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EAN : 9781503953598
AmazonCrossing (15/05/2018)
3.78/5   30 notes
Résumé :
Lorsqu'un parachutiste trouve la mort sur le domaine ancestral de Farleigh Place, Lord Westerham et ses cinq filles, jusque-là épargnés, sont soudain touchés par la Seconde Guerre mondiale. L'inconnu est-il un espion allemand ? Agent du MI5 et ami de la famille, Ben Cresswell est chargé de mener secrètement l'enquête. Cette mission lui offre l'occasion de se rapprocher de Pamela, la troisième fille de Lord Westerham, dont il est amoureux. Mais elle aussi cache un se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Parce que j'ai découvert cette auteure avec la série policière amusante " Son espionne royale", j'ai voulu poursuivre ma découverte.
Et ce roman colle davantage à la réalité historique, ici , point d'humour mais on reste un peu dans le même registre : des jeunes gens, de préférence "bien-nés", Londres et la merveilleuse campagne anglaise.

On est en 1941, la capitale est régulièrement bombardée, mais ailleurs , à Farleigh Place, le bruit de la guerre est relativement assourdi... Il y a bien un jeune garçon réfugié chez le garde-chasse, certains habitants du village ont l'air de mieux manger que d'autres, et le domaine de l'aristocratique famille Westerham abrite bien quelques soldats, mais rien de très destabilisant pour l'instant ... tout est bien à sa place comme il en a toujours été.
Mais les jeunes gens qui peuplaient ce village sont tous enrôlés dans cette guerre à des degrés divers. Une des filles du chateau fait du codage, une autre vit à Paris et ne peut rentrer, le fils Prescott est pilote de chasse, et Ben travaille pour les services secrets. Un jour, un parachutiste est retrouvé mort sur les terres du domaine et tout ce petit monde va devoir ( ou va vouloir) résoudre le mystère que représente cet homme.

Roman d'espionnage léger. (dans le sens où il n'y a pas un supens de dingue). On est davantage dans la vie de jeunes gens ordinaires obligés de se débrouiller comme ils peuvent avec 'l'extraordinaire".
Si l'on s'attend à apprendre des choses sur cette période, à moins de n'avoir jamais rien lu, on sera déçu. Pour apprécier cette lecture, il faut se laisser porter par la plume sympathique de madame Bowen, et aimer la romance. L'intérêt de ce roman porte sur la vie que pouvaient mener des jeunes gens à cette époque : risquer leur vie ou faire un travail ennuyeux dans un ministère, ne pouvoir raconter ce que vous faisiez à personne (secret défense), avoir envie de vivre sa jeunesse malgré les bombes, et passer sans cesse d'un monde à l'autre entre Londres et la campagne relativement préservée.
Un roman qui manque un peu de piquant. J'aurais aimé davantage de suspens. L'histoire d'amour est un peu molassonne..
Mais le tout est agréable à lire...

[ Quoique, "agréable" n'est peut- être pas le bon mot, car ce roman raisonne différemment au regard de l'actualité ...]
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Ce livre fait partie de ceux pour qui je peux dire qu'il est moins bien que je l'avais rêvé, mais mieux que je ne l'aurais craint. Merci d'abord à NetGalley et les éditions Amazoncrossing qui m'ont permis de le lire avant sa sortie officielle.

Je l'ai choisi d'abord pour le sujet car un roman d'espionnage en pleine Seconde Guerre Mondiale dans une Angleterre subissant le pilonnage allemand me semblait un sujet de départ prometteur. D'autant que ce contexte historique, si il doit être très étudié et commenté Outre-Manche, se résumait pour moi au courage des valeureux anglais à qui Churchill promettait du sang et des larmes.

Juste avant de commencer ma lecture je me suis renseigné sur l'auteur... et ai réalisé, avec assez peu de contentement je l'avoue, qu'il s'agissait du pseudonyme choisi par une ancienne spécialiste du roman d'amour pour se lancer dans le roman historico-policier. N'étant pas du tout un adepte des romances, je m'imaginais déjà un livre à tendance rose avec une grande histoire d'amour sous les bombes (où les bombes ne serviraient que d'anecdote pour renforcer l'amouuuuur).

Et les premières pages ne me rassurèrent pas, l'histoire d'amour à 3 inconnues étant posée dès le démarrage... Heureusement au fil de ma lecture, j'ai pu apprécier le talent de l'auteur pour dépeindre la vie des Anglais de toutes les couches de la société lors de ce moment particulier de leur histoire, l'importance prise par les femmes dans cette période où les hommes étaient partis défendre l'Europe, les luttes intestines entre défaitistes et patriotes. Un livre parfaitement documenté et recherchant avant tout le réalisme et la vérité historique.

Alors c'est vrai que l'enquête policière n'est pas des plus difficiles à résoudre et que les ficelles sont plutôt apparentes, que les travers romantiques reprennent par bouffées l'auteure (mais peut-on totalement se libérer des ses anciens réflexes ? Et surtout, en avait-elle réellement envie ?). Mais on passe malgré tout un agréable moment et on en apprend beaucoup... ce qui était finalement mon envie première en choisissant cet ouvrage... donc de quoi se plaint-on.
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Rhys Bowen est surtout connue pour sa saga ô combien délicieuse « Son Espionne Royale », mais elle a écrit d'autres oeuvres, dont « Farleigh Field » me faisait de l'oeil depuis un certain temps ! Si vous souhaitez retrouver une ambiance à la « Downton Abbey » au cours de la Seconde Guerre mondiale, alors ce roman est fait pour vous !

En plein coeur de la campagne anglaise, dans un village tranquille, la famille Westerham possède la demeure de Farleigh Field depuis des générations. En dehors des parents, dignes représentants de l'aristocratie britannique, la fratrie se compose de Livvy (Olivia), aînée stricte et mère de l'héritier du domaine ; Margot, vivant à Paris où elle s'initie aux secrets de la mode ; Pamela, l'héroïne de l'histoire, brillante, qui a fait la conquête de ses deux amis d'enfance, Ben et Jeremy ; Diana, sorte de Lydia Bennet dont l'unique espoir est de faire ses débuts dans le monde ; et enfin, Phoebe, la benjamine, à l'esprit affûté. Autour de cette illustre famille, gravitent des voisins plus ou moins proches…mais la Seconde Guerre mondiale va semer le trouble dans cette communauté, lorsqu'un parachutiste soupçonné d'être un espion allemand est découvert mort sur le domaine de Farleigh Field. Nous suivons alors les différents membres de la famille, de Paris à Bletchley Park, ainsi que l'enquête menée par Ben Cresswell, l'ami d'enfance des soeurs Westerham et fils du pasteur de la paroisse, secrètement épris de Pamela et travaillant pour le MI5.

Un résumé pareil ne peut que promettre une intrigue haletante ! Si la résolution de l'enquête n'a pas été une surprise, l'intérêt majeur de l'histoire réside dans le cheminement de chacun des protagonistes vers la vérité et ce, en temps de guerre. Menaces d'invasion allemande, espionnage, trahison, arrestation par la Gestapo, codages, couvre-feu, raid aérien sont évoqués de façon précise et détaillée, créant une ambiance pesante, où la peur et l'insécurité prédominent. Par ailleurs, comme dans Son Espionne Royale, Rhys Bowen dépeint le quotidien d'une famille de la haute société britannique, ainsi que les bouleversements engendrés par le conflit mondial, renversant l'ordre établi !

Farleigh Field a donc été une parfaite lecture estivale, haletante, rafraichissante et rondement menée !
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La 4ème de couv' étant suffisamment explicite, je n'ai rien à ajouter votre Honneur! Et je passe de suite à mon avis.

Le roman est basé sur des faits réels.
De l'existence de Maxwell Knight dirigeant une branche secrète du MI5 (Service de contre-espionnage), de la description des conditions de travail à Bletchey Park (principal site de décryptage des chiffres et codes ennemis dont ceux de la célèbre machine allemande Enigma), à "l'exil" du Duc de Windsor aux Bahamas car il affichait avec un peu trop d'enthousiasme ses penchants germanophile et hitlérophile, tout est avéré.

En cela le roman est fort bien documenté et retranscrit fidèlement l'état de la société anglaise après la débâcle de Dunkerque et l'évacuation de trop peu de soldats et de matériel.
Le Royaume-Uni est sous le feu des bombardements, doit reconstituer au plus vite son contingent et se ré-armer, court après les financements notamment américains (qui ne seront pas sans contre-partie).
Le danger d'une invasion allemande n'a jamais été aussi proche.
Le moral des britanniques est soumis à rude épreuve, entre volonté que cette guerre se termine au plus vite et la volonté viscérale de ne pas se soumettre.

En campant son action sur le domaine de Farley Field, l'auteur a ciblé l'aristocratie anglaise et l'existence d'associations complotistes pro-germaniques.
Même si les privations touchent tout le monde, dans cette couche sociale, l'argent et le marché noir offrent certains privilèges que le quidam ne possède pas.
Rhys Bowen induit également une certaine insouciance dans cette caste sociale, comme avec Dido, une des soeurs de Pamma, qui regrette de ne pas faire son entrée dans le monde, de ne pas entrer dans une école suisse ou de s'enthousiasmer pour une fête (J'avoue que ce personnage d'enfant gâté m'a agacé!).

Mais heureusement, entre les soeurs Westerham, ce sont les extrêmes qui s'opposent. Pamela ou Margot sont impliquées dans la défense de leur pays quand Dido ne pense qu'à la bagatelle. Ces deux jeunes femmes sont le portrait fidèle de celles qui se sont révélées et émancipées dans le chaos de la guerre pour ne pas être cantonnées dans le rôle réducteur d'épouse ou de fifilles bien obéissantes à leur pôpa mais l'auteur n'est pas allé assez loin dans le symbole de la féminité affranchie, volontaire et courageuse, à mon sens.

Le personnage le plus complet et le plus attachant reste Ben, ami loyal, amoureux en secret, handicapé par un accident d'avion avant guerre, qui ressent la frustration de ne pouvoir prendre une part plus active et guerrière dans son devoir patriotique et qui subit le regard accusateur de ses concitoyens qui, ne voyant pas d'uniforme, l'accuse d'être un planqué.
J'ai apprécié ces passages qui rétablissent l'honneur de ces soldats de l'ombre, de tous ceux qui ont participé à l'effort de guerre comme casseurs de codes, ou oeuvrant dans les services du contre-espionnage par exemple.

Ce roman est construit sur un terreau historique riche mais si la lecture a été agréable, je suis déçue car l'auteur n'a pas suffisamment exploité ce terreau fertile. Je déplore une intrigue un peu trop superficielle, un dénouement trop rapide et abrupt sans approfondissement des tenants, des aboutissements, du rôle de chacun, des personnages qui auraient pu être davantage attachants si leurs personnalités avaient été plus fouillées et même le trio amoureux qui apparaît un peu fade.

Si l'ensemble se tient bien, il manque de suspens et d'angoisse qui nouent le ventre pour se noyer dans un peu trop de dialogues inutiles à mon sens. le lecteur comprend bien que le travail pour un ministère en temps de guerre se réalise sous le sceau du secret mais c'est répété un peu trop souvent au fil des pages. Ok, on parle de travail secret pour créer un climat de suspicion mais les mots ne suffisent pas à le faire ressentir.

J'ai beaucoup aimé le clin d'oeil à Coco Channel à travers le personnage de Madame Armande mais là encore l'intervention de la Gestapo dans le parcours de Margot est très léger et trop timide pour un pur roman d'espionnage.

En résumé, c'est un excellent roman pour un lecteur lambda qui y trouvera son compte entre climat historique, sentiments et intrigue, mais étant férue jusqu'au dernier degré d'espionnage et d'Histoire, mon niveau d'exigence est plus élevé, je m'attends à des intrigues et des personnages plus complexes et fouillés... et là, je reste sur ma faim...
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Farleigh Field de Rhys Bowen m'a été envoyé par net galley et Amazon Publishing France, que je remercie.
J'ai demandé ce roman car le résumé me tentait bien :
"Lorsqu'un parachutiste trouve la mort sur le domaine ancestral de Farleigh Place, Lord Westerham et ses cinq filles, jusque-là épargnés, sont soudain touchés par la Seconde Guerre mondiale.
L'inconnu est-il un espion allemand ?
Agent du MI5 et ami de la famille, Ben Cresswell est chargé de mener secrètement l'enquête. Cette mission lui offre l'occasion de se rapprocher de Pamela, la troisième fille de Lord Westerham, dont il est amoureux. Mais elle aussi cache un secret : son travail au centre de décryptage de codes de Blechtley Park".
J'ai aimé tout le coté historique de ce roman, car il est basé sur des faits réels, ce qui est toujours intéressant. J'ai d'ailleurs appris des choses car je ne connaissais pas du tout le travail de décryptage des codes à Blechtley Park.
Il y a vraiment de très bonnes choses dans ce roman, avec des personnages intéressants et une histoire qui se tient.
Il y a également de l'amour, ce que j'apprécie car j'aime les jolies histoires :)
J'apprécie de lire des romans sur la seconde guerre mondiale, et celui-ci m'a intéressé, sans pour autant avoir de coup de coeur. Il manque un truc pour que je fasse Waouh j'ai adoré ce livre.
Je mets trois étoiles, et je vous invite à le découvrir :)
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Quand il pénétra dans Londres, les récents dégâts provoqués par les bombes devinrent évidents. Des bâtiments réduits à une coquille noircie, une maison amputée d'un mur révélant une chambre encore intacte avec un lit en cuivre, un édredon aux fleurs roses et un lavabo dans un coin. Dans la rue suivante, une rangée toute entière d'habitations avait été réduite en miettes, mais une échoppe de "fish and chips" se dressait encore au beau milieu du carnage, intouchée, l'affichette placardée sur la porte proclamant : " Nous sommes toujours ouverts."
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Peut-être que les gens comme lui s'imaginaient que tout le monde possédaient une automobile. Il ne tarda pas à se souvenir néanmoins que ces temps-ci, beaucoup de gens pouvaient posséder une voiture sans avoir le carburant nécessaire pour la conduire.
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Au cas où vous n'auriez pas remarqué, les gens sont pas gentils, dit-il. On est en guerre. Des types volent au-dessus de Londres toutes les nuits et balancent des bombes, et ils se fichent de qui ils tuent - femme, enfant, vieux... ça compte pas pour eux.
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J'essayais de trouver un thème pour mon sermon de dimanche. ( Il soupira. ) C'est si difficile ces temps-ci. Il n'est plus possible de parler des feux de l'enfer. Ils ne connaissent tous l'enfer que trop bien. Il faut donc se montrer encourageant et inspirant. Mais comment peut-on leur dire que Dieu est de notre côté, quand les Allemands entendent le même discours ?
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Je déteste cette affreuse guerre. Je la déteste, je la déteste, je la déteste. Les gens se font tuer, et je n'irai jamais à l'école , maintenant, et plus rien d'agréable n'arrivera jamais.
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