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EAN : 9782505070054
192 pages
Kana (06/09/2019)
4.27/5   13 notes
Résumé :
Pourquoi la France est-elle devenue l'autre pays du manga ? Pourquoi des auteurs Français se sont-ils lancés dans le manga ?
Au travers de sa propre histoire, de son parcours, Elsa Brants répond avec humour à toutes ces questions, nous révélant par la même occasion les coulisses du métier d'auteur, le tout saupoudré d'une bonne grosse dose de nostalgie pour tout ceux de la génération du "Club Dorothée".
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Après avoir fait découvrir aux lecteurs Save Me Pythie, premier manga de l'artiste française Elsa Brants, les éditions Kana remettent le couvert avec cette fois-ci un one-shot intitulé Par le pouvoir des dessins animés. Ce nouveau projet est différent du premier puisque c'est un peu une sorte d'autobiographie qu'Elsa Brants nous invites à découvrir. Précisons tout de suite que la Française du Sud reste fidèle à sa personnalité pétillante, sans jamais nous fatiguer avec ses anecdotes. Pour parvenir à garder l'attention du lecteur, Elsa Brants reste tout simplement fidèle à elle-même à travers l'influence qu'a pu avoir le Club Dorothée sur sa manière de grandir et de construire son avenir d'auteure de BD et manga. Dans les premières pages, nous la découvrons enfant grandissant dans un foyer aux revenus très limités, et qui a attendu longtemps avant de voir une télévision débarquer dans son salon. Mais, même après ça, sa mère interdisait à la jeune fille de s'abrutir devant l'écran. Mais Elsa était déjà bien rusée et réussit tout de même à regarder les émissions phares de la jeunesse des années 80/90.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, à cette époque, le Club Dorothée était l'émission phare qui occupait la case de l'actuelle TF1 plus de 8 heures par jour ! Et qui enregistrait des scores d'audiences qui feraient pleurer de joie les dirigeants actuels des chaînes télé si elles arrivaient à nouveau. le Club Dorothée diffusait les monuments des animés tels que Les Chevaliers du Zodiaque, Ranma 1/2, Juliette je t'aime/Maison Ikkoku, et bien d'autres allant de Ken le Survivant à Nicky Larson/City Hunter, ou encore Sailor Moon. Eh oui, on a été biberonné à ces séries d'animation qui passionnaient les cours de récré. Bref, on ne va pas revenir sur l'histoire complète du Club Do', mais vous avez compris le principe.

Elsa Brants arrive très bien à capter l'engouement, et la place qu'occupait ces dessins animés dans le coeur des gamins mais aussi des parents. L'influence qu'a eue cette époque sur l'auteure est importante et soulignée avec humour, adoration et simplicité. Par exemple, c'est après avoir regardé Lady Oscar/La Rose de Versailles qu'elle a eu envie de s'essayer à l'escrime. le livre fourmille de références, et le lecteur ayant connu cette époque se retrouvera dans ses petites scènes. L'auteure prend aussi le temps de parler de l'univers de l'écriture manga et la perception du public mais aussi des auteurs de franco-belge. On reconnaîtra Guillaume Lapeyre que l'on connaît en partie pour les dessins de City Hall, manga en 7 tomes scénarisé par Rémi Guérin. Son expérience sur Save Me Pythie qu'elle a écrit et dessiné toute seule, est bien évidemment présent et on est touché de voir à quel point elle en est heureuse. Cosplay, rencontres avec le public, conventions, problèmes liés au métier, conversations avec Timothée Guédon et Christel Hoolans, respectivement éditeur et directrice éditoriale chez Kana. La personnalité joviale de ces deux est très vite affichée, et certains passages nous font réellement rire.

Le dessin est maîtrisé, expressif et extrêmement dynamique. Que ce soit à travers l'écriture ou le graphisme, Elsa Brants n'a pas peur de faire dans l'autodérision. le design des personnages sont moins proches de ceux de Save Me Pythie mais on reconnait instantanément son style. le format du recueil est un semi grand format sert totalement le travail de la mangaka. La qualité d'impression est au rendez-vous, mais rien d'étonnant de la part des éditions Kana. 

En conclusion, Par le pouvoir des dessins animés nous plonge dans la passion d'une enfant devenue adulte mais qui a su garder cette étincelle pour l'univers qui l'a fait grandir. Entre vie de famille, jeux vidéo, gags bien amenés, génériques chantés à tue-tête, Elsa Brants nous apparaît comme une femme que l'on a envie de côtoyer au jour le jour. C'est fun, riche en références et on rigole bien !
Lien : https://wp.me/p8tDdS-6ck
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Je n'ai pas aimé ce livre parce qu'il était beaucoup trop lent et ennuyeux. Vu que c'est à moitié une autobiographie en bande-dessinée, elle ne fait que raconter sa vie, il n'y a pas beaucoup de rebondissements. On connait déjà la fin de l'histoire où elle devient mangaka car elle a créé ce livre et même sur la couverture on la voit dessiner. de plus tout au long de l'histoire elle ne fait que de parler de dessins animés donc c'est pour ça que c'est très lent et ennuyeux.
Je ne conseille pas ce livre à ceux qui veulent de l'action, de l'aventure, des rebondissements etc.
Je conseille ce livre pour tout ceux qui ont un rêve et qui veulent réaliser cela en est la preuve.
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Un chouette manga qui présente le cursus d'une mangaka.
A travers ses expériences et aventures personnelles, Elsa Brants raconte comment elle est devenue mangaka.
Un manga plein d'humour mais également très instructif pour tous les jeunes qui rêvent de devenir mangaka.
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Grace aux éditions Kana, l'autrice de manga français Elsa Brants revient sur ce qui l'a poussé à devenir dessinatrice.
Elle qui fait partie de la génération qui a connu les émissions jeunesse de "récré A2" et du "Club Dorothée" a découvert les dessins animés japonais bien avant que les mangas n'atterrissent sur les étagères de nos chers libraires.
Dans une autobiographie pleine des héros de notre enfance, elle nous raconte avec beaucoup d'humour et de peps son parcours en temps qu'enfant, que femme et que mère, et son rapport aux dessins animés. L'occasion pour elle de se souvenir toutes ses bêtises de quand elle était petite et pour nous de rigoler à ses gags avec la nostalgie de la "bonne époque"...
Lien : http://www.7bd.fr/2019/10/pa..
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Issue de la génération Club Dorothée, j'ai été ravie de découvrir l'histoire que Elsa Brants nous confie dans ce manga ! Et ce n'est pas n'importe quelle histoire, non, c'est son histoire personnelle que Elsa Brants aborde avec beaucoup d'humour ! J'ai adoré !

Retrouvez la chronique complète sur Songe.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand les dessins animés japonais sont arrivés en France, les chaînes de télévision ne se sont pas méfiées. Chez nous, les dessins animés c’est pour les enfants. Au Japon, il existe des dessins animés pour tous les âges.
Petit = Dr Slump, Olympe, Doraemon
Moyen = Dragon Ball, Ranma 1/2, Goldorak, Albator
Fille = Candy, Sailor Moon, Card Captor Sakura, Princess Sarah
Adulte = Cobra, Lady Oscar, Georgie
Adulte + = Ken le Survivant
Tous ces dessins animés ont été diffusés à des heures réservées aux enfants ! Comment faire accepter aux parents notre envie de voir des dessins animés dans ces conditions ?
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Lorsque que j’ai vu le dernier épisode d’« Olive et Tom » diffusé en France…
- Mark Landers, comment vais-je survivre sans toi ?!! Ouiiiiin !!!
J’ai décidé de regarder un vrai match de foot. Personne n’apprécie le foot dans ma famille. Sauf que, dans un vrai match de foot… Le terrain ne fait pas 30 km… Personne ne troue le filet. Il n’y a pas de catapulte infernale. Et il n’y a pas Mark Landers. C’est trop nul, le foot !
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Quand les premiers animes sont arrivés en France, les traducteurs ont jugé que les prénoms asiatiques étaient trop exotiques pour le jeune public. La plupart des personnages ont donc été renommés. Voici quelques exemples…
Kenta Hirono = David Duchemin
Kyôko Otonashi = Juliette Rosier
Ryô Saeba = Nicky Larson
Midori Yamabuki = Mademoiselle Beauminois
Hyûga Kojirô = Mark Landers
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Des Corno-quoi? ... Des Dessins ani-quoi?...
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Videos de Elsa Brants (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elsa Brants
Le manga n'est plus un genre réservé au seul japonais. La France compte dejà de nombreux dessinateurs et scénaristes inspirés par ce style spécifique. A l'occasion du festival Quai des Bulles de Saint-Malo, nous avons rencontré la Sétoise Elsa Brants, dessinatrice et scénariste de nombreuses histoires en format manga dont son dernier album, Par le pouvoir des dessins animés.Dans cette biographie humoristique, elle raconte son enfance mais surtout la façon dont cette vocation dédiée au manga s'est développée.Dans une courte mais intense interview, elle nous parle de son album, de ses projets et de bien d'autres choses encore.
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