Ce qui est remarquable à la réflexion, n’est pas que nous ayons accru d’autant nos voyages à l’étranger, mais plutôt que ces voyages aient apporté si peu de modifications dans notre façon de penser et notre sensibilité. Il ne semble pas que nos voyages nous aient rendus notoirement plus cosmopolites, ni plus compréhensifs envers les autres peuples.
Nous avons besoin de ces illusions et nous les croyons vraies parce que nous sommes atteints d’espoirs exagérés. Nous attendons trop de ce monde.