Iliade : "- C'est toujours le moment de lire, monsieur ! Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de livres qui sortent chaque année dans les librairies ! Le chiffre est vertigineux ! Une centaine de vie de lecture ne suffiraient pas à épuiser le patrimoine mondial de la littérature. Il n'y a pas une minute à perdre ! "
Iliade va dans un tribunal et elle est époustouflée par l’éloquence du juge.
« Si [Iliade] utilisait le vocabulaire au service du divertissement, il [un juge] employait le sien pour la recherche de la vérité » (p.136)
Cet extrait montre que les mots, le vocabulaire et l’éloquence sont traités de manière à nous faire réfléchir sur les différentes utilisations. Les mots permettent tout aujourd’hui : une personne qui sait utiliser les mots sera plus convaincante qu’une autre qui ne le sait pas ou une personne qui parle paraît plus naturelle qu’une autre qui parle rarement et qui paraît mystérieuse, froide.
... mon époux m'a révélé ceci : « J'ai lu toutes les pièces de Racine grâce à toi, et parmi toutes ces tragédies, toutes ces passions déchirantes, Racine a écrit cette comédie improbable, Les Plaideurs, qui se finit par un mariage d'amour ! Les fins heureuses me plaisent, ne va pas chercher plus loin. »
L'arrache-mots avait un rendez-vous autrement plus chaleureux avec la littérature.
Il fait nuit le jour. Il fait jour la nuit. Les heures s'étirent et se confondent dans mon esprit.
Elle recueillait les signes de ponctuation dans le creux de sa main, les virgules et les points, grains de beauté de la phrase, miettes répandues fugacement dans l’atmosphère.
A la fin, c’est toujours plus ou moins la même histoire. Un beau ténébreux – au choix : bête victime d’un sortilège, vampire séduisant, ange déchu, guerrier torturé, aristocrate taciturne – tombe amoureux d’une femme intelligente et belle (sans le savoir). L’âme très pure de l’ingénue apaise les tourments du monstre au coeur tendre. Elle semblait si fragile, elle est si forte en fait. Il semblait si fort, il est pourtant si fragile. Et voilà, l’affaire est dans le sac. Et moi, Iliade, chaque fois je tombe dans le panneau, je tombe… à la renverse !
C'est toujours le moment de lire , monsieur ! Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de livres qui sortent chaque année dans les librairies ! Le chiffre est vertigineux ! Une centaine de vies de lecture ne suffiraient pas à épuiser le patrimoine mondial de la littérature. Il n'y a pas une minute à perdre.
Il ne lui restait plus une miette d'espoir. Seuls demeuraient la foule des mots dansants au-dessus des flots et le désir brûlant de les partager.
Elle recueillait les signes de ponctuation dans le creux de sa main, les virgules et les points, grains de beauté de la phrase, miettes répandues fugacement dans l'atmosphère.