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4,1

sur 114 notes
Vincent est vieux. Très vieux, même. Rongé par l'arthrose, il n'attend plus que la mort. Mais la grande faucheuse ne l'a pas encore ramassé, perclus dans un hameau isolé. Vingt ans que Vincent ne vit plus. Vingt ans, c'est le temps qui s'est écoulé depuis la mort de sa Bénédicte. Assassinée, violée, brûlée. Un acte d'une sauvagerie insoupçonnable, irrespirable, inimaginable. Brûlée, violée, assassinée, violée… Je ferme les yeux… avant que l'envie de gerber ou de pleurer me prenne.

Vingt ans, et dans quelques jours les assassins de sa femme seront libérés.
Vingt ans, Vincent y pense encore à ce jour. Vingt ans que Vincent rumine sa rage, sa tristesse, sa vengeance. Une vengeance qui le libérera peut-être.

En attendant, Vincent boit. Des bières, beaucoup de bières. Et du whisky aussi. Et de la gnôle aussi. Vincent boit, puisqu'il n'a plus grand-chose à faire si ce n'est sortir son chien encore plus vieux que lui, encore plus perclus de rhumatismes que ses vieux os qui arrivent tout juste à le lever de sa chaise jusqu'à la porte du frigo pour attraper une bière.

Un camion de déménagement se gare devant la maison voisine qu'il croyait à l'abandon. Cela pue, comme son urine du matin, la fin de sa tranquillité, de sa solitude mais surtout cela pourrait perturber ses prévisions de vengeance. Une ravissante noire, sublime, sourire et cul, comme toute africaine. Si Vincent n'était pas aussi vieux…
Et puis un monstre, un colosse ébène qui porte des meubles comme moi je porterais des caisses vides de bières – il faut dire que dans le coin, ces caisses se retrouvent vite à vide. Une force de la nature, mais aussi un futur compagnon de beuverie. A eux deux, ils vont en boire des bières. Tu crois que j'insiste sur le sujet, obsédé que je suis par la binouze, mais ce n'est pas que mon centre d'intérêt – j'aime aussi les belles noires ; il est vrai qu'il ne se passe pas un chapitre sans trois bouteilles vides de bières. C'est comme une religion, le vieux Vincent prend ses forces de la bière comme un curé le prend du cul de ses enfants de choeurs.

Alors oui, ce n'est pas très fin, je te parle de ces sentiments violents anticléricaux, de ces sentiments violents de vengeance, c'est du sombre, c'est du malsain, c'est l'âme humaine qui a sombré et ça se tourne tout seul, les pages de ce thriller social, comme Vincent décapsule des bières sur sa terrasse. Il faut dire, les rebondissements vont et viennent, même si les ficelles sont grosses, nettement plus que celle d'un string d'une belle africaine, et même si l'invraisemblance ne laisse plus de place aux doutes, comme dans un bon roman de gare, comme un bon roman qui se lit entre deux gares ou entre deux bières, avec deux bières même.
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Je débute cette critique en remerciant les éditions Taurnada et plus particulièrement Joël pour l'envoi de ce nouveau titre à paraitre dans les jours qui viennent.

J'ai beaucoup de mal à vous parler de ce roman car je suis bien incapable de dire si j'ai aimé ou pas. Je crois qu'avec les nombreux coups de coeur que j'ai pu avoir avec les romans parus chez Taurnada, la barre est maintenant très haute et j'ai été dérangé par certains aspects de ce nouveau thriller.

Commençons par le positif : Vincent est sans aucun doute le personnage le plus atypique de tous les romans que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. L'auteur a été très audacieux sur ce coup la car difficile d'imaginer un thriller palpitant avec comme personnage principal, un papi de plus de quatre-vingt ans. Et pourtant, ça marche parfaitement bien. Il n'a pas froid aux yeux, ni sa langue dans sa poche, et est avide de vengeance.

Le rythme est efficace, les journées se répètent parfois mais c'est le quotidien d'une personne âgée qui veut ça. Pourtant pas de temps mort, le suspense est présent dès les premières pages.

C'est un roman qui est aussi très drôle, il faut dire que Vincent a une sacrée repartie, il se qualifie lui-même de vieux con, et ne rate jamais une occasion de dire franchement ce qu'il pense.

Mais (et oui il y a un mais), j'ai été gêné par la violence décrite dans ces pages, le calvaire de Bénédicte par exemple. Je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a inclus ça dans le livre car cela laisse un sentiment de malaise. Peut-être qu'il s'agit de justifier le sentiment de vengeance de Vincent ? En tout cas, c'est très dérangeant.

Enfin, j'ai trouvé que le scenario manqué un peu de crédibilité. En effet, tout arrive un peu trop facilement, ou manque d'explication. Vincent qui arrive à voler un chien dans un refuge aussi facilement que d'attraper un livre sur une étagère alors qu'il a quatre-vingt ans passé et des difficultés pour mettre ses chaussures sans chausse-pied par exemple. Ou encore la scène du supermarché ou les vigiles agressent Vincent et sa voisine qui justement est policière et provoque une bagarre qui semble tellement improbable. J'ai eu beaucoup de mal à m'identifier a un personnage ou à rentrer dans ce roman.

Ca n'en reste pas moins un bon roman, qui se lit très vite et avec lequel on passe un bon moment.
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Un auteur coup de coeur !
Un roman coup de coeur !

L'impression d'une plume qui part en cacahuète totale mais l'auteur maitrise son sujet. Depuis Elijah, je suis fan des délires psychédéliques de Noël Boudou. Une envie de plonger dans un concert heavy métal.

Pour le pire, une trame qui détonne. Un héros antipathique qu'on adore détesté.

Vincent Dolt, 86 ans, sans langue de bois, un langage de charretier, aucun filtre. Il m'a fait mourir de rire. Il m'a fait penser à un rôle de Clint Eastwood. Monsieur le grincheux attend de pied ferme sa vengeance. Les meurtriers de sa femme vont bientôt sortir de prison. Il a décidé de faire justice lui-même. Mais ses plans peuvent être court-circuités par ses nouveaux voisins un peu trop coloré....

Noël Boudou, c'est le juste milieu parfait. Une sensation qu'il part dans tous les sens. Pourtant il vous capte littéralement. Il vous embarque dans un chemin tortueux bien précis. J'y ai même vu une approche « Boris Vian ». Un semblant de roman « absurde » et pourtant maitrisé d'une main de maitre.

Noël Boudou, un univers bien à lui. J'adhère à 100%. Vincent Dolt, le vieux vengeur arthrosé, fallait le pondre. Et pourtant, il n'est pas le pire... Chut je n'en dis pas plus. Je vous laisse tomber sur votre popotin comme moi....
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Noël Boudou signe ici son troisième roman, et force est de constater que sa prose, son style d'écriture, se bonifie avec les années. le temps qui passe, d'ailleurs, il en est terriblement question dans ce thriller qui met en scène un octogénaire en guise de personnage principal. Un vieux monsieur bougon devenu acariâtre après des années passées à ruminer son désir de vengeance, son envie de faire la peau aux jeunes qui ont violé, souillé, torturé et assassiné sa chère Bénédicte, vingt ans auparavant.

« Il y a vingt ans. Vingt longues années de solitude. Même si à 86 ans, vingt ans ne représentent pas grand- chose, cette période fut sans aucun doute possible la plus difficile à vivre de ma longue existence. » Vincent Dolt sait qu'il est faible, bouffé par l'arthrose et les rhumatismes, plus bon qu'à s'enfiler les bières sur sa terrasse en caressant son chien, le vieux Bill. Et pourtant, à la veille de la libération des assassins de son épouse, il se sent prêt à tout pour aller leur régler leur compte. Après tout, il n'a plus rien à perdre…

« Au village, beaucoup se demandent comment il est possible que je sois encore en vie. Et sur ce point je les comprends. Je suis même complètement d'accord avec eux, mais moi je sais pourquoi je suis encore là, comme une mauvaise herbe dont on essaye de se débarrasser au milieu d'un parterre de fleurs et qui revient chaque semaine. » Vincent Dolt vit en reclus dans sa maison, au bout d'une impasse désertée, celle qui a abrité ses années de bonheur lorsque son épouse était encore en vie. Ses seuls contacts se résument à son médecin, et à Magali, son aide à domicile. Alors quand un couple s'installe dans la maison voisine, Vincent est tout d'abord furieux : ils vont ruiner sa tranquillité ! Et puis de fil en aiguille, et à son plus grand étonnement, les relations vont s'apaiser, jusqu'à en devenir fraternelles.

« Bao sourit, c'est toujours un peu effrayant de le voir sourire. Surtout quand il y a autant de rage dans son regard que de bonté sur ses lèvres. » Bao, son voisin, colosse de deux mètres et 130 kg, ne supporte pas les violences faites aux femmes. La peine et la rage de Vincent le touchent profondément. le comité d'accueil à la sortie de prison risque d'être des plus sanglants…

Au final, un thriller captivant par son rythme, avec une écriture qui fait mouche grâce à un franc- parler qui tire à boulet rouge sur les travers des hommes. On rit et on frémit avec Vincent et ses vieux os. Noël Boudou dépoussière le thriller français en flirtant avec les normes du genre (ça fait du bien !) et en proposant une histoire de vengeance qui ne peut que vous toucher. A ne pas louper !
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Comme pour son thriller précédent « Benzos », Noël Boudou nous embarque dans un thriller survitaminé qui se lit très vite, d'abord de part son rythme mais aussi grâce à une écriture très fluide.


Dans « …Et pour le pire » nous suivons un homme de 86 ans, toujours en forme pour son âge avec tout de même les problèmes de mobilité, d'arthrose ou encore de vitesse, mais un personnage aussi râleur et légèrement alcoolique sur les bords.


L'intrigue se déroule dans un village de 200 âmes assez commun, avec sa gendarmerie, son bistrot et ses habitants influancés depuis des décennies par un maire pour le moins autoritaire voir corrompu.


Les personnages m'ont plus, surtout « Vincent » le vieux, et « Bao » le baraqué au coeur tendre, nouveau voisin du vieux.


Agressions horribles, morts, violences, usurpations d'identités, amour, alcoolisme, racontars et surtout vengeance sont les maîtres mot de cette histoire qui a défaut d'être réaliste (souvent on se dit que les choses arrivent bizarrement au bon moment ou encore que les personnages se sortent de situations critiques beaucoup trop facilement, que les conséquences de certains actes se passent comme pour un simple vol alors qu'il y a mort d'homme, mais passons, le reste vaut le coup) est vraiment captivant. La fin est attendue mais fait le job.


J'ai oublié de vous parler de l'humour, car très souvent le lecteur rit aux joutes verbales du vieux Vincent.


Pour conclure, c'est un bon thriller, avec quelques défauts mais pour lesquels le lecteur fera l'impasse pour se retrouver dans une histoire bien sympathique à lire.
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La double chronique sur Collectif Polar par Jean Paul et Dany
Quand deux Flingueuses lisent le même bouquin.

Jean Paul : Bonjour à toutes et à tous, Vincent est vieux. Très vieux, même.
C'est un octogénaire qui vit seul depuis l'assassinat de sa femme Bénédicte vingt ans plus tôt.

Dany : Oui. Vincent est un vieux con, c'est lui qui le dit ! Cet octogénaire poursuit un deuil qui n'en finit pas car la femme de sa vie été furieusement assassinée. Vincent se prépare à honorer ses « violenteurs » comme il se doit, alors qu'ils vont sortir de prison. Pourra-t-il compter sur la complicité de ses nouveaux voisins, sa nouvelle famille, celle qui lui redonne un avenir.
… ?

Jean Paul : Il attend sa mort, et ne reste en vie uniquement, que pour pouvoir assouvir sa vengeance.
En effet, Bénédicte n'a pas seulement été assassinée… Elle à d'abord été violée, brulée, torturée par trois hommes, et ce, durant plusieurs heures, avant de décéder enfin…
Les coupables vont bientôt sortir de prison.

Dany : le lecteur est dans la tête de Vincent et réclame justice sinon vengeance dans ce village du Lot, où le Maire, le curé, l'aubergiste et le docteur ont de surprenantes méthodes pour exercer « leur art ». Chronique villageoise à la Leffe et au vitriol.

Jean Paul : Vincent lui aussi, est mort un peu ce jour là. du moins ne vit plus… ou si peu, quand un jeune couple s'installe tout près de chez lui…
Quel plaisir de retrouver Noël Boudou.
J'avais déjà beaucoup apprécié la lecture de “Benzos”, il y a quelques mois, mais avec “… Et pour le pire”, il signe ici son troisième roman, qui ne ressemble à aucun autre que j'ai pu lire jusqu'à présent. Un roman coup de poing, impossible à résumer en quelques mots…

Dany : J'ai trouvé dans le premier roman que je lis de Noël Boudou qui en compte 3 dans sa bibliographie, un style et un humour très efficaces, au service de sentiments douloureux, capables de dédramatiser n'importe quelle mise à tabac ou n'importe quel dépeçage ! du grand art pour poser LA question : quand la justice vous semble trop clémente, êtes-vous légitime à prendre la relève et finir son travail pour retrouver la sérénité ?

Jean Paul : Dans une même page, on peut passer de la violence la plus extrême, à une émotion douce et sincère, pour finir en éclat de rire. En effet malgré un sujet très dur, il m'est arrivé de rire aux éclats plusieurs fois !

Dany : Au-delà de cette intrigue principale, sont tout aussi élégamment posées les problématiques de la vie rurale, du racisme, la puissance de la notoriété, de la vieillesse, de la solitude au service desquelles Noël Boudou a su mettre à profit toute son expérience personnelle, crument certes, mais avec une certaine pudeur néanmoins.

Jean Paul : J'ai lu ce roman d'une traite et je ne sais vraiment pas comment aborder mon “Ressenti”…
J'ai adoré le style, l'humour très efficace et les émotions qui se dégagent le long du récit. J'avoue que j'aurai aimé quelques pages supplémentaires… Vincent, Bao, France et d'autres encore, vont me manquer !
Vous voulez un bon conseil ?
Notez tout de suite le titre du roman sur un Post-it.
Et dès que vous le pourrez, foncez vite chez votre meilleur libraire.
Plus tard, quand vous l'aurez lu, vous aurez alors une idée du panel des émotions ressenties.

Dany : On remercie Joël et les éditions Taurnada pour leur confiance et leur succès à dénicher les talent

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Voilà vingt ans que Vincent vit sans sa Bénédicte. Sa femme a été assassinée et il n'a plus qu'une idée en tête, celle de se venger. Mais voilà, comment va-t-il y a arriver maintenant qu'il est devenu un vieil homme ? Ses nouveaux voisins pourraient-ils l'aider ?

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller. Il s'agit du deuxième roman de Noël Boudou que je découvre, et je peux confirmer que l'auteur a un vrai talent pour ferrer son lecteur. Même si j'ai trouvé cet opus quelque peu en deçà du précédent, il n'en reste pas moins que j'ai trouvé la lecture très addictive et que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher mon livre.

D'emblée, l'auteur nous dresse le portrait d'un vieil homme bougon et aux préjugés très nombreux. Les personnages secondaires tiendront une grande place dans l'intrigue. En effet, ses voisins m'ont intriguée dès le départ et j'ai trouvé que Noël avait su ménager un bon suspense, qui perdure jusqu'au dénouement.

La plume de l'auteur est toujours aussi addictive. Avec un style véloce, le roman va à toute vitesse. le rythme est très soutenu. Les rebondissements sont multiples. le choix de la première personne pour la narration est particulièrement judicieux.

Un roman original et qui ne souffre d'aucune longueur. L'intrigue va à tout vitesse et les pages défilent. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Vincent est un vieux con, c'est lui qui le dit ! Cet octogénaire poursuit un deuil qui n'en finit pas car la femme de sa vie été furieusement assassinée. Vincent se prépare à honorer ses « violenteurs » comme il se doit, alors qu'ils vont sortir de prison. Pourra-t-il compter sur la complicité de ses nouveaux voisins, sa nouvelle famille, celle qui lui redonne un avenir … ?
Le lecteur est dans la tête de Vincent et réclame justice sinon vengeance dans ce village du Lot, où le Maire, le curé, l'aubergiste et le docteur ont de surprenantes méthodes pour exercer « leur art ». Chronique villageoise à la Leffe et au vitriol.
J'ai trouvé dans le premier roman que je lis de Noël Boudou qui en compte 3 dans sa bibliographie, un style et un humour très efficaces, au service de sentiments douloureux, capables de dédramatiser n'importe quelle mise à tabac ou n'importe quel dépeçage ! du grand art pour poser LA question : quand la justice vous semble trop clémente, êtes-vous légitime à prendre la relève et finir son travail pour retrouver la sérénité ?
Au-delà de cette intrigue principale, sont tout aussi élégamment posées les problématiques de la vie rurale, du racisme, la puissance de la notoriété, de la vieillesse, de la solitude au service desquelles Noël Boudou a su mettre à profit toute son expérience personnelle, crument certes, mais avec une certaine pudeur néanmoins.

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Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Taurnada pour leur confiance et c'était vraiment que du bonheur de lire un roman tel que celui-ci.

Au début de ma lecture, je ne m'attendais pas du tout à tomber dans une histoire telle que celle-ci.

Vincent un petit vieux, grincheux qui survit tout seul dans sa petite maison n'a qu'une chose en tête avant de quitter ce monde c'est sa vengeance.

Heureusement, ses nouveaux voisins lui donnent la force de continuer sa routine quotidienne, jusqu'au jour fatidique qu'il attend avec impatience.

L'histoire démarre en douceur avec la découverte de ces personnages très attachants et ensuite l'auteur m'a transporté dans un énorme chaos où la pitié n'a pas sa place.

Tant de violence dans ce monde de brutes, les amateurs de trash vont être ravis.

Dans son village tout le monde le connais pour être un vieux con mais hélas pour certains, il va se lier d'amitié avec un couple assez mystérieux que vous découvrirez en lisant ce livre. Les personnes que Vincent a dans son collimateur vont avoir de gros soucis à se faire.

Des moments d'émotions qui passent de la tristesse à la rage, l'auteur y met toute son énergie et ça m'a permis de me faire le film dans ma tête et d'imaginer les scènes le sourire aux lèvres. Je pense qu'en film ça serait vraiment sympa.

Âmes sensibles s'abstenir, il y a de l'hémoglobine et ça frappe très fort.

J'ai engloutie ce livre car il est très divertissant et que c'est mon style de lecture qui ça me fait beaucoup d'effet, c'était un bon moyen pour ressortir mes émotions et il arrive au bon moment.

Parfois tout ne se passe pas comme on l'avait prévu mais il y a des rencontres qui n'arrivent pas par hasard, le destin réserve des sacrées surprises.

J'adore les plans qui se déroulent sans accrocs, comme disait Hannibal Smith hélas ici c'est pas trop le cas.

Un roman prenant dramatique mais qui m'a fait réfléchir sur pas mal de sujets comme le racisme, l'intolérance, l'amour, la solitude, l'amitié et le sentiment de déchirure à la perte d'un être chère.

Je n'en dirais pas trop mais je ne peux que vous conseiller de lire ce troisième roman de Noël Boudou, en tout cas moi ça m'a bien défoulé.

Un grand Bravo.
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Il paraît qu'on ne change pas une recette qui marche, si Noël Boudou reste dans le roman noir – et il aurait tort de s'en priver, il excelle dans ce domaine –, son dernier roman … Et Pour le Pire ne ressemble à aucun des précédents ; personnellement je n'hésiterai pas à affirmer qu'il ne ressemble à aucun autre roman que j'ai pu lire jusqu'à maintenant.

Certes la vengeance est un thème récurrent dans ce genre de roman, mais je n'avais encore jamais croisé de vengeur potentiel âgé de 86 ans – avec toutes les vicissitudes d'un âge aussi avancé –. Si le corps de Vincent Dolt n'a plus le répondant et l'ardeur de sa jeunesse, la tête est toujours pleinement fonctionnelle (et un sens de la répartie des plus aiguisé).

Si le vieux bonhomme peut paraître antipathique de prime abord, on s'attache rapidement à son caractère de cochon et à sa personnalité. Il ne m'appartient pas de me prononcer sur la légitimité de sa soif de vengeance, mais je peux parfaitement la comprendre, au vu du calvaire subi par sa femme avant que celle-ci ne soit achevée.

Puisque j'en suis à parler des personnages, je ne peux pas faire l'impasse sur les nouveaux voisins de Vincent, Bao, France et leurs deux enfants. Une sympathique famille qui s'avérera pleine de ressources pour aider Vincent à mener à bien sa mission vengeresse.

Au niveau intrigue, je ne vous surprendrais pas en vous annonçant que ça dépote grave. Une violence omniprésente qui pourra déranger certaines âmes sensibles, pour ma part du moment qu'elle est mise au service de l'intrigue cela ne me dérange pas outre mesure. Et c'est précisément le cas ici, aucune surenchère gratuite même si parfois l'hémoglobine coule à flots.

J'admets volontiers que niveau crédibilité, ça peut coincer parfois, mais pour être tout à fait franc ça ne m'a pas dérangé outre mesure. J'y ai vu un côté décalé totalement assumé qui contribue à faire baisser la tension ambiante.

Avec ce nouveau roman Noël Boudou confirme l'adage « jamais deux sans trois », j'ai été totalement emballé une fois de plus. J'ai été embarqué dès les premières pages et après impossible de le lâcher, du coup j'ai dévoré ce bouquin quasiment d'une traite.
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