Je ne laisse jamais d'avis, mais alors là....étant très coutumier de la littérature LGBTQIA+, il s'agit sans doute du roman le plus raté que j'ai eu à lire depuis bien des années. Entre une histoire plate et sans intérêt, animée par des personnages aux réactions exagérées, à la limite de la caricatures, rien n'a d'intérêt.
On nous raconte l'histoire de Milio, un jeune homme insupportable et de sa transition à l'âge adulte en tant qu'homme homosexuel, surmonté visiblement d'un problème de narcissisme et d'une estime de soi beaucoup trop haute perchée, tout en tenant auprès d'autres protagonistes un discours de quasi soumission. Un véritable raté pour celui qui cherchera du réconfort pendant sa lecture tant l'identification au personnage est impossible.
En ajoutant une plume très immature et une concordance des temps par moment fracassée, l'auteur pose ici un brouillon, une masse de mots informe et indigeste. Vous espériez un bonbon, voici venir le blob. Ce livre est à la littérature ce qu'un graffiti est à la Joconde. Il n'y a pas de sensibilité, il n'y a que sensiblerie arrogante.
C'est dommage car par moment pouvait se révéler un potentiel qui n'est jamais exploité. Ce livre doit surtout faire plaisir à son auteur, au point qu'il en a oublié l'existence mêmes des ces potentiels futurs lecteurs. Difficile de rester captiver lorsque l'on nous présente une succession des scènettes banales et ordinaires. Énorme déception.
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Déçu par ce roman qui me laisse un goût amer.
Armel s'avère être un manipulateur pervers narcissique, infidèle et violent. le lecteur ce se laisse avoir au début, mais on comprend vite son petit jeu. Quand Milio en prend vraiment conscience, il est déjà trop tard, il est pris au piège de cette relation toxique. Il mettra du temps en s'en échapper. Cela lui aura tout de même permis de quitter son placard, mais à quel prix.
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Pédé, c'était mon cancer de l'âme. Pédé, je vivais avec. Pédé, c'était une tempête de grêle qu'on provoquait sur moi au détour d'un regard mal interprété. Pédé, petit pédé, parfois, mon petit pédé. Il m'arrivait de l'aimer, ce mot, à mes dépens, comme une victime atteinte du syndrome de Stockholm. Je m'y attachais.