Le violoncelle ou basse serait plutôt, à vrai dire, le baryton de la famille. Apparu en Italie, mais peu répandu encore, dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'usage s'en étend considérablement au XVIIe. Pendant les dernières années le mot violoneel se rencontre souvent. Deux virtuoses italiens, Franciscello et Vandini ont particulièrement contribué à la diffusion, à travers l'Europe, du violoncelle employé en solo. Il vient s'introduire dans l'orchestre de l'Opéra de Paris en 1725; toutefois il lui fallut soutenir une nouvelle guerre de trente ans ou peu s'en faut — pour triompher en cette enceinte de la suave et douce basse de viole.
Le son produit par une corde tendue augmente considérablement en intensité, si cette tension s'opère au-dessus d'une caisse de bois. L'intensité du son dépend dès lors de l'épaisseur de la corde, du degré de la force qui l'ébranlé, et de la nature de la caisse. Le timbre— que l'on a ingénieusement
appelé « la couleur du son » — dépend de la substance ou de la mise en action de ces divers éléments. La hauteur du son dépend de la vitesse des vibrations éprouvées par la corde en un temps donné.
L'emploi des intestins d'animaux comme matière première pour les cordes des instruments de musique est à peu près général. Cependant le métal y joue un rôle important. La soie aussi a été utilisée.