- J'aime bien quand tu ris.
- moi aussi. C'est juste les occasions qui manquent.
(p 42)
- La prochaine fois qu'on te tend ton rêve sur un plateau, Dan, gratte-toi discrètement les couilles ... Si tu en sens quatre, refuse poliment
-Hannah !!!
(p 208)
Moi, je dis : la vie normale, elle est vachement sympa, en réalité. C’est con qu’il faille tomber malade pour s’en rendre compte. Papi, le père de Fred, dit tout le temps : Notre santé est notre bien le plus précieux. J’ai toujours pensé : truc de vieux schnok. Plus maintenant.
- Faut la comprendre aussi : elle a pas toujours eu une vie facile, maman. Et moi qui suis tout l' temps malade.
Petit perroquet : *L'enfant aime la main qui le frappe*, c'est donc vrai.
- Michel, si tu me permets ; tu ne vas pas me dire que tu trouves normal que ta mère te dise que tu lui pourrissais la vie, que ton père est parti à cause de toi, que tu sentais " mauvais", toutes ces choses.... monstrueuses !
(p 32)
* en italique dans le texte.
Et tandis qu’un braiment d’ânesse en rut à vous glacer les sangs s’élevait dans la clairière, elle s’est laissée avec honte et délices. On vit alors les reflets du soleil iriser ses jambes de brillants fils de lumière là où l’urine traçait son chemin, faisant étinceler quelques diamants sur le pont de sa culotte tendue à mi-cuisses. Un spectacle définitivement gore. Mais aussi, pour des êtres humains avérés, une confession d’une grande délicatesse.
La prochaine fois qu’on te tend ton rêve sur un plateau, Dan, gratte-toi discrètement les couilles … Si tu en sens quatre, refuse poliment.
Ce n’est pas la quantité qui compte. Tu as vu dans quel état sont les vieux, en bas ? Qui prétend que le marathon soit plus noble que le 100 mètres ?
Et tandis qu’un braiment d’ânesse en rut à vous glacer les sangs s’élevait dans la clairière, elle s’est laissée avec honte et délices. On vit alors les reflets du soleil iriser ses jambes de brillants fils de lumière là où l’urine traçait son chemin, faisant étinceler quelques diamants sur le pont de sa culotte tendue à mi-cuisses. Un spectacle définitivement gore. Mais aussi, pour des êtres humains avérés, une confession d’une grande délicatesse.
Les autres gens, leurs mauvaises pensées, ils les disent pas. Maman, c’est sy-sté-ma-ti-que-ment le pire qui sort quand elle ouvre la bouche : toute son agressivité, sa méfiance, ce qui ne va pas et surtout : ce qui pourrait ne pas aller. Elle vous balance tout dans la gueule sans réfléchir, ce qui fait que vous êtes dégoûté d’elle – comme vous tout à l’heure – alors que c’est juste la mousse jaunâtre de la confiture qui suinte. Et la confiture, vous la goûterez jamais : tout ce que maman cache derrière : le beau, le doux, le fragile.