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Comme le veut le dicton, tout vient à point à qui sait attendre". Blaise Massamba Diouf, ancien tirailleur sénégalais, pourrait être un homme comblé, si ce n'est que son épouse, Coumba Diallo, ne se laisse pas "enceinter ". Comme c'est joliment dit... Alors que ce dernier se croit condamné à être un homme sans descendance, la Providence en décide autrement. En effet, tandis qu'un soir, assis sur la plage, il se laisse aller à ses pensées, une calebasse ayant "à son bord" un petit bébé blond, à la peau blanche et au regard d'azur, s'approche du rivage. À travers la voix de Blaise Massamba Diouf, Anne Bragance nous conte alors le parcours de ce couple désormais contraint à fuir pour échapper aux autorités. J'ai été tout à fait charmée par la plume de cette auteure. C'est dans un language tout en poésie qu'elle "s'adresse à son lecteur". Dans une narration émaillée de magnifiques métaphores, elle nous dépeint les aléas de ce départ précipité, les dangers à éviter, mais nous brosse également le portrait de belles personnes que le hasard mettra sur la route de ces "jeunes parents". Dans ce roman, c'est sa vision de l'être humain que nous confie l'auteure, avec tout ce qu'il porte en lui de laid et de si merveilleux par instants. Je tiens surtout à souligner la dimension historique qu'a donné Anne Bragance à cet ouvrage. L'auteure a eu à coeur d'attirer l'attention du lecteur sur l'ingratitude dont la France a fait preuve envers les tirailleurs sénégalais qui, lors des deux guerres mondiales, "livrèrent à la "mère patrie" leur tribut de chair à canon". Elle eut à coeur de rappeler à notre souvenir le massacre de Thiaroye, et le mépris auquel ces soldats français mais non métropolitains eurent droit en guise de remerciements pour avoir servi sous le drapeau Français. Quelle honte ! Je ne m'étendrai pas sur le sujet, car il est question dans ce roman des tirailleurs sénégalais, mais dans la mesure où d'autres ont eu à souffrir de ce même mépris et de cette même ingratitude dès lors que les armes se sont tues, force est quand-même de constater que décidément, la France ne détient pas la palme d'or de l'égalité. je ne peux que saluer l'initiative de l'auteure et son souci d'équité, car combien d'entre nous pensent parfois à tous ceux qui furent considérés assez dignes pour aller se faire tuer ou estropier sur les terres de France, mais pas assez, faut-il croire, pour que leur retraite, pension d'invalidité et consorts soient égales à celles perçues par les anciens combattants Français "bien de chez nous" ? J'ai une pensée émue pour tous ces combattants qui n'étaient déjà plus de ce monde, lorsqu'enfin ce scandale prit fin... sous la mandature de Nicolas Sarkozy.... Merci Madame Bragance pour la profondeur de votre roman. Merci pour votre écriture si délicate et tout en retenue. Je ne suis pas du tout férue de scènes de sexe, mais sous votre plume, même les ébats amoureux de Blaise Massamba Diouf et de son épouse sont empreints de poésie.
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Blaise Massamba Diouf se souvient...


Il se souvient de la guerre, celle en France, la dure, la difficile. Tirailleur sénégalais, il est sollicité par ses pairs pour écrire une lettre à De Gaulle. La France reconnaitra-t-elle enfin ceux qui l'ont servie et qui viennent de si loin ?
Soleil sur ces soldats à la peau d'ébène !


Il se souvient de sa famille, de son père, de son grand-père, griots, conteurs et louangeurs des ancêtres. Il en est le digne héritier.
Soleil sur ses aïeux !

Il se souvient de sa chérie noire, son ange, son amour, avec qui il danse sur le rivage du Sénégal, avec qui il entre dans une sarabande de vie et d'amour.
Soleil sur Coumba Diallo, sa chérie !


Il se souvient de ce petit « tigou » blanc qui leur est arrivé par ce même rivage, dans une calebasse. Cet enfant blond aux yeux bleus, venu de nulle part, le bienvenu dans ce couple stérile.
Soleil sur le petit Simon !


Il se souvient de leur départ, de leur peur, peur qu'on ne leur arrache cet enfant béni, mais aussi de cet immense élan de solidarité des anciens Tirailleurs.
Il se souvient de leur exil, de la tante Aminata qui les accueille, du doux Samba, l'homme sourd-muet qui les aime.
Soleil sur ces gens au coeur de velours !


Massamba s'illumine, il remercie, il aime la vie.
Soleil sur Massamba !


Et toujours, comme pour rythmer cet hymne à la Beauté, les femmes à la fontaine, qui par leurs bavardages, ponctuent la peur et le bonheur.


Un style poétique, comme une incantation.
Un style vivant, comme un rire d'enfant.
Un style émouvant, comme une vie.


« Soleil sur toi, l'ami, bonheur sur toi !
Pour toi, j'ai voulu me souvenir.
Et pour toi je me souviens ».


Merci à Magali pour ce roman plein de soleil.
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Les tirailleurs sénégalais, corps d'élite recruté dans l'armée française pendant la guerre, ont donné de leur sang et se sont battus au même titre que les autres, pour la mère patrie.
Blaise Massamba Diouf fut des leurs et y perdit une jambe.
Griot, tel son père et le père de son père depuis des générations, il se souvient, se souvient, se souvient encore.
Et il nous conte le fabuleux cadeau que l'océan leur fit, à lui et à sa chérie noire, sa sôpé, Coumba Diallo...un fils ! Celui qu'ils n'espéraient plus après tant d'années d'infertilité.
Mais, autour de la Borne-Fontaine, les femmes du village plongent leur linge en piaillant et, pour éviter qu'on leur reprenne leur tigou, ils s'enfuient et trouvent refuge chez un berger muet dont ils partagent la vie pendant plusieurs mois.
C'est au milieu de la nature et des animaux que grandit l'enfant, révélant peu à peu un étrange don.

Une merveilleuse légende africaine servie par une plume tout en finesse, tout en poésie, qui place l'enfant au coeur de la vie.
Une histoire lumineuse où l'amitié n'est pas en reste et qui nous rappelle que l'homme est l'espérance de l'homme, que rien n'est possible sans l'autre.

Tu vois, l'ami, il a fait son soleil, Blaise Massanda, ce "sac à paroles" qui a reçu la bénédiction de l'océan et qui a vu sa joie s'élever si haut que chacun pu la voir escalader les degrés de l'air et toucher le ciel.
Telle un enfant, j'ai écouté sa parole très nombreuse et très riche, je l'ai vue se glisser, brillante et soyeuse, entre les peignes de ses dents au fil des pages et je fus éblouie de beauté...
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« Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoire. », Léopold Sédar Senghor -

Soleil sur toi, l'ami, bonheur sur toi, Blaise Massamba Diouf, fils et petit-fils de griot, berger de la mémoire, chanteur de louanges, sac à paroles de naissance, comme l'étaient avant toi ton père, le père de ton père et tous tes aïeuls qui les ont précédés depuis que la Terre est Terre, pour que la source de la Connaissance jamais ne se tarisse sur tes chères terres sénégalaises.

Tu te souviens, Blaise Massamba Diouf...

Soleil et bonheur aussi sur ta Coumba Diallo, ta chérie noire, ta sopé au sein lourd, aux yeux de braises et à la peau de velours, que tu as choisi pour tienne et que tu as chéri quand bien même la graine de la Vie ne pouvait point germer en son ventre stérile.

Et puis Soleil sur lui... Ce Tigou blanc, cet enfant-soleil que l'océan a enfanté pour vous, ce chérubin des mers qui vous a rendu gros d'amour aux premières lueurs du jour, soleil après soleil, lune après lune, ce fils-récompense à la peau blanchie, dont les génies des eaux vous ont « cadoté ».

Vous avez du fuir de votre case, vous avez vécu la Découverte, la Fuite et la Pérégrination loin de l'océan, loin des vôtres, loin des on-dit et des médisants.. Mais vous avez vécu pour ce petit d'homme le plus beau des voyages... Vous l'avez choyé, vous l'avez élevé avec la peur au ventre de le perdre un jour... Mais ce jour jamais ne viendra... Et le Tigou vous l'a bien rendu, lui l'Enfant-Nature qui sait si bien parler aux oiseaux, aux méduses et au reste du monde animal.

Ami, il faut me croire, ce n'est pas là légende !

Un enfant appartient à ceux qui l'aiment... Et votre amour pour ce Tigou était infini...

Soleil sur vous ! Bonheur sur vous ! La paix sur vous, Blaise Massamba Diouf et Coumba Diallo ! Et caresse à lui, votre petit Tigou !

Qui logera nos rêves sous les paupières des étoiles ? se questionnait Léopold Sédar Senghor. Je lui répondrais que vous l'avez fait pour nous ! Merci à vous !

Ami, il faut me croire ! Ce livre est d'une beauté rare ! Il y a du Rudyard Kipling dans cette terre d'Afrique !

(et Soleil aussi sur toi... tu te reconnaîtras...)
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Je termine ce magnifique roman les yeux plein d'amour, je vous conseille vraiment de le découvrir, surtout si vous aimez la nature, les prodiges, les belles histoires en terre sénégalaise.

Cette histoire c'est celle de Blaise Massamba Diouf, ancien invalide de guerre. Amoureux fou de sa femme, il attend avec elle qu'arrive l'enfant et la vie dans le ventre de sa belle. le temps passe et rien ne prend vie dans ce ventre.
La mer apporte dans sa barque échouée un bébé blanc (un tigou) à cet homme estropié. L'amour est submergeant, forçant le couple à fuir afin que l'enfant ne soit pas repris.
Sur cette nouvelle route, le couple fera la rencontre de gens sages et précieux. Et surtout fera l'observation et le ravissement du génie de cet enfant blanc qui nourrit un rapport privilégié avec la nature et les animaux.

C'est vraiment une très belle histoire, presque onirique. Un roman captivant et enchanteur. Anne Bragance se penche ici sur un registre plus doux, plus tendre, très lumineux, avec des images de la terre noire tellement belles que les yeux sourient ainsi sans crier gare.
Un roman qui fait du bien, beaucoup de bien...
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Dans cet ouvrage d'Anne Bragance, auteure que je découvre grâce à une liste de Ladybirdy (merci !), chaque mot est poésie, chaque phrase est musique.

Blaise Massamba Diouf, le narrateur, est un spécialiste pour hypnotiser son auditoire et donc le lecteur, car chez lui, au Sénégal, on est griot, de père en fils, gardiens de mémoires ou chanteurs de louanges, si vous préférez. Il nous invite à écouter son histoire. Cet ancien Tirailleur Sénégalais a donné beaucoup à la France y compris une de ses jambes. Mais pas de véritable rancoeur dans la belle âme de cet homme, peut-être juste quelques doutes sur cette Histoire de France que les "toubabs" lui ont inculquée. de toutes façons, même s'il a un peu oublié l'usage du tambour d'aisselle, il n'a jamais renié les traditions de ses pères. Quand il rentre au pays après la guerre, sa chérie noire, sa Cumba Diallo, l' a attendu et accepte de l'épouser, malgré son handicap. Ce pourrait être le bonheur, mais les mois, les années passent et le ventre de Cumba n'enfante pas, malgré toutes les tentatives auprès de la médecine des Blancs ou les visites chez le marabout. Que l'on se tourne vers Allah, vers le Dieu des Chrétiens ou vers les féticheurs locaux, rien n'y fait, pas de "tigou". Les mauvaises langues commencent à jaser, jusqu'au jour où, tel Moïse sauvé des eaux, un enfant blanc arrive de l'océan...

A travers l'histoire de Blaise Massamba Diouf, Anne Bragance balade son lecteur entre deux univers, celui d'abord de la réalité historique. Elle nous rappelle la colonisation des territoires africains par les Blancs, suivie du lourd tribu payé par ceux qui furent enrôlés pour défendre le pays en guerre et dont on a eu vite oublié les services rendus à la nation. Mais la voix du griot nous entraîne parallèlement dans un véritable conte africain qui nous captive par sa magie.
L'auteure a su faire de son écriture un pur enchantement, parfois drôle, parfois émouvant, tout cela pour souligner l'importance de la transmission et le rôle de l'enfant dans la cohésion intergénérationnelle. Les personnages sont superbes et à travers celui de Blaise, c'est une invitation à plus d'humanité, de fraternité et de tolérance. Un superbe voyage au Sénégal qui mérite le 20/20. Ami lecteur, laisse-toi tenter et comme ils disent là-bas :
Soleil sur toi !
Bonheur sur toi !
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Blaise Massemba Diouf, au soir de sa vie, refait le parcours de celle-ci.

Jeune africain, il est élevé à l'école de la République Française : « Pour avoir goûté le lait de sa science, pour m'être abreuvé à ses philtres dès la petite enfance, je la (= France) chérissais comme une seconde mère. Et je pars au combat sans une hésitation, sans un regret. » Tirailleur sénégalais, il se distingue sur les champs de bataille des Ardennes. Blessé, il revient, unijambiste, «au pays noir» et retrouve sa fiancée, Coumba Diallo, dont les yeux lui promettaient «délices, enchantements et lendemains de lumière».
Il épouse cette femme qui met «le piment du rire dans tous les moments de sa vie». Mais voilà : sa «chérie noire» n'arrive pas à enfanter ; pas question de prendre une seconde épouse ou de répudier sa «femme unique».
Un jour, de la plage devant sa case, il voit une calebasse sur la crête des vagues : « L'océan et moi, nous vivions en bon voisinage et jolie connivence, il n'était pas dans mes manières de le presser, de le bousculer. Aussi, je ne voulais pas lui disputer son jouet. J'attendais qu'il s'en lasse, qu'il l'abandonne au rivage, à l'extrême frange d'écume, là où le sable boit la vague. J'attendais qu'il me le donne. » A l'intérieur de la calebasse, un bébé blanc « aux yeux transparents, couleur d'océan. (…) La calebasse eût-elle été remplie d'or, d'argent, ou débordant de pierreries rares, elle n'aurait pu m'être plus précieuse ».

« Sans barque, sans filet, sans appât, je venais de pêcher le poisson du rêve, moi qui ne suis point pêcheur ». Toute l'histoire de ce roman commence alors…
Cet enfant, prénommé comme l'ami qui a sauvé la vie de Blaise dans les Ardennes, devient le centre de l'existence du couple. Adopter un enfant blanc va se révéler une entreprise périlleuse, facilitée cependant par l'aide d'une tante, d'un muet et des copains de régiment de Blaise, tous ex-tirailleurs sénégalais. Anne Bragance nous le raconte à la manière d'un griot en de courts chapitres entre lesquels elle intercale, de temps en temps, les papotages de femmes commentant les rumeurs ‘'autour de la borne-fontaine''… un procédé stylistique heureux pour rendre ces souvenirs très vivants.
« Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoire » (chap. 14) : des citations du poète Léopold Sédar Senghor sont en tête de chaque chapitre.

Livre sur l'amour sous toute ses formes, sur l'amitié, mise en valeur de la négritude, ce conte philosophique et merveilleux est solaire : « Ce matin une main de lumière a caressé mes paupières de nuit » (Léopold Sédar Senghor – chap. 18)
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Massamba, tirailleur sénégalais ayant laissé une jambe dans les terres de France, est le « griot » de son petit village et raconte aux nouvelles générations la vie des leurs anciens.
Il ne lui manque qu'une chose, un petit « tigou » pour assurer sa descendance. Mais un jour …

Véritable pépite, ce conte africain nous fait voyager dans tout le Sénégal.
Au travers de personnages vrais et particulièrement attachants, nous retrouvons beaucoup de valeurs un peu négligées chez nous : entraide, respect, solidarité …

La plume d'Anne Bragance est toujours aussi sublime. Elle s'adresse directement au lecteur et truffe son récit de faits historiques oubliés et d'expressions qui font du bien.

Soleil sur toi mon ami si tu lis ce livre car il te garantira un moment d'évasion.
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L'écriture est un art difficile. C'est difficile de trouver le bon tempo d'une histoire. Il faut que la musique de la langue s'harmonise avec le rythme d'un récit. Il faut raconter une histoire qui soit universelle. Et laisser les mots trouver leur chemin...

Parfois, de manière exceptionnelle, c'est une forme de lumière qui jaillit au bout de l'exercice. L'histoire se transforme en conte intemporel et aspire à briller au firmament de la littérature. Un peu comme "le Petit Prince" de Saint Exupery, ou "l'Alchimiste" de Paul Coelho... "Le fils-récompense" se rapproche de ces grands aînés.

Pourquoi pourtant ce livre est-il si mal connu ? Difficile à dire... L'auteur n'est guère connue, alors qu'elle a écrit de nombreux livres. Moi-même, je n'ai découvert ce livre rare que grâce aux commentaires de lecteurs sur le site Babelio. Vraiment un très beau livre. Touchant, subtil, délicieusement naïf, il vous emporte loin... L'histoire d'un tirailleur sénégalais qui revient infirme de la guerre, pour vivre avec sa "sopé noire" qui se révèle incapable de lui donner un enfant. Une histoire qui n'est pas transcendante sur le papier, et tellement loin de notre univers. Il faut donc une bonne dose de curiosité pour s'y intéresser. Mais les mots finissent par vous emporter à leur suite. Une langue naïve et imagée qui est un parfait exemple d'imprégnation de la langue au service d'une histoire.

Le lecteur se laisse gentiment happer. D'autant que l'histoire s'anime avec la découverte sur la plage, venu de la mer, du couffin d'un bébé blanc et blond qui semble un cadeau de Neptune. Après moultes tergiversations, Blaise Massamba Diouf et sa sopé décident d'adopter l'enfant. Un acte de résistance dans un pays où la ségrégation est à tous les étages....

Anne Bragance nous délivre un conte merveilleux qui flirte avec le fantastique dans les passages les plus beaux du livre ( notamment le retour en taxi ). C'est un vrai enchantement, comme une musique douce, sur fond d'une Afrique noire qui porte la France très haut dans son coeur. C'est un festival de mots peuls et wolofs qui donnent au récit une savoureuse authenticité. C'est surtout un formidable travail d'écriture qui nous fait rentrer dans la psychologie d'un tirailleur sénégalais et de son entourage, pour adopter leur vision du monde. Un monde simple, humain, généreux en quête de connaissance et de reconnaissance... La fraicheur d'un conte pour une évasion par les mots, tellement forte qu'elle s'impose à vous comme un tourbillon de bien-être. Un grand livre...
Lien : http://calembredaines.fr
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C'est fou, enchanteur, touchant ! le style utilisé, censé représenter celui du personnage principal m'a ravi d'un bout à l'autre du roman ! C'est riche, poétique, surprenant, amusant. du coup, l'histoire est vraiment dépaysante. C'est un peu un conte, c'est magique et c'est une histoire empreinte de bienveillance qui fait vraiment du bien. À conseiller aux coeurs en berne ! C'est un petit rayon de soleil ! A. Bragance est vraiment un caméléon...
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