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3,77

sur 251 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel roman attendrissant
Isidore, 11 ans, est le cadet d'une fratrie de 6 enfants. Ses 5 aînés sont précoces.
Il observe et nous raconte une tranche de vie de cette famille atypique. Quel don d'observation et d'analyse.
Il est question de deuil, d'amitié, de difficulté à se faire sa place, de solitude et finalement d'amour fraternel.
Le style est nostalgique mais bourré d'ironie.
Les dialogues sont assez savoureux, un peu décalés et émouvants.
On sourit souvent tant le narrateur est perspicace et touchant.
J'ai vraiment passé un bon moment.
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Isidore, 11 ans, est le dernier enfant d'une fratrie de six et le seul à avoir un QI ordinaire, ses cinq frères et soeurs étant en effet des surdoués qui sautent deux classes sur trois et dissertent à tout va.

Entre deux fugues que personne ne remarque, il cherche où est sa place dans le monde, dans sa famille ou encore au collège.

Mais quand le père décède, c'est Isidore, le plus à l'aise avec les émotions, qui permettra à son atypique famille de faire son deuil.

Dans ce roman, il y a les autres d'un côté et Isidore de l'autre. Sensible, curieux et attachant, il trace sa route et se forge une vision de la vie au gré des rencontres.

C'est un très beau roman, qui balance entre récit de famille et parcours initiatique. J'ai vraiment aimé ce gamin. Son histoire et celle des autres m'a bouleversée et je ne vous cache pas avoir versé plus d'une larme...
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"L'éducation est une chose admirable mais il bon de se souvenir de temps en temps que rien de ce qui est digne d'être connu ne peut s'enseigner" comme le disait Oscar WILDE.

Isidore (dit Dory ou Izie) jeune garçon de 12 ans est le dernier enfant d'une fratrie (3 soeurs et 2 frères).

Tous ses ainés sont des surdoués, un peu prétentieux, qui vivent en vase clos , en marge avec le monde extérieur. Ils se complaisent dans leur supériorité et estiment les autres trop médiocres.

Isidore n'est pas surdoué et n'a pas sauté de classe. Il semble être le seul membre de la famille à être normal. Il questionne, sait écouter, sait montrer ses sentiments aux autres.

Ce roman est la confrontation d'un adolescent avec le monde des adultes. Récit initiatique dans lequel ce garçon va expérimenter l'amour, le deuil, la trahison, l'amitié...

Livre, à la fois humoristique et mélancolique, qui captive le lecteur dés la 1ere page.

Belle découverte !!!
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Isidore est le dernier d'une famille de 6 enfants. le truc c'est que tous ses frères et soeurs sont surdoués, mais vraiment très surdoués, du genre à avoir sauté 3 ou 4 classes. Isidore va donc essayer de trouver sa place dans cette famille alors qu'il est le seul à essayer d'être normal. Il est aussi le seul à éprouver de l'empathie et de l'affection pour autrui.
Quand un drame vient bouleverser la cellule familiale, il prend petit à petit une place bien différente que celle qu'il occupait avant et devient finalement le pilier de la famille.
Impossible de ne pas s'attacher à Isidore qui est un adolescent attendrissant et plein d'humour.
Un livre tout en finesse qui démontre que l'intelligence n'est pas forcément celle que l'on imagine.
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J'ai bien aimé la couverture de « Isidore et les autres », qui évoque pour moi quelque chose d'enfantin, avec un nom de lapin en plus.
Camille Bordas nous y raconte l'histoire d'un jeune garçon de 11 ans, petit dernier d'une fratrie de 6 enfants : une mère organisée, un père absent qui travaille trop, mais surtout des frères et soeurs surdoués qui font des études éblouissantes. Isidore se sent un peu médiocre à coté d'eux, et tente tant bien que mal de mener sa petite vie sans faire de vague à coté de tant de perfection. Mais un évènement inattendu va bouleverser cette famille, et révéler à tous l'importance du petit Isidore…
C'est un livre calme, qui prend le temps de poser les choses et les personnages, et ça j'ai bien aimé. L'effet est d'autant plus mis en valeur que l'histoire est racontée à la première personne par le jeune garçon, avec des mots et des phrases simples mais sincères. La démonstration que les études ne mènent pas forcément au bonheur et à l'accomplissement personnel est efficace, car la vie ce n'est pas que de la réussite, non ? Ce qui m'a aussi surprise, c'est que l'autrice vit depuis de nombreuses années aux Etats-Unis, mais que cela ne se ressent pas du tout dans son livre : on se sent bien dans une ambiance « à la française », avec ses références anodines mais particulières (le pot à la salle des fêtes de la ville, la vie au collège, les études universitaires). Comment a-t-elle fait ?
Bref, une chouette lecture.
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Il est drôle et touchant, ce roman d'apprentissage. J'ai beaucoup apprécié de passer quelques heures en compagnie d'Isidore et de sa famille atypique.

Ce jeune garçon de 11 ans est le petit dernier d'une fratrie de 6 enfants, tous surdoués. Sauf lui, même s'il est plutôt doué pour l'apnée. Il est "normal" en somme, et ne trouve pas vraiment sa place au milieu de ses frères et soeurs, à l'intelligence certes bien au dessus de la moyenne, mais tellement maladroits, voire insensibles, quand il s'agit de relations humaines.

Izzie - comme il voudrait qu'on l'appelle, et pas Dory !- est un ado un peu paumé dans ses questions existentielles, solitaire et sensible. Il a également du mal a trouver sa place au collège, où il se sent invisible, un peu comme chez lui. Et ce ne sont pas ses multiples tentatives de fugues inaperçues qui prouvent le contraire...

On suit avec plaisir les "aventures" et la vie d'Isidore. Entre dialogues métaphysiques, cocasses ou savoureux (mention spéciale pour Simone, 13 ans : Isidore est chargé de prendre des notes pour sa future biographie), entre scènes hilarantes ou touchantes, il y a aussi des thèmes graves qui sont abordés, comme la mort aux différents âges de la vie, le deuil, l'anorexie, le suicide, le thème de la difficulté d'être surdoué -ou pas !-, des relations sociales.

Après les épreuves et les aventures qui vont jalonner la vie d'Isidore durant ces deux années qu'il nous raconte, finira-t-il par trouver sa juste place ?

Une comédie au parfum parfois doux amer avec une famille atypique et un ado attachant, que je recommande.


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C'est un bon moment que j'ai passé avec Dory ou Izzie. Avec son regard d'enfant « normal » il décrypte sa fratrie « surdouée ». Il ne veut aider personne, il veut juste « être-là » et , mieux que quiconque, il comprend.
C'est un beau roman initiatique qui allie, humour, philosophie, humanité.
Une belle rencontre
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J'avais lu un autre roman de cette auteure "Partie commune" qui ne m'avait pas plu. Mais celui-ci est bien plus agréable. J'avais lu quelques critiques sur Babelio qui m'avait donné envie de le lire.
C'est une fresque familiale qui se déroule sur deux ans. Isidore, notre héros de 11 ans, vit dans une famille composé des parents bien sûr, de trois soeurs et deux frères. En tant que benjamin, il a dû mal à trouver sa place dans la fratrie. Ses autres frères et soeurs sont des surdoués. Ils mènent de hautes études jusqu'à la thèse pour ses aînés ou prépas pour les plus jeunes. Isidore est juste normal. Au début son seul meilleur ami est son canapé. Dit comme ça, cela n'a pas l'air très folichon mais au cours de ces deux ans il évolue à une vitesse folle.
Un joli roman plein de finesse, bien écrit, fantaisiste, drôle et émouvant. Un livre destiné aussi bien aux ados qu'aux adultes.
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Isidore nous touche par sa candeur et sa jeunesse. Sa vision du monde dans le prisme d'une famille nombreuse d'intellos fait souvent sourire. Les situations diverses où il découvre ses frères et soeurs après la mort du père, sont les moments forts du roman. On sent l'autobiographie de Camille Laurens, dans la peau de ce garçon de 12 ans. Pourquoi ? parce que le premier baiser, la découverte de l'autre se passent souvent ,comme ça, d'une façon incongrue, inattendue. J'ai beaucoup apprécié le style détaché, l'absence de sentimentalisme, et même si c'est plutôt un livre pour adolescents par la forme ; énormément de dialogues, et le fond : un jeune garçon initié à la vie, il peut être lu par tous, parce qu'il y a un second degré et les réflexions pertinentes de Dory nous touchent par leur justesse.
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Voilà un texte original ... et déconcertant ...
ATTENTION SPOILERS !
Le narrateur est supposé être un garçon de 12 ans, un peu costaud, avec une intelligence "moyenne", le plus jeune d'une grande fratrie de QI supérieurs très beaux mais aussi asociaux et qui s'ennuient dans la vie. cette année-là, son père meurt, ses aînés soutiennent leur thèse et essaient de quitter le "nid". Il perd son innocence, sa seule amie se suicide ... le moins qu'on puisse dire, c'est que cet ado n'a pas des pensées d'ado lambda: lui aussi doit quand même avoir un QI au-dessus de la moyenne et même si son QE (Quotient émotionnel) est lui aussi plus élevé que celui de ses frères et soeurs, c'est pas non plus un grand interactif social. donc le récit n'est pas vraiment ce qu'il est censé être vu l'annonce initiale. mais il y a cependant quelques vérités et belles phrases qui passent au milieu de ce long récit sans réellement de "relief" ! C'est intéressant parce que différent de ce que j'ai pu lire... mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus.
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