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EAN : 9782382811535
240 pages
Mangetsu (01/09/2021)
3.76/5   137 notes
Résumé :
La belle Kyôko Byakuya se promène seule au pied du mont Sengoku, parmi des tourbillons de mystérieux filaments volcaniques aux reflets d'or. Au détour d'un chemin, elle tombe nez à nez avec un homme aux propos décousus qui semble l'attendre pour l'inviter dans son village. Ses habitants y vouent un étrange culte au dieu Amagami et son missionnaire persécuté sous l'ère Edo. Cette nuit-là, lorsque Kyoko lève les yeux vers le ciel avec les autres villageois, une nuée d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le livre est en lui-même un magnifique objet. Sublime couverture qui attire l'oeil et graphisme à l'intérieur toujours aussi impeccable et minutieux, une belle oeuvre-d'art, un beau cadeau visuel. Des scènes cauchemardesques comme le chapitre des Insectes de Bisha-Ga-Ura et des visages glauques à souhait.

Mais ce qui me donne cet air de pigeon dubitatif avec les ailes pliées sur les hanches (à ce propos, j'ai croisé le chemin il y a quelques jours, d'un Goéland en train de bouffer le corps d'un pigeon décapité. Et elle est où la têtête du pigeon? Elle est où ? Ils sont complètement fous ses Goélands, un comportementaliste ornithologue devrait se balader dans les rues et tenter de soigner ses oiseaux dignes d'un manga de Junji Ito. – Note à moi-même : lire Les Oiseaux de Daphné du Maurier-). Désolé, je m'égare encore. Donc ce qui me donne cet air de pigeon dubitatif c'est le côté métaphysique cliché manichéen de son thème : les blonds c'est le bien, les bruns c'est le mal... Junji Ito raconte dans sa postface qu'il a été complètement dominé par ses personnages qui se sont comportés en roue libre, ce qui explique peut-être la simplicité du thème, donc je lui pardonne. D'autant que l'élégance et le soin apportés aux dessins prennent, avec le recul, la plus grande place du souvenir de lecture.
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L'univers macabre de Junji Ito s'étend encore une fois dans "Sensor", un one-shot fascinant qui séduira les amateurs de manga d'horreur tout en intriguant les nouveaux venus. Avec ce récit, Junji Ito ne déçoit pas ses fidèles lecteurs, tout en offrant une histoire accessible à ceux qui souhaitent explorer son monde de l'épouvante pour la première fois. Je l'ai découvert avec Tomie, et cela place la barre haute, mais je ne suis pas déçue par cette histoire.

Celle-ci se déroule au pied du mont Sengoku, où une randonneuse solitaire, Kyoko Byakuya, découvre une communauté étrange vouant un culte au mystérieux dieu Amagami. Des filaments dorés volcaniques ajoutent à l'aura mystique du lieu. Cette introduction énigmatique plonge rapidement dans l'intrigue, et Junji Ito maintient habilement un équilibre entre la lenteur délibérée et la montée de l'horreur. On n'a pas l'ensemble des éléments entre les mains pour comprendre l'entièreté des ramifications, mais il est intéressant de se laisser porter par l'auteur, ou plutôt surprendre…

Ce rythme, alternant entre des moments de calme apparent et des scènes d'horreur intense (les regards fixes sont pour moi source de grand malaise et il parvient parfaitement à les mettre en scène d'une façon déconcertante !), est l'un des points forts de "Sensor". Junji Ito maîtrise l'art de susciter l'anticipation, laissant dans une forme d'inquiétante attente tout au long de l'histoire. Chaque chapitre lié contribue à construire une narration fluide et cohérente, tout en maintenant le mystère. L'auteur nous emmène dans un monde où le moment présent semble perdre sa signification, et où l'horreur prend différentes formes à chaque tournant. Entre sectes, spiritualité, objets et lieux communs, les thèmes abordés fascinent parce que proche de nous.

Les dessins de Junji Ito, une caractéristique incontournable de son travail, sont une fois de plus à la hauteur de leur réputation. Ils sont à la fois détaillés et visuellement frappants, créant une atmosphère anxiogène qui va bien au-delà de l'horreur visuelle. Ito utilise des éléments du quotidien, comme les miroirs routiers ou les insectes, pour susciter une peur profonde et viscérale chez les lecteurs. Ses images captivent et repoussent en même temps, créant une expérience de lecture immersive. Et j'avoue que certaines planches m'ont laissé sur le visage une mine plutôt dégoûtée, je pense à ces scènes d'écrasement d'insectes…
Bien que "Sensor" puisse ne pas atteindre le même niveau d'intensité que des oeuvres antérieures de Junji Ito, telle que "Tomié" qui m'a littéralement aspirée dans son univers, elle réussit néanmoins à captiver, par l'originalité aussi.

L'histoire explore des thèmes tels que les cultes et l'horreur cosmique, et pose des questions qui poussent à réfléchir aux côtés des personnages. En particulier, le personnage de Kyoko Byakuya se détache comme une figure lumineuse et intrigante dans cet univers sombre, et le personnage du journaliste comme un regard extérieur, sorte de fil rouge permettant de raccommoder l'ensemble en un tout cohérent. Ou alors est-il simplement utilisé pour se faire… ?

En bref : "Sensor" de Junji Ito est une oeuvre qui offre une plongée captivante dans le style horrifique du mangaka. Son rythme judicieux, alternant entre la lenteur délibérée de certains passages et des moments en pleine immersion (des pages sans textes, que des regards fixes…), ainsi que la qualité incontestable de ses dessins, font de ce manga une lecture incontournable pour les amateurs du genre. Bien que différente de certaines de ses oeuvres phares, "Sensor" s'impose comme une expérience de lecture enrichissante et mémorable, où l'on tourne chaque page avec une anticipation mêlée de fascination.
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Cette année, c'est un peu une année Junji Ito avec la réédition ou l'édition de quelques-unes de ses oeuvres comme Tomie et Sensor chez Mangetsu ou encore Gyo ou l'incontournable Spirale chez Delcourt...

C'est un grand plaisir de découvrir ou redécouvrir ce maître du manga d'horreur, voire de l'horreur tout simplement. Personnellement , j'avais quelques réminiscences de Spirale mais je dois bien avouer ne m'être jamais totalement plongé dans l'horreur de Junji Ito et, pourtant, la réputation de ce mangaka n'est plus à faire et si l'on souhaite s'orienter vers les recoins ténébreux du manga de genre, il faut lire et découvrir Junji Ito. En tout cas, c'est l'envie que donne Sensor, l'un des titres les plus récents du mangaka puisqu'il a été prépublié au Japon en 2018. C'est donc une exclusivité en France par le biais de cette récente mais talentueuse maison d'édition qu'est Mangetsu ( label manga de chez Bragelonne).

ll faut reconnaître que ce n'est pas facile d'appréhender Sensor tout simplement car nous ne savons pas dans quelle direction le mangaka nous entraîne. Tout commence par une jeune randonneuse qui découvre une étrange communauté au pied d'un volcan éteint. Cette communauté voue un culte à un certain Dieu appelé Amagami, culte célébré au milieu de filaments volcaniques dorés. Je n'en dirais pas plus mais chaque chapitre de ce manga nous pousse un peu plus vers l'horreur, notamment à travers le fil conducteur qu'est Kyoko Byakuya, la jeune randonneuse à la chevelure d'or...

L'autre personnage principal est un journaliste un peu paumé qui va se retrouver embarqué dans cette sinistre histoire dans laquelle il croisera la route d'une secte, d'une petite station balnéaire rongés par de mystérieux insectes intestinaux ou croisera la route de la folie au détour d'un miroir routier...Différents chapitres sans transitions directes mais avec une impression toujours oppressante, celle de s'enfoncer toujours plus dans la noirceur et l'horreur cosmique jusqu'à un chapitre final qui nous plonge dans le Japon du XVI ème siècle. En comparaison, Sensor n'est sans doute pas aussi dense que des oeuvres comme Tomie et on peut regretter le petit discours final un petit peu cliché de la fin de cette oeuvre mais en découverte, c'est tout de même un bon manga horrifique dans lequel on relève un bon esprit lovecraftien.

En effet, en parlant d'horreur cosmique, on devine bien sûr l'influence de Lovecraft derrière cette oeuvre de Junji Ito. La thématique du savoir poussée jusqu'à la folie face à l'incompréhension de forces qui nous dépassent est typiquement une marque du cosmicisme lovecraftien. Junji Ito pousse cette confrontation ou plutôt cette perdition à fond dans le body horror , notamment à travers un personnage qui se voit transformer en délire neuronal.

Sensor , c'est un bonne ambiance anxiogène accompagné de scènes-chocs bien rebutantes dans la lignée d'un body horror façon cinéma de David Cronenberg. Il est remarquable de constater que Junji Ito joue avec les petits éléments du quotidien comme un miroir routier ou encore l'image de l'insecte pour faire naître une peur malsaine et surtout rebutante. Comme des réminiscences de Spirale , Sensor joue aussi une horreur visuelle affirmée mais qui fascine également et dont on ne peut détacher les yeux. Mention spéciale à l'image de la chevelure et des filaments volcaniques comme les cheveux de pélé. C'est tout simplement une remarquable idée de la part du mangaka que de s'être inspiré de ce phénomène naturel pour en tisser ( dans tout les sens du terme) une oeuvre horrifique rebutante et attirante à la fois.
Enfin soulignons une nouvelle fois le bon travail éditorial de la part de Mangetsu qui a remarquablement mis en valeur la chevelure d'or de Byakuya.


Entre body horror et cosmicisme lovecraftien, Junji Ito délivre un titre horrifique progressif et prenant . Les habitués du genre ne seront pas dépourvus devant ce nouveau titre tandis que les nouveaux venus dans l'univers de Junji Ito pourront y trouver un bon point d'appuie en attendant de découvrir des titres telles que Tomie ou Spirale.


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Avant toute chose, il faut noter que les couvertures des mangas de Junji Ito sont toujours magnifiques ! C'est génial que @delcourttonkam et @mangetsufr sortent des titres en France après de longues années sans rien trouver.

Ici, nous découvrons une jeune femme qui tombe sur une étrange communauté louant un culte à un certain dieu : Amagami. On voit par ailleurs de nombreux filaments dorés de par les montagnes. Que sont-ils exactement ? Qu'apportent ils d'important à cette population ?

Nous avons aussi un jeune homme, qui est journaliste. Ce dernier va être dans la panade et se retrouver face à une secte en enquêtant sur la précédente jeune femme possédant des dons de clairvoyance très convoitées. C'est mon personnage préféré, je n'ai pas souvent de coup de coeur pour les personnages féminins avec l'auteur (sauf Tomié).

Entre folies, questionnement, femmes hantées, animaux mystérieux et horrifiques, sectes, thème cosmique, harcèlement, morts... Que va-t-il se passer pour les deux protagonistes ?

Cette sensation oppressante est toujours présente avec ce mangaka, et j'adore ! L'horreur n'est pas que visuelle. On se sent un peu comme entrant dans un monde nouveau. le moment présent n'a plus sa place, mais ce n'est pas mon oeuvre préférée.

On apprécie le fait que les chapitres sont liés, car ce n'est pas toujours le cas avec Junji Ito. D'ailleurs, ça se lit très vite. du moins, sauf si nous souhaitons décortiquer les planches faites avec précision (je vous le conseille).
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Sensor est un récit réalisé entre 2018 et 2019 au Japon, ce qui en fait une oeuvre récente. Ce nouveau récit ne diffère pas des précédents travaux de Ito. On y retrouve les ingrédients qui ont fait de lui un mangaka si populaire. Nous avons de l'horreur cosmique, des femmes hantées, les cultes et autres groupes crépusculaires. Les lecteurs assidus ne seront pas déroutés, et les petits nouveaux peuvent se lancer à la découverte de l'univers de Junji ITO avec ce one-shot. L'histoire est celle d'un journaliste répondant au nom de Wataru Tsuchiyado qui enquête sur une femme, Kyoko, qui semble avoir un grand pouvoir de clairvoyance. Cette dernière est la seule survivante d'une récente irruption volcanique au Mont Sengoku. La dernière fois que ce volcan s'est réveillé, c'était il y a plus de 60 ans, et avait rasé tout un village de personnes vouant un culte au dieu Amagami. Contrairement à Tomié, chaque chapitre est lié créant une narration plus fluide et compréhensible, même si le mystère reste de mise. Toutefois, à force de lire du ITO on commence à percevoir une particularité bien intéressante. Laquelle ? Celle de voir l'auteur partir sur une idée autour d'un personnage, et d'un coup, constater que ce dernier semble avoir un libre arbitre. Je m'explique. Beaucoup d'auteur de romans ou de mangas, peu importe le support, partent avec une idée du héros qu'ils vont écrire. Sur une feuille blanche, ils posent la base de leur histoire, puis ont ces personnages qui vont peu à peu se construire. L'auteur peut partir avec une idée et un objectif concernant leurs héros, mais en cours de route ils s'éloignent du plan venant à les surprendre. Ils avancent souvent l'explication selon laquelle les héros ont pris le contrôle sur la plume de l'auteur. En gros, que l'auteur n'a pas totalement le contrôle de ses personnages de fiction. Ça peut paraître fou, mais c'est au final assez logique. Ici, c'est ce que l'on ressent dans Sensor. Cela a pour effet de créer plusieurs manières de lire, comprendre et interpréter l'histoire. La psyché du personnage n'en est que plus riche et intrigante. le lecteur va forcément se lier à lui, même si avec Junji ITO on est plus dans de la fascination, du voyeurisme malsain et un sentiment de mettre les pieds dans un autre monde. L'écriture et la lecture, sont des choses captivantes, non ? le personnage de Kyoko peut être perçu comme une image contraire de Tomié. Mais elle est plus que ça. Si Tomié était la maléfique, la femme fatale et les ténèbres, Kyoko, elle en est la lumière. le Ying et le Yang qui se complètent et qui captives pour des raisons bien différentes. Sensor est un récit qui entre facilement dans le grand univers crée par Ito, mais elle en ressort comme étant peut-être celle étant la plus positive selon moi. Cette jeune femme aux cheveux d'une blondeur lumineuse possède en elle une vérité suprême, et n'est-ce pas amusant de voir un journaliste – celui qui est sensé dire la vérité au monde entier – courir après elle ?

Bien entendu, Sensor possède d'autres thèmes que ITO va explorer, telle que les sectes ou les cultes. L'aspect cosmique est un point central dans ce récit, et déjà observé dans d'autres oeuvres du mangaka. Plusieurs questions sont posées tout au long du récit, poussant le lecteur à réfléchir au même titre que les personnages. Visuellement, c'est une expérience. Comme pour chacune de ses histoires, Junji ITO nous livre un graphisme percutant, séduisant de par sa singularité et sa sensualité. Car oui, il y a quelque chose de presque charnelle, de dérangeant comme une soirée en club de BDSM. On est hypnotisé, tenté, effrayé, et bien plus. Concernant l'édition, l'équipe de Mangetsu nous ont encore régalé. On notera l'analyse en fin de tome est le texte écrit par ITO revenant sur sa création et sa publication. La traduction est à nouveau signée par Anaïs Koechlin, et qui cerne parfaitement les différents niveaux d'ambiance. Sensor complète parfaitement Tomié dans sa confection. La préface est écrite par Hideo Kojima. Impression et papier de qualité, couverture rigide avec jaquette, dorure, etc. En conclusion, Sensor est une version complémentaire à Tomié, explorant d'autres chemins non empruntés précédemment. Des points récurrents de l'univers de Junji ITO sont présents. S'il marque moins qu'un Gyo, par exemple, il n'en reste pas moins une expérience de lecture enrichissante, particulière, et à faire.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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critiques presse (1)
ActuaBD
15 mars 2022
Un album esthétiquement impeccable qui, s’il n’est pas le meilleur de l’auteur, permet de découvrir une partie de son univers. Il faut noter la réalisation irréprochable de l’ouvrage par l’éditeur, réalisant un très bel objet avec jaquette, vernis sélectif et dorure.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'univers est le plus beau chef-d’œuvre du grand créateur... et la vie en est le point d'orgue.
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Cette femme... C'est la miraculée de l'éruption survenue l'année dernière à Sengoku. La presse avait fait grand cas de toute cette histoire, mais la jeune femme avait fini par disparaître dans la nature. Ces cheveux chatoyants... Si c'est la vraie Kyôko Byakuya, je tiens un scoop !
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Ce n'est pas moi qui t'ai choisi, mais Dieu. L'univers n'est que ténèbres... Il ploie sous le joug de l'ombre. Toi seule es capable d'y faire entrer la lumière. Comme une étincelle dans la nuit. Dieu fait de toi sa lueur d'espoir. Tu es son ange. Voilà pourquoi il t'a conduite jusqu'au village de Kiyokami et t'a conféré ces pouvoirs. Ils te permettront de sonder les profondeurs de la nuit cosmique... Et de triompher de l'obscurité...
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Des insectes suicidaires dans un lieu connu pour les suicides…C’est tristement ironique…
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Tout scintille d'un éclat doré...
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