A nouveau une très belle découverte du salon Livres en Fête de Mormant.
Il faisait beau.
Il avait une belle gueule et surtout des yeux, mesdames, des yeux je vous dis pas.
Son livre avait une belle gueule aussi. Bleu comme ses yeux.
On a discuté.
Ça suffit parfois pour tomber sur un très bon bouquin.
Encore un de ceux dont vous n'entendrez probablement pas parler et qui pourtant le mériterait.
Roméo, qui ressemble pas mal à son créateur d'après ce que j'ai retenu de notre discussion, vient de mourir.
On l'enterre.
Quoique... il est aussi là, témoin de ses propres obsèques.
Alors qui donc est dans ce cercueil ? Si c'est lui, qui est-il, là, à regarder la scène?
Si non, est-ce un double, un double parfait qui aurait pris sa place dans sa vie ?
Commence une enquête. Qui est bien plus qu'une enquête. Une quête. Une quête de soi.
Aidé d'un improbable acolyte, Roméo part à la poursuite de son double.
Ou à la recherche de lui-même.
Ou de cette vie au cours de laquelle, deux fois, il a eu l'impression d'être remplacé par un autre et éjecté de lui-même. Il ne sait plus.
Que vont-ils découvrir ? le twist final vous le dira.
Cela pourrait être juste une belle histoire à rebondissements, mâtinée de paranormal, dans le genre
Musso.
Mais c'est bien plus que ça.
C'est une profonde réflexion sur ce qu'on est, ce qui nous fait, l'identité et comment elle se construit au cours de la vie.
Il va peut-être détester que je dise ça, mais il y a un côté développement personnel aussi. Si, si, un truc qui nous fait vraiment réfléchir et qui nous fait avancer.
Et c'est très bien écrit. Sans faux-semblants. Cru parfois.
Une belle plume en plus du reste.
Merci à nouveau à Carine Plantin pour ce salon où il y avait tant de belles choses.
Et Merci à Cedric de Bragança de nous faire penser avec une histoire si belle et originale.
Et bravo aux éditions Une seule vie d'avoir choisi ce texte pour leur première publication.