En commençant ce roman, nous allons être plongés dans le vécu d'otages privés de la vue, de leurs libertés de mouvement, mais pas de celle de leurs sentiments.
C'est celui d'un homme, Woody, reporter de guerre, emprisonné avec Jessi, interprète. Aux prises de leurs bourreaux, ils vont se découvrir, se protéger et finalement s'unir... Sans jamais connaitre leurs visages. Captifs, toujours dans le noir le plus complet, ils vont s'apprivoiser en s'écoutant, en s'épaulant. En se soutenant face à leurs souffrances, leurs appréhensions. Mais si les personnages qui nous sont présentés ne sont pas ce qu'ils disent être… Et si l'auteure nous avait trompés, sur tout ce que nous pensions savoir ? Si elle a su, par son récit, nous amener loin, bien plus loin que ce que nous avons pu imaginer.
Nous retrouvons Jessie, de son vrai prénom Alyssandra près de deux ans après cette détention. Une fois la liberté retrouvée, elle a dû faire face à la triste réalité. Celui qui a partagé sa cellule, celui qui s'est sacrifié pour elle, dont elle ne connaît même pas le visage, juste les courbes sentit sous ses doigts, est mort. Jamais, malgré son désir, elle ne pourra le revoir. C'est un corps dépourvu de vie, qu'on lui a présenté. Elle le vit comme un sentiment d'histoire inachevée. Mais malgré la douleur qu'elle a ressentie, elle pense à ce qui lui a laissé, le plus beau des souvenirs, une part de lui, qui sera toujours auprès d'elle, un enfant. Mais si tout ce qui a suivi sa captivité, ne se résumait pas qu'à cela, un amant décédé et un enfant qui, la comble de bonheur. Si son nouveau poste au sein des Seals, lui apportait autant de réponses que de questions, sur ce qui s'est réellement passé, suite à cette prise d'otages. Car oui, Alyssandra va intégrer un groupe très fermé, important de la Navy. Et grâce à cela, grâce à ses nouvelles amies, elle va apprendre bien des choses sur cette période tragique de sa vie.
Conclusion sur le tome 1
Lors de la lecture de ce tome, j'ai découvert un personnage, sublime. Une femme forte, courageuse, opérationnelle sur le terrain, baignant dans un milieu masculin, qui sait ce qu'elle vaut. C'est une battante, une coéquipière, un frère d'armes comme l'on dit (je ne sais pas si on peut dire dans ce cas, une soeur d'arme !) qui ne rechigne pas à défendre ses coéquipiers. A tenter toujours plus, à explorer toutes ses capacités pour leur venir en aide. Nous allons rencontrer, des militaires à part. Des unités spéciales, à l'entrainement très poussé, qui défendent, assurent les arrières coute que coute de leurs coéquipiers, tout en fournissant un travail d'exception. Une fraternité des plus touchantes parce que… on ne laisse pas un frère à terre.
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