et là, il tombe sous le charme. Plus précisément de celui d'une danseuse étoile. Des hasards heureux, il y en aura d'autres, mais il faut dire que Victor sait forcer le destin, en prenant des risques, plus ou moins bien calculés.

L'histoire est surprenante, et l'ambiance du début du XXe siècle bien restituée.

Une agréable lecture.

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Dans cette BD nous suivons les aventures de Victor, un comptable du début du XXe siècle qui ne croit qu'aux chiffres, aux règles mathématiques et aux probabilités. Déviant de sa routine habituelle à cause d'un ticket pour les ballets russes, tout son univers est chamboulé à la suite de ce spectacle il est victime d'un coup de foudre et d'une pneumonie. Il part pour Baden-Baden afin de se refaire une santé...là, poussé par une manifestation féline de son inconscient il rentre dans un casino.
Je reste partagée par cette histoire qui, si elle est distrayante, n'a pas vraiment éveillé mon intérêt.
Les personnages sont peu attachants et peu sympathiques et j'ai été peu convaincue par la personnification de l'inconscient du héros qui semble sortir tout droit d'un film des studios Ghibli.
J'ai, par contre, été intéressée par ce qui est raconté sur la vie des stations thermales à leur âge d'or...malheureusement trop peu à mon sens.
Le dessin est sympathique, très caractéristique du travail de Bonin
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Paris, 1909, Victor Nîmes, simple comptable à la vie bien ordonnée, rentre chez lui un soir après une journée de travail. le hasard va l'amener à marcher sur un petit bout de papier qui s'avère être une place de spectacle pour un ballet russe. Victor s'y rend et ne s'attendait pas à vivre un tel émerveillement devant tous ces danseur-euse-s. Il est surtout captivé par Tania et la vie de Victor va complètement être bouleversée.
Comme à son habitude, Cyril Bonin réussit un sans faute pour cet album tant au niveau graphisme qu'au niveau de l'histoire.
Il est plaisant de passer un moment avec Victor qui va chamboulé sa vie si bien rangée ( et qui ne croit absolument pas au hasard) à cause d'un regard avec Tania, cette merveilleuse danseuse russe.
Cet album se lit rapidement et j'en redemande encore. C'est une réussite.
Merci au bulleur_podcast d'avoir parlé de cette bande dessinée dans un de ses posts.
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Victor Nimas est comptable. Les chiffes, les statistiques et calculs, il adore ça et règle sa vie à coup de probabilités et de suites logiques. Mais un jour le hasard s'invite sous sa botte sous forme d'un billet d'opéra.

Une histoire sur la chance, ou la malchance, pour nous démontrer que le hasard est ce qui rend la vie si intense. Pour Victor c'est toute une façon de penser à réapprendre et au final une vie à vivre.
l'histoire se déroule principalement à Paris dans au début du 20eme siècle. Un décor victorien bien rendu par les couleurs surannées et sépia.
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Ici, même s'il y a du jeu, de l'amour et du hasard, on n'est pas chez Marivaux. C'est la belle époque, l'Europe du début du 20ème siècle… Victor est comptable, les chiffres le rassurent, ils ne croient qu'en eux, Pour lui le hasard n'existe pas…. Un soir pourtant, va vie basculer sur un coup de dé , ou presque.

Cyril Bonin brosse une récit romantico-poétique au soupçon de fantastique assumé par un chat qui apparait à certains moments du récit. L'amour n'est pas cartésien, Victor va le découvrir et sa quête ne prendra fin qu'à la dernière page. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre ce récit où le destin est questionné,

Le style Bonin est immédiatement identifiable, ses couleurs, son tracé fin et élégant, Tout est beau, les femmes ont magnifiques, (les tenues !), les décors très rétro représentent bien la Belle époque…

Au final, lire un album de Cyril Bonin, c'est une expérience, une immersion dans un univers onirique, élégant et fin… un bon moment assuré !
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