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Critique de LaTheiereLitteraire


Oscar Wilde se retrouve être le premier à découvrir le corps sans vie d'un jeune prostitué, Billy Wood, assassiné entouré de chandelles lors de ce qui semble être un rituel. L'écrivain attend le lendemain pour revenir sur les lieux du meurtre mais il est déjà trop tard, le corps a disparu sans laisser de trace. Il prévient alors son ami, Robert Sherard, ainsi qu'un jeune médecin devenu son ami et venant d'obtenir un grand succès grâce à Une étude en rouge.


Oscar Wilde a laissé dans lʼHistoire de nombreux écrits : le classique Portrait de Dorian Gray, des pièces de théâtre, des poèmes, etc. Il est ici le dandy suprême, qui dépense sans compter et qui, malgré son peu de prestance physique, est un génie charismatique inégalable. Les qualités de ce héros sont donc sans cesse mises en avant, de même que celle du jeune homme mort assassiné, qui semble nʼavoir eu aucun défaut de son vivant...


Dans ce livre de presque 400 pages, Gyles Brandreth présente Oscar Wilde à son apogée en 1889, décrite par son docteur Waston personnel, Robert Sherard. Cʼest donc un gentleman sʼinspirant du héros tout neuf de Conan Doyle, dans un style rappelant fortement celui-ci et qui peut être parfois assez lourd lorsque lʼon n'est pas coutumier de ce genre de littérature policière.


Lʼintrigue en elle-même est intéressante, mais les indices sont donnés au compte-goutte (on pense avoir toutes les clés, et Wilde oublie systématiquement de donner un indice capital à chaque récapitulatif de lʼenquête), ce qui malheureusement est assez lassant. Les chapitres sʼenchaînent donc et le rythme est un peu décousu, parsemé dʼellipses (pouf, six semaines qui disparaissent !).


Ce roman porte une touche résolument moderne mais on ne peut s'empêcher de penser à Sherlock Holmes, qui ménage ses effets de la même façon.


Concrètement donc, c'est une lecture plaisante, avec beaucoup de bons mots (citations réelles De Wilde ou non) et des notes de bas de pages très explicatives, ce qui place très bien le contexte historique, mais dans laquelle l'admiration de Robert Sherard, biographe De Wilde et fidèle Watson, finit par peser. On peut ainsi regretter l'analogie flagrante avec l'oeuvre de Conan Doyle, bel hommage certes, mais poussé un peu trop loin...
Lien : http://www.latheierelitterai..
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