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Citations sur Qui ne dit mot consent (13)

Je leur en voulais de ne pas faire corps avec moi, c'étaient mes enfants, la chair de ma chair, mais finalement, ils se revélaient étrangers, pactisant avec l'ennemi au moindre désir assouvi.
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Il me racontait ce qu’il voulait, mais je ne devais pas poser de questions. T’es trop curieuse là mon Coeur, ça me met mal à l’aise, j’ai l’impression que tu fais des fiches. Quand il commençait à me complimenter et à me suivre de pièce en pièce, c’était le signal qu’il avait fait le tour de « l’invitée » et qu’il me demanderait sous peu de « l’aider ». J’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû, je ne te mérite pas. De toute façon il n’y a que toi qui sait m’aimer comme il faut, il n’y a que toi qui me connais, ton amour est extraordinaire"
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Ça avait commencé quand les enfants étaient petits. Il avait besoin d’air, la ville l’angoissait. Le travail chérie, tu sais ce que c’est le travail ? J’ai besoin de rentrer chez moi, et de me ressourcer tu comprends ?
Il avait bien fallu que je comprenne quand il avait mis en vente notre appartement pour acheter cette maison. On sera bien, il répétait, tu veux avoir un mari détendu, heureux, disponible ?
Bien sûr que je voulais.
Il ferait des allers-retours et on profiterait en famille le plus possible, ce serait merveilleux. Il m’avait dit chérie, j’attends de toi que tu me soutiennes, c’est pas facile pour moi non plus, tu sais.
J’avais répondu je sais.
On s’était installés ici début novembre. Dieu que la ville m’avait manqué. Notre petit appartement à côté de l’école des enfants, le bruit des voisins, les odeurs de nourriture dans la cage d’escalier. On s’habituera, je me persuadai, on construira des cabanes, on dormira à la belle étoile, on aura un potager.
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Plus les enfants étaient bruyants, moins j'vais peur. Il m'abandonnerait peut-^tre mais ne les abandonnerait jamais, eux. J'avais de précieux otages, il reviendrait forcément, je pourrais me racheter.
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« Mon mari me rapportait ses proies, comme un chat victorieux qui dépose aux pieds de son maître un oiseau, un lézard ou un mulot. Il me demandait ce que j’en pensais, laquelle je préférais, il essayait toujours de me convaincre de leurs multiples qualités. Il me racontait ce qu’il voulait, mais je ne devais pas poser de questions. T’es trop curieuse là mon Coeur, ça me met mal à l’aise, j’ai l’impression que tu fais des fiches. Quand il commençait à me complimenter et à me suivre de pièce en pièce, c’était le signal qu’il avait fait le tour de « l’invitée » et qu’il me demanderait sous peu de « l’aider ». J’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû, je ne te mérite pas. De toute façon il n’y a que toi qui sait m’aimer comme il faut, il n’y a que toi qui me connais, ton amour est extraordinaire. Il devenait fébrile, montrait un besoin de moi considérable, comme un enfant de sa mère. Je me rendais dans leur chambre, alors que je n’y étais jamais allé jusque là, je disais puis-je me permettre? Je m’asseyais sur le fauteuil en tweed marron, ce que j’ai à vous dire n’est pas agréable, ni pour vous, ni pour moi. Je mentais. Ce moment était une sucrerie, un délice. »
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Mon mari me rapportait ses proies, comme un chat victorieux qui dépose aux pieds de son maître un oiseau, un lézard ou un mulot.
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J'aurais aimé qu'il redevienne l'homme fragile qui s'aggripait à moi, comme un radeau de fortune. J'aurais aimé qu'il craigne de me perdre, qu'il soit jaloux à son tour, la même jalousie que j'éprouvais, celle qui consume, qui détruit.
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Le mariage, c’est juste un bout de papier pour certifier que notre amour est véritablement de l’amour, merci j’ai besoin de personne pour en être sûr.
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Le temps n’effaçait rien, un mensonge de plus. Le temps émoussait les forces, les ressources. Le temps amoindrissait, écrasait, rendait muet.
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Les hommes sont fragiles, je n’avais jamais attendu de mon mari qu’il devienne un héros.
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