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4/5 (sur 2420 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cherbourg , le 12/11/1915
Mort(e) à : Paris , le 26/03/1980
Biographie :

Roland Gérard Barthes est un critique littéraire et sémiologue français.

Il devient orphelin de père à l’âge d’un an et va passer son enfance avec sa mère chez ses grands-parents à Bayonne, avant l’installation avec sa mère à Paris lorsqu’il a neuf ans.

Il s’intéresse très tôt au théâtre, à la littérature, à la musique et écrit à dix-huit ans un livre qu’il publiera quarante ans plus tard : "En marge du Criton".

Après des études de lexicologie et de linguistique, Roland Barthes participe en 1934 à la formation du groupe Défense républicaine anti-fasciste, en réaction aux événements qui ravagent l'Europe. Il souffre à partir de cette même année d'une faiblesse pulmonaire, qui lui vaudra d’être réformé en 1939. Après un premier poste au lycée de Biarritz, il fait plusieurs séjours en sanatorium où il donne des conférences sur des poètes et des philosophes. Il y découvre également la théorie marxiste.

Après avoir rencontré Maurice Nadeau, il publie dans la revue Combat ce qui constituera "Le Degré zéro de l’écriture". Il occupe ensuite plusieurs postes - bibliothécaire à l'Institut français de Bucarest, lecteur à l'université d'Alexandrie, conseiller littéraire aux éditions de l'Arche ou encore enseignant à l’université de Rabat. Il s’intéresse à la linguistique et au structuralisme, participe au lancement de plusieurs revues comme Arguments et la Quinzaine littéraire. Essayiste et sémiologue reconnu, il cherche à rompre avec la pensée de Ferdinand de Saussure.

En tant que directeur d'études à l'EHESS et attaché de recherche en sociologie au CNRS, il approfondit ses analyses du mythe et du signe, notamment dans "Mythologies". Il continue à publier des écrits importants, comme "Le Plaisir du texte" en 1973, "Barthes par Roland Barthes" en 1975 et "Fragments d’un discours amoureux" en 1977. En 1976, il devient Professeur au Collège de France, où une chaire de sémiologie littéraire lui est consacrée. C’est en sortant d’un cours qu’il sera renversé par une camionnette et meurt ainsi à l'âge de 65 ans. Il est enterré auprès de sa mère, dans le cimetière d'Urt au Pays basque.

En 2009, "Journal de deuil", un recueil de notes relatives au deuil de sa mère, est édité à titre posthume.
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Source : /livres.fluctuat.net
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"Suis-je amoureux? - Oui, puisque j'attends." L'autre, lui, n'attend jamais. Parfois, je veux jouer à celui qui n'attend pas; j'essaye de m'occuper ailleurs, d'arriver en retard; mais, à ce jeu, je perds toujours: quoi que je fasse, je me retrouve désoeuvré, exact, voire en avance. L'identité fatale de l'amoureux n'est rien d'autre que: je suis celui qui attend.
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Savoir que l’on écrit pas pour l’autre, savoir que ces choses que je vais écrire ne me feront jamais aimer de qui j’aime, savoir que l’écriture ne compense rien,ne sublime rien ,qu’elle est précisément , ” là où tu n’es pas,”
c’est le commencement de l’écriture…”
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“L’entretien “

” Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient d’un double contact : d’une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser (le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire duquel je soumets la relation.”
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Roland Barthes
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer.
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Il est un âge où l’on enseigne ce que l’on sait ; mais il en vient ensuite un autre où l’on enseigne ce que l’on ne sait pas : cela s’appelle chercher. Vient peut-être maintenant l’âge d’une autre expérience : celle de désapprendre, de laisser travailler le remaniement imprévisible que l’oubli impose à la sédimentation des savoirs, des cultures, des croyances que l’on a traversées. Cette expérience a, je crois, un nom illustre et démodé, que j’oserai prendre ici sans complexe, au carrefour même de son étymologie : Sapienta : nul pouvoir, un peu de sagesse, un peu de savoir et le plus de saveur possible.
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« La France est atteinte d'une surproduction de gens à diplômes, polytechniciens, économistes, philosophes et autres rêveurs qui ont perdu tout contact avec le monde réel. »
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Roland Barthes
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer...
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Roland Barthes
“Etre avec qui on aime et penser à autre chose : c’est ainsi que j’ai les meilleurs pensées.”
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attente:passe temps millénaire de l'humanité.
un mandarin était amoureux d'une courtisane."je serai à vous dit-elle lorsque vous aurez passé cent nuits à m'attendre assis sur un tabouret dans mon jardin, sous ma fenêtre"
mais à la quatre-vingt-dix- neuvième nuit, la mandarin se leva pris son tabouret sous son bras et s'en alla.
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Roland Barthes
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer.
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