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EAN : 9782715231214
240 pages
Le Mercure de France (19/08/2010)
3.23/5   13 notes
Résumé :
Eva est une jeune enseignante, célibataire. Durant six ans, elle a vécu une relation avec un homme marié, Franck, de quinze ans plus âgé qu’elle. Entre eux, il n’a jamais été question d’engagement. Mais depuis que Franck a quitté Eva pour regagner le foyer conjugal, Eva ne se remet pas de leur rupture et se délite. D’autant que Eva était enceinte et qu’elle vient de perdre son bébé. L’état d’Eva inquiète sa famille et ses amis qui l’avaient pourtant mise en garde. E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Eva est le personnage principal de ce roman qui m'a touché. C'est elle le "tu" dans "Tant que tu es heureuse". Eva souffre atrocement dès les première lignes, et continue de plus belle par la suite. C'est l'histoire d'une fille, enfin plus trop une fille, mais plutôt une femme, la belle trentaine, qui après avoir passé 6 ans d'une passion amoureuse avec un homme marié, se voit, un beau jour... oubliée comme une vieille chaussette. Sans précaution, sans mots, sans dispute, sans explication. Juste comme ça, juste comme en cliquant sur la petite croix rouge d'un navigateur internet. Cette histoire est pleine de tristesse, de souffrance d'amour, de souffrance du corps. Car oui,un détail : Eva après "sa rupture" d'avec Franck, apprend d'abord qu'elle est enceinte (grand bonheur pour elle), puis elle fait une fausse couche (une souffrance qu'elle décrit tout au long du livre, avec beaucoup de détails physique et d'image liés à la perte de ce foetus). le style est facile à lire avec beaucoup de chapitre très courts. La galerie des personnages secondaires est réussit avec le grand frère protecteur, la meilleur amie volubile, la mère inquiète et son père malheureusement devenu infirme, qui comptait beaucoup pour elle. Et puis Jonathan... L'ambiance est mélancolique, dure. Beaucoup de réalisme aussi, ce que, dans les romans j'aime beaucoup. Un roman réussit jusqu'à la dernière ligne...
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Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique.
Eva, 32 ans, instit', est la maitresse depuis 6 ans d'un homme marié, qui ne lui a rien promis. Au moment où il ne donne plus de nouvelles elle apprend qu'elle est enceinte de lui mais fait une fausse couche.
Eva est "vide", ça on va nous le répéter des tas de fois!
A part ça rien de plus, lecture facile mais on s'ennuie. Pour ainsi dire aucun retournement marquant à la fin du livre. Rien d'étonnant, aucune identification possible, des répétitions...
Allez un point positif quand même : Eva est bien entourée : frère, meilleur amie très présente et même un peu envahissante, mère.

http://mustango.over-blog.com/
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Comme dans «Ils l'ont laissée là», Alma Brami sait trouver les mots qui décrivent la souffrance, le désarroi, le désoeuvrement. le style est toujours dépouillé: l'auteur dit les choses sans fioritures, sans exagération.
Cependant, le personnage d'Eva n'a pas vraiment su éveiller ma compassion. Si l'auteur évoque sa souffrance avec justesse, certaines choses m'ont déplu. Par exemple, on ne peut s'empêcher, à l'instar de Lyne et de sa mère, de penser qu'elle l'a bien cherché. Elle savait ce qu'elle faisait en s'engageant dans une histoire avec un homme marié, qui, en plus, ne lui promettait rien. C'est plutôt elle qu'on a envie de blâmer pour s'être bâti des châteaux en Espagne. On me dira qu'on a beau savoir certaines choses, on ne peut se défendre d'espérer. Soit, mais Eva ne dit jamais: «Il me l'avait dit. Je le savais. Je souffre, mais c'est autant ma faute que la sienne.»
Et puis, elle est agaçante, à rabrouer ceux qui lui disent que c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Bien sûr, elle n'est pas d'accord, mais elle ne remet jamais en question ses croyances quant à cette histoire. Elle ne se dit jamais, comme le lui fait remarquer sa mère, que Franck aurait fini par la tromper, elle aussi.
D'une manière générale, elle n'accepte pas que son monde change, puisqu'elle a du mal à accepter son père malade.
[...]
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman qui commence avec la perte de l'enfant. Je ne me suis pas sentie spécialement proche de cette femme, pas particulièrement concernée par sa douleur, parce que tout ceci est loin de mes préoccupations actuelles... Pourtant, plus je tournais les pages, et moins j'avais envie de reposer le livre. Alma Brami retrace les moments qu'Eva et Franck ont passé ensemble, leur bonheur si simple et tellement interdit. Des moments condamnés par sa mère et sa meilleure amie. Son père, lui n'est plus en mesure de donner son avis : il est diminué depuis qu'il a fait une rupture d'anévrisme. le seul qui ne condamne pas totalement, c'est son frère qui estime que tant qu'elle est heureuse ainsi, ils n'ont pas à s'en mêler. J'ai aimé la manière dont ces personnages gravitent autour d'Eva, aucun ne pouvant réellement comprendre ce qu'elle ressent, mais tous ayant à coeur de lui venir en aide, de lui redonner goût à la vie, aussi maladroits soient-ils parfois. L'écriture d'Alma Brami est tranchante, vive. Elle va à l'essentiel, les chapitres sont concis et on est entraîné dans cette ronde d'amour et de désespoir...une ronde qui s'accélère sans cesse jusqu'à la fin, très belle, où un peu de répit nous est enfin accordé. Un beau roman sur l'amour et ses désillusions!


Lien : http://carnets-de-lecture.ov..
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J'ai bien envie de savoir ce qui se passera pour Eva, comment va-t-elle se tirer de cettte mauvaise passe et surtout quel axe va suivre cette histoire ? Car le résumé ne nous donne que la situation initiale, rien de bien croustillant ...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il avait été clair dès le début, il ne lui avait rien promis. Il lui avait expliqué sa situation, sa décision immuable de rester auprès de sa femme, quoi qu’il arrive. Et pourtant elle s’était laissé approcher. Ils étaient allés chez elle dans son petit appartement rose et orange, douceur de filles. Il n’était jamais resté une nuit, juste quelques heures après le boulot, il n’avait jamais coupé son téléphone au cas où sa femme aurait dû le joindre, il ne l’avait jamais fait passer en premier et elle avait accepté ça tout de suite, comme une évidence.
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Ils ne pouvaient pas crier leur joie, alors ils compatissaient, la plaignaient, faisaient au mieux avec ce qu'ils étaient. Ils taisaient leurs mots indélicats, mais Eva n'entendait que ça. Ils ne se réjouissaient pas des circonstances mais trouvaient que c'était une bonne chose que tout s'arrête, qu'un enfant ne naisse pas d'un chagrin d'amour. Le placenta devait être chargé de reproches, de solitude. On disait bien que tout passait par la mère, tout même ce qu'elle cache. Ils souhaitaient remercier vers là-haut, vers en bas, n'importe, d'avoir réfuté ce choix absurde qu'elle avait fait, donner naissance à un non-voulu.
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Eva se collait à la paroi tout au fond d'elle, se faisait petite petite, bloquait sa respiration. Se protéger de ceux qui ne croient plus, ou qui croient trop, les moralisateurs, les donneurs de leçons, ceux qui ont tout compris et qui ne comprennent rien. Ceux qui exacerbent sa solitude, son manque. Il étaient malgré eux le reflet tour à toue de ce que Franck avait de plus qu'eux.
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Elle avait aimé Franck pour sa carrure imposante, ses effluences paternelles, sa réussite magistrale.
Il était elle, à sa manière.
Debout aimant, aux mille saveurs de vie.
Quelqu’un qui ne s’endort pas, qui crée, recrée, s’émerveille.
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Elle avait compris que les choses devenaient différentes quand elle s'était aperçue que, seule, elle se sentait moins bien qu'avec lui, moins jolie, moins brillante. Il lui fallait son regard pour se sentir vivante. Il partait avec son espace de vie à elle, la laissait vide de lui, vide de toute cette part d'âme qu'elle lui offrait. Il repartait rempli, ragaillardi, l'abandonnant craquelée, bogue de châtaigne fissurée
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Videos de Alma Brami (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alma Brami
Alma Brami vous présente son ouvrage "Ils sont moi, je suis eux" aux éditions Mercure de France. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2887197/alma-brami-ils-sont-moi-je-suis-eux
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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