Vite écrit, vite lu. On ne comprend le titre que lorsque l'on parvient à la fin du roman, avec la longue discussion portant sur
le paradoxe de Fermi; narrativement un peu trop coupée du reste du roman à mon sens.
C'est écrit correctement mais sans recherche ni virtuosité; rien n'est remarquable. S'il vous plaît, tâchez d'éviter les points d'exclamation, points de suspension, guillemets et autres paresses lexicales, qui font perdre au texte toute tenue.
Principal défaut du roman : les personnages sont trop désincarnés, on ne les voit pas, ce sont surtout des noms, et la description de l'effondrement reste très théorique, ne semble pas avoir été vécue par le narrateur. On a parfois la sensation de lire une fiche Wikipédia en provenance du futur.
Le sujet est bon et aurait mérité 300 pages de plus. Alors nous aurions vraiment vécu cet écroulement.